FRANCE
La première pierre de l'église chaldéenne d'Arnouville a été posée
La première pierre de l'église chaldéenne* d'Arnouville (Val-d'Oise) a
été posée le l-12-2012 par le cardinal André XXIII.
Les différentes Églises arméniennes de la ville d'Arnouville, dont le
Maire, Michel Aumas se dit fier de leur présence, ont participé à
cette cérémonie. La Communauté arménienne était aussi représentée par
plusieurs de ses membres emmenés par Antoine Bagdikian, venu également
à Arnouville à la rencontre des Assyriens, Chaldéen, Syriaques, Kurdes
et Turcs Alévis, dont cette ville est riche.
Le père Sabri, curé de la paroisse Saint-Thomas-Apôtre de Sarcelles,
explique la nécessité d'une église de rite chaldéen à Arnouville.
Saint-Thomas-pôtre de Sarcelles a été consacrée en 2004. Pourquoi
vouloir une nouvelle église ? D'abord en raison de la fréquentation
des messes et de la vitalité des activités paroissiales. Il n'est pas
rare que le dimanche matin, aux célébrations de 9 h et de 11 h, alors
que l'église Saint-Thomas-Apôtre a une capacité de 750 places, près de
300 fidèles restent debout. C'est la même chose pour les messes de 9 h
et de 13 h 30 dans l'église latine Saint-François-d'Assise de Gonesse
dans laquelle nous sommes accueillis comme des frères.
Notre communauté ne cesse de se développer. Elle compte plus de 1.500
familles, souvent nombreuses. Plus de 500 d'entre elles habitent dans
le secteur de la future église Saint-Jean-Apôtre. En 2011, près de 80
mariages ont été célébrés. Quant au catéchisme, cette année, 1 100
enfants chaldéens le suivent dont parfois quatre ou cinq d'une même
famille. C'est dire si un nouveau lieu de culte est indispensable pour
permettre à nos jeunes de se retrouver.
En quoi ce projet dépasse-t-il une simple question de locaux ?
Les Chaldéens ont émigré de Turquie, d'Irak et d'Iran. Il n'y pas de
nation chaldéenne. C'est l'Église qui permet l'Unité de la diaspora.
L'Église est comme une maison pour la communauté. Nous pouvons ainsi
perpétuer et offrir nos traditions, la langue araméenne parlée depuis
des siècles, la liturgie chaldéenne avec ses chants orientaux. Pour
autant, nous ne vivons pas dans un esprit communautariste.
Annie Body
Photo Samuel Yalap
*L'Église catholique chaldéenne est une des Églises catholiques orientales.
samedi 15 décembre 2012,
Stéphane ©armenews.com
La première pierre de l'église chaldéenne d'Arnouville a été posée
La première pierre de l'église chaldéenne* d'Arnouville (Val-d'Oise) a
été posée le l-12-2012 par le cardinal André XXIII.
Les différentes Églises arméniennes de la ville d'Arnouville, dont le
Maire, Michel Aumas se dit fier de leur présence, ont participé à
cette cérémonie. La Communauté arménienne était aussi représentée par
plusieurs de ses membres emmenés par Antoine Bagdikian, venu également
à Arnouville à la rencontre des Assyriens, Chaldéen, Syriaques, Kurdes
et Turcs Alévis, dont cette ville est riche.
Le père Sabri, curé de la paroisse Saint-Thomas-Apôtre de Sarcelles,
explique la nécessité d'une église de rite chaldéen à Arnouville.
Saint-Thomas-pôtre de Sarcelles a été consacrée en 2004. Pourquoi
vouloir une nouvelle église ? D'abord en raison de la fréquentation
des messes et de la vitalité des activités paroissiales. Il n'est pas
rare que le dimanche matin, aux célébrations de 9 h et de 11 h, alors
que l'église Saint-Thomas-Apôtre a une capacité de 750 places, près de
300 fidèles restent debout. C'est la même chose pour les messes de 9 h
et de 13 h 30 dans l'église latine Saint-François-d'Assise de Gonesse
dans laquelle nous sommes accueillis comme des frères.
Notre communauté ne cesse de se développer. Elle compte plus de 1.500
familles, souvent nombreuses. Plus de 500 d'entre elles habitent dans
le secteur de la future église Saint-Jean-Apôtre. En 2011, près de 80
mariages ont été célébrés. Quant au catéchisme, cette année, 1 100
enfants chaldéens le suivent dont parfois quatre ou cinq d'une même
famille. C'est dire si un nouveau lieu de culte est indispensable pour
permettre à nos jeunes de se retrouver.
En quoi ce projet dépasse-t-il une simple question de locaux ?
Les Chaldéens ont émigré de Turquie, d'Irak et d'Iran. Il n'y pas de
nation chaldéenne. C'est l'Église qui permet l'Unité de la diaspora.
L'Église est comme une maison pour la communauté. Nous pouvons ainsi
perpétuer et offrir nos traditions, la langue araméenne parlée depuis
des siècles, la liturgie chaldéenne avec ses chants orientaux. Pour
autant, nous ne vivons pas dans un esprit communautariste.
Annie Body
Photo Samuel Yalap
*L'Église catholique chaldéenne est une des Églises catholiques orientales.
samedi 15 décembre 2012,
Stéphane ©armenews.com