TIGRAN HAMASYAN, MEC SYMPA .COURRIEL.PLUS
NATALIA WYSOCKA
Metro Montreal
http://www.journalmetro.com/culture/article/1091711--tigran-hamasyan-mec-sympa
7 fev 2012
QC
L'acclame pianiste Tigran Hamasyan se raconte. Sans stress. Degaine
de rockeur, chevelure ebouriffee, attitude relax... Tigran Hamasyan
est le genre de gars sympa, pas stresse, et ce, malgre sa renommee
internationale et son statut de virtuose.
Lorsqu'on le joint au telephone, l'hallucinant pianiste de 24 ans
rentre tout juste d'une tournee. "J'ai hâte de revenir a Montreal,
lance-t-il d'emblee. J'adore l'ambiance, le public, la ville... Ca
bouge. C'est genial."
Feru de Led Zep et de Black Sabbath, dont il dit tirer son inspiration
rock, Tigran souligne qu'il n'aime pas trop mettre ses compositions
dans une case. "Je dis que c'est du jazz inde, ou tout simplement de
la musique inde. C'est plus simple."
Ne en Armenie, Tigran a grandi dans une maison remplie de notes, de
chansons, de melodies. "Surtout de cassettes. Mon père et mon oncle
en avaient tout plein." Pour ce qui est des spectacles live, l'offre
etait moins importante. "Disons qu'il n'y avait pas grand groupe qui
passait par chez nous!" rigole-t-il. "Un des seuls bands qui s'est
produit en Armenie quand j'etais petit, c'est Deep Purple. J'avais
deux ans et mon père m'a amene les voir... mais il a dû sortir vite
fait parce que je pleurais trop!"
À 16 ans, ses parents decident de demenager a Los Angeles. Quelque
temps plus tard, Tigran part suivre une formation classique a la
University of South California. "J'y ai rencontre des musiciens et
des profs extraordinaires", fait-il remarquer.
Le dernier disque de ce New-Yorkais d'adoption, l'acclame A Fable,
paru sur etiquette Verve, comporte beaucoup d'influences armeniennes.
"J'ai veritablement decouvert la musique de mon pays a 13 ans. Avant
ca, j'apprenais, j'ecoutais et je jouais exclusivement du bebop. Quand
je me suis mis a la musique traditionnelle, tout un monde s'est ouvert
a moi. J'ai compris que j'avais un heritage qui m'etait propre. Et
que je devais le porter."
Amoureux de l'improvisation, Tigran dit qu'il est toutefois plus
spontane au piano que dans sa vie de tous les jours. Et de quoi
a-t-elle l'air, cette vie? "Tout ce qu'il y a de plus normal. Quand
je ne joue pas, je compose. Et quand je ne compose pas, j'aime lire,
aller au cinema ou sortir avec des copains." Tranquille, quoi.
Tigran Hamasyan - solo À l'Astral, mercredi a 20 h
NATALIA WYSOCKA
Metro Montreal
http://www.journalmetro.com/culture/article/1091711--tigran-hamasyan-mec-sympa
7 fev 2012
QC
L'acclame pianiste Tigran Hamasyan se raconte. Sans stress. Degaine
de rockeur, chevelure ebouriffee, attitude relax... Tigran Hamasyan
est le genre de gars sympa, pas stresse, et ce, malgre sa renommee
internationale et son statut de virtuose.
Lorsqu'on le joint au telephone, l'hallucinant pianiste de 24 ans
rentre tout juste d'une tournee. "J'ai hâte de revenir a Montreal,
lance-t-il d'emblee. J'adore l'ambiance, le public, la ville... Ca
bouge. C'est genial."
Feru de Led Zep et de Black Sabbath, dont il dit tirer son inspiration
rock, Tigran souligne qu'il n'aime pas trop mettre ses compositions
dans une case. "Je dis que c'est du jazz inde, ou tout simplement de
la musique inde. C'est plus simple."
Ne en Armenie, Tigran a grandi dans une maison remplie de notes, de
chansons, de melodies. "Surtout de cassettes. Mon père et mon oncle
en avaient tout plein." Pour ce qui est des spectacles live, l'offre
etait moins importante. "Disons qu'il n'y avait pas grand groupe qui
passait par chez nous!" rigole-t-il. "Un des seuls bands qui s'est
produit en Armenie quand j'etais petit, c'est Deep Purple. J'avais
deux ans et mon père m'a amene les voir... mais il a dû sortir vite
fait parce que je pleurais trop!"
À 16 ans, ses parents decident de demenager a Los Angeles. Quelque
temps plus tard, Tigran part suivre une formation classique a la
University of South California. "J'y ai rencontre des musiciens et
des profs extraordinaires", fait-il remarquer.
Le dernier disque de ce New-Yorkais d'adoption, l'acclame A Fable,
paru sur etiquette Verve, comporte beaucoup d'influences armeniennes.
"J'ai veritablement decouvert la musique de mon pays a 13 ans. Avant
ca, j'apprenais, j'ecoutais et je jouais exclusivement du bebop. Quand
je me suis mis a la musique traditionnelle, tout un monde s'est ouvert
a moi. J'ai compris que j'avais un heritage qui m'etait propre. Et
que je devais le porter."
Amoureux de l'improvisation, Tigran dit qu'il est toutefois plus
spontane au piano que dans sa vie de tous les jours. Et de quoi
a-t-elle l'air, cette vie? "Tout ce qu'il y a de plus normal. Quand
je ne joue pas, je compose. Et quand je ne compose pas, j'aime lire,
aller au cinema ou sortir avec des copains." Tranquille, quoi.
Tigran Hamasyan - solo À l'Astral, mercredi a 20 h