TURQUIE : LE CHEF DU RENSEIGNEMENT REFUSE DE REPONDRE A LA JUSTICE
Stephane
armenews.com
lundi 13 fevrier 2012
Les services de renseignement turcs, places sous l'autorite directe du
Premier ministre, ont refuse ce jeudi de repondre aux convocations du
parquet au sujet de negociations secrètes avec les rebelles kurdes,
rapportent les medias. L'Agence nationale du renseignement (MIT) a
juge que les procureurs n'etaient pas competents pour emettre de telles
convocations. "L'autorisation doit etre obtenue auprès des services du
Premier ministre. Les domaines abordes relèvent des devoirs (du MIT)",
ecrit le MIT dans un communique repris par la chaîne de television NTV.
L'enquete a ete ouverte après la revelation en 2011 de negociations
entre des agents des services de renseignement turcs et des
representants du Parti des travailleurs du Kurdistan (PKK) a Oslo.
L'opposition a accuse le gouvernement de chercher secrètement la paix
avec les rebelles kurdes. Le Premier ministre, Recep Tayyip Erdogan,
ne dement pas l'existence de tels pourparlers mais assure qu'ils
sont menes par l'Etat et non par le gouvernement. Le vice-Premier
ministre Bekir Bozdag juge que le MIT n'a commis aucune faute avec
ses contacts ou ses tentatives d'infiltration.
" Aucun crime n'a ete commis mais un devoir a ete accompli " "Ce que
je constate a la lumière des derniers developpements, c'est qu'aucun
crime n'a ete commis mais qu'un devoir a ete accompli", a-t-il dit a
la presse au parlement. "C'est le premier devoir de cette organisation
que d'infiltrer les organisations terroristes et de collecter des
informations." D'après les medias turcs, les procureurs s'interrogent
sur une eventuelle infiltration des services secrets par le PKK et sur
les consequences eventuelles sur la lutte contre la rebellion kurde.
Le parquet avait cite a comparaître le chef du MIT, Hakan Fidan,
nomme personnellement par Recep Tayyip Erdogan, ainsi que l'un de ses
predecesseurs, Emre Taner, et l'adjoint de ce dernier, Afet Gunes. La
presse et l'opposition interprètent ces citations a comparaître comme
les signes d'une lutte d'influence entre les services de renseignement
fidèles a Erdogan, d'une part, et la police et la justice d'autre part,
maintenant que le gouvernement semble avoir mis au pas l'armee.
Stephane
armenews.com
lundi 13 fevrier 2012
Les services de renseignement turcs, places sous l'autorite directe du
Premier ministre, ont refuse ce jeudi de repondre aux convocations du
parquet au sujet de negociations secrètes avec les rebelles kurdes,
rapportent les medias. L'Agence nationale du renseignement (MIT) a
juge que les procureurs n'etaient pas competents pour emettre de telles
convocations. "L'autorisation doit etre obtenue auprès des services du
Premier ministre. Les domaines abordes relèvent des devoirs (du MIT)",
ecrit le MIT dans un communique repris par la chaîne de television NTV.
L'enquete a ete ouverte après la revelation en 2011 de negociations
entre des agents des services de renseignement turcs et des
representants du Parti des travailleurs du Kurdistan (PKK) a Oslo.
L'opposition a accuse le gouvernement de chercher secrètement la paix
avec les rebelles kurdes. Le Premier ministre, Recep Tayyip Erdogan,
ne dement pas l'existence de tels pourparlers mais assure qu'ils
sont menes par l'Etat et non par le gouvernement. Le vice-Premier
ministre Bekir Bozdag juge que le MIT n'a commis aucune faute avec
ses contacts ou ses tentatives d'infiltration.
" Aucun crime n'a ete commis mais un devoir a ete accompli " "Ce que
je constate a la lumière des derniers developpements, c'est qu'aucun
crime n'a ete commis mais qu'un devoir a ete accompli", a-t-il dit a
la presse au parlement. "C'est le premier devoir de cette organisation
que d'infiltrer les organisations terroristes et de collecter des
informations." D'après les medias turcs, les procureurs s'interrogent
sur une eventuelle infiltration des services secrets par le PKK et sur
les consequences eventuelles sur la lutte contre la rebellion kurde.
Le parquet avait cite a comparaître le chef du MIT, Hakan Fidan,
nomme personnellement par Recep Tayyip Erdogan, ainsi que l'un de ses
predecesseurs, Emre Taner, et l'adjoint de ce dernier, Afet Gunes. La
presse et l'opposition interprètent ces citations a comparaître comme
les signes d'une lutte d'influence entre les services de renseignement
fidèles a Erdogan, d'une part, et la police et la justice d'autre part,
maintenant que le gouvernement semble avoir mis au pas l'armee.