LA REACTION DE CHRISTOPHE MASSE
Aurelie Ohanian
armenews.com
jeudi 2 fevrier 2012
Reaction de Christophe Masse sur la Saisine du Conseil Constitutionnel
pour tenter de faire annuler le vote de la Loi penalisant la negation
des genocides Rapporteur a l'assemblee nationale de la loi de
penalisation du genocide armenien le 12 octobre 2006
Vice President du CG13 -Conseiller municipal ville de Marseille
Les parlementaires qui viennent de saisir le conseil constitutionnel
pour faire annuler le vote de la loi penalisant le negationnisme
des genocides, tentent de voler une victoire acquise sur le
terrain democratique. Ce qui ressemble desormais a un acharnement
incomprehensible doit cesser.
Le debat entame en 2006 au moment où j'ai rapporte avec succès une
première loi sur cette question, a suffisamment dure. Il a certes ete
riche et passionne mais il a trouve son terme le 23 janvier 2012 par
le vote conforme de la loi au Senat.
Je m'indigne donc contre la pratique de ces parlementaires, qui ayant
perdu sur le terrain des valeurs, espèrent une victoire sur " tapis
vert ".
Je regrette que le president de la Republique M. Nicolas Sarkozy,
qui avait la possibilite de promulguer cette loi rapidement, ne l'ait
pas fait.
Il a ainsi ouvert la porte, a une manoeuvre procedurière de saisine
constitutionnelle dont il connaissait parfaitement le risque.
Ne l'ayant pas fait, la promulgation de la loi est desormais suspendue
a l'avis du conseil constitutionnel.
Desormais j'invite les sages du CC a respecter le vote de cette loi,
et a ne pas creer un precedent qui pourrait remettre en cause y
compris la loi Gayssot.
J'en appelle a la raison. 2006-2012, 6 ans de tergiversation, ca
suffit !!
Le negationnisme est un delit et pour le punir il faut une loi.
La France ne peut pas impunement laisser fleurir sur son sol une
propagande devastatrice negationniste outrancière et grossière.
Nier un genocide, c'est tuer une deuxième fois, disait Elie Wiesel.
La France s'est honoree le 23 janvier dernier en adoptant cette loi.
La France s'est elevee au dessus des clivages politiques et au dessus
du chantage economique de la Turquie.
Le conseil constitutionnel ne doit pas empecher la promulgation de
cette loi.
Aurelie Ohanian
armenews.com
jeudi 2 fevrier 2012
Reaction de Christophe Masse sur la Saisine du Conseil Constitutionnel
pour tenter de faire annuler le vote de la Loi penalisant la negation
des genocides Rapporteur a l'assemblee nationale de la loi de
penalisation du genocide armenien le 12 octobre 2006
Vice President du CG13 -Conseiller municipal ville de Marseille
Les parlementaires qui viennent de saisir le conseil constitutionnel
pour faire annuler le vote de la loi penalisant le negationnisme
des genocides, tentent de voler une victoire acquise sur le
terrain democratique. Ce qui ressemble desormais a un acharnement
incomprehensible doit cesser.
Le debat entame en 2006 au moment où j'ai rapporte avec succès une
première loi sur cette question, a suffisamment dure. Il a certes ete
riche et passionne mais il a trouve son terme le 23 janvier 2012 par
le vote conforme de la loi au Senat.
Je m'indigne donc contre la pratique de ces parlementaires, qui ayant
perdu sur le terrain des valeurs, espèrent une victoire sur " tapis
vert ".
Je regrette que le president de la Republique M. Nicolas Sarkozy,
qui avait la possibilite de promulguer cette loi rapidement, ne l'ait
pas fait.
Il a ainsi ouvert la porte, a une manoeuvre procedurière de saisine
constitutionnelle dont il connaissait parfaitement le risque.
Ne l'ayant pas fait, la promulgation de la loi est desormais suspendue
a l'avis du conseil constitutionnel.
Desormais j'invite les sages du CC a respecter le vote de cette loi,
et a ne pas creer un precedent qui pourrait remettre en cause y
compris la loi Gayssot.
J'en appelle a la raison. 2006-2012, 6 ans de tergiversation, ca
suffit !!
Le negationnisme est un delit et pour le punir il faut une loi.
La France ne peut pas impunement laisser fleurir sur son sol une
propagande devastatrice negationniste outrancière et grossière.
Nier un genocide, c'est tuer une deuxième fois, disait Elie Wiesel.
La France s'est honoree le 23 janvier dernier en adoptant cette loi.
La France s'est elevee au dessus des clivages politiques et au dessus
du chantage economique de la Turquie.
Le conseil constitutionnel ne doit pas empecher la promulgation de
cette loi.