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HAUT-KARABAGH: LE GROUPE DE MINSK APPELLE A RELANCER LE PROCESSUS DE PAIX
http://www.collectifvan.org/article.php?r=0&id=69878
Publie le : 18-12-2012
Info Collectif VAN - www.collectifvan.org - Le Collectif VAN vous
invite a lire cette newsletter bimensuelle sur l'actualite politique,
economique et culturelle du Haut-Karabagh mise a notre disposition
par la Representation de la Republique du Haut-Karabagh en France.
Representation du Haut-Karabagh en France
La troïka du Groupe de Minsk appelle les parties en conflit a relancer
les negociations de paix lors du sommet de Dublin de l'OSCE
Reunis a Dublin lors du sommet ministeriel de l'OSCE, les ministres des
affaires etrangères des Etats-Unis et de Russie, ainsi que le ministre
francais delegue aux affaires europeennes ont signe une declaration
commune appelant les parties du conflit entre l'Azerbaïdjan et le
Haut-Karabagh a deployer des efforts en vue de relancer le processus
de paix. La declaration de Dublin ne menage aucune des parties,
qu'il semble renvoyer dos a dos alors meme que le ministre azeri se
faisait l'echo dans la presse de la politique maximaliste de Bakou.
C'est un veritable rappel a l'ordre, sinon une mise en demeure, qu'ont
adresse aux Armeniens et Azeis, les ministres des affaires etrangères
des Etats-Unis, Hillary Clinton et de Russie Sergueï Lavrov, ainsi
que le ministre francais delegue aux affaires europeennes, Bernard
Cazenave, dans une declaration commune signee le 6 decembre lors de la
reunion ministerielle annuelle de l'OSCE a Dublin. Les representants
des trois puissances n'ont menage aucune des parties, qu'ils ont
appelees a s'engager au plus vite sur la voie d'un règlement du conflit
du Karabagh, dans le droit fil de l'appel lance le 18 juin dernier
par les presidents francais, americain et russe a Los Cabos au Mexique.
Les espoirs d'un règlement proche tels qu'ils avaient ete suscites
par la declaration commune des presidents d'Armenie et d'Azerbaïdjan,
sous l'egide de la Russie, le 23 janvier 2012, ont ete decus, souligne
le texte, qui reproche a la partie armenienne comme a l'Azerbaïdjan
de chercher a tirer profit du processus de negociations au lieu de
s'engager sur la voie d'un compromis. La declaration commune de
Dublin semble vouloir renvoyer dos a dos les parties, quand elle
les appelle a "eviter les actions et declarations encourageant les
sentiments d'animosite parmi les populations, a l'origine des tensions
observees au cours des derniers mois". L'Azerbaïdjan, qui avait suscite
l'indignation de la communaute internationale avec l'affaire Safarov,
n'a pas ete cite, meme s'il est de toute evidence vise par de telles
accusations.
Parallèlement, le ministre azeri des Affaires etrangères signait dans
l'edition du 6 decembre du Wall Street Journal, un requisitoire contre
le Karabagh et les Armeniens. Sorte de tribune libre a l'attention
des participants du sommet de Dublin, cet article enrobe la politique
maximaliste de Bakou. Se presentant comme un pacifiste, M. Mammadyarov
en appelle a un règlement du conflit qui passe par deux conditions
fort simples selon lui : le retrait des forces armeniennes du Karabagh
et le retour de ce dernier dans le giron de l'Azerbaïdjan.
Un discours qui ne devrait tromper personne et surtout pas le
diplomate armenien Chavarche Kotcharian qui, dans sa reponse aux
propos du chef de la diplomatie azerie, renvoie le regime de Bakou
a ses responsabilites dans la politique discriminatoire menee a
l'encontre des Armeniens, chasses de tout l'Azerbaïdjan a coups
de pogromes de 1988 a 1990 et dont seule la resistance armee a pu
preserver les Armeniens du Karabagh. La solution simpliste prônee
par M. Mamadyarov oublie que le Karabagh, qui s'est constitue en
une Republique democratique pendant les annees de guerre et de
blocus, ne peut envisager de revenir sous la tutelle d'un pays qui
s'efforce encore aujourd'hui d'effacer toute trace de leur presence,
en encourageant les sentiments de haine a l'encontre des Armeniens
dans le peuple azeri, souligne M. Kotcharian.
Retour a la rubrique
Source/Lien : Representation du Haut-Karabagh en France
http://www.collectifvan.org/article.php?r=0&id=69878
Publie le : 18-12-2012
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La troïka du Groupe de Minsk appelle les parties en conflit a relancer
les negociations de paix lors du sommet de Dublin de l'OSCE
Reunis a Dublin lors du sommet ministeriel de l'OSCE, les ministres des
affaires etrangères des Etats-Unis et de Russie, ainsi que le ministre
francais delegue aux affaires europeennes ont signe une declaration
commune appelant les parties du conflit entre l'Azerbaïdjan et le
Haut-Karabagh a deployer des efforts en vue de relancer le processus
de paix. La declaration de Dublin ne menage aucune des parties,
qu'il semble renvoyer dos a dos alors meme que le ministre azeri se
faisait l'echo dans la presse de la politique maximaliste de Bakou.
C'est un veritable rappel a l'ordre, sinon une mise en demeure, qu'ont
adresse aux Armeniens et Azeis, les ministres des affaires etrangères
des Etats-Unis, Hillary Clinton et de Russie Sergueï Lavrov, ainsi
que le ministre francais delegue aux affaires europeennes, Bernard
Cazenave, dans une declaration commune signee le 6 decembre lors de la
reunion ministerielle annuelle de l'OSCE a Dublin. Les representants
des trois puissances n'ont menage aucune des parties, qu'ils ont
appelees a s'engager au plus vite sur la voie d'un règlement du conflit
du Karabagh, dans le droit fil de l'appel lance le 18 juin dernier
par les presidents francais, americain et russe a Los Cabos au Mexique.
Les espoirs d'un règlement proche tels qu'ils avaient ete suscites
par la declaration commune des presidents d'Armenie et d'Azerbaïdjan,
sous l'egide de la Russie, le 23 janvier 2012, ont ete decus, souligne
le texte, qui reproche a la partie armenienne comme a l'Azerbaïdjan
de chercher a tirer profit du processus de negociations au lieu de
s'engager sur la voie d'un compromis. La declaration commune de
Dublin semble vouloir renvoyer dos a dos les parties, quand elle
les appelle a "eviter les actions et declarations encourageant les
sentiments d'animosite parmi les populations, a l'origine des tensions
observees au cours des derniers mois". L'Azerbaïdjan, qui avait suscite
l'indignation de la communaute internationale avec l'affaire Safarov,
n'a pas ete cite, meme s'il est de toute evidence vise par de telles
accusations.
Parallèlement, le ministre azeri des Affaires etrangères signait dans
l'edition du 6 decembre du Wall Street Journal, un requisitoire contre
le Karabagh et les Armeniens. Sorte de tribune libre a l'attention
des participants du sommet de Dublin, cet article enrobe la politique
maximaliste de Bakou. Se presentant comme un pacifiste, M. Mammadyarov
en appelle a un règlement du conflit qui passe par deux conditions
fort simples selon lui : le retrait des forces armeniennes du Karabagh
et le retour de ce dernier dans le giron de l'Azerbaïdjan.
Un discours qui ne devrait tromper personne et surtout pas le
diplomate armenien Chavarche Kotcharian qui, dans sa reponse aux
propos du chef de la diplomatie azerie, renvoie le regime de Bakou
a ses responsabilites dans la politique discriminatoire menee a
l'encontre des Armeniens, chasses de tout l'Azerbaïdjan a coups
de pogromes de 1988 a 1990 et dont seule la resistance armee a pu
preserver les Armeniens du Karabagh. La solution simpliste prônee
par M. Mamadyarov oublie que le Karabagh, qui s'est constitue en
une Republique democratique pendant les annees de guerre et de
blocus, ne peut envisager de revenir sous la tutelle d'un pays qui
s'efforce encore aujourd'hui d'effacer toute trace de leur presence,
en encourageant les sentiments de haine a l'encontre des Armeniens
dans le peuple azeri, souligne M. Kotcharian.
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