FRANCOIS HOLLANDE REAFFIRME SON SOUTIEN A LA LOI BOYER
Ara
armenews.com
samedi 18 fevrier 2012
Dans une interview qui parait dans l'hebdomadaire Marianne de cette
semaine, Francois Hollande, candidat du parti socialiste a l'election
presidentielle reaffirme son soutien a la loi penalisant la negation
du genocide armenien. Il repond en ces termes au journaliste qui,
faisant etat de la position de Jean Glavany qui avait denonce "
une course folle au communautarisme " et Robert Badinter " une
aberration anticonstitutionnelle ", lui demande des precisions sur
son positionnement :
Francois Hollande : " En ce qui concerne la reconnaissance du genocide
armenien, je ne me determine pas par rapport au nombre de personnes
qui relèvent d'une origine ou d'une histoire. La cause armenienne est
defendue par les socialistes francais depuis Jaurès et les Armeniens
venus en France ont ete accueillis par des municipalites plutôt de
gauche. Francois Mirrerrand s'etait battu pour la reconnaissance du
genocide et c'est sous Lionel Jospin, Premier ministre, qu'une loi a
ete votee. Il fallait la completer d'une penalisation de la negation
du genocide armenien. Après s'y etre opposee en 2006, la droite l'a
fait ressurgir la, a un moment qui, a mon avis, n'etait pas forcement
le meilleur, mais moi, j'ai une coherence, j'ai vote le texte, je le
revote aujourd'hui. "
C'est la première fois depuis le meeting a Alfortville du 26 septembre
dernier que le candidat socialiste revient sur cette question, brisant
ainsi un long silence, alors que le debat faisait rage sur ce thème.
Les elus de son parti, conformement a leurs consignes de groupe avaient
cependant très majoritairement vote en faveur de cette loi tant a
l'Assemblee nationale qu'au Senat. Mais le socialiste Jean-Pierre
Sueur, president de la commission des lois au Senat, a dirige avec
Esther Benbassa des Verts et Jacques Mezard des radicaux de gauche,
allies du PS, l'opposition a la loi, jusque y compris le recours
devant le Conseil Constitutionnel.
A l'Assemblee nationale, c'est en revanche le depute du parti
presidentielle Jacques Myard qui a engage de recours devant le Conseil,
suivi par 51 deputes UMP et douze socialistes.
Ara
armenews.com
samedi 18 fevrier 2012
Dans une interview qui parait dans l'hebdomadaire Marianne de cette
semaine, Francois Hollande, candidat du parti socialiste a l'election
presidentielle reaffirme son soutien a la loi penalisant la negation
du genocide armenien. Il repond en ces termes au journaliste qui,
faisant etat de la position de Jean Glavany qui avait denonce "
une course folle au communautarisme " et Robert Badinter " une
aberration anticonstitutionnelle ", lui demande des precisions sur
son positionnement :
Francois Hollande : " En ce qui concerne la reconnaissance du genocide
armenien, je ne me determine pas par rapport au nombre de personnes
qui relèvent d'une origine ou d'une histoire. La cause armenienne est
defendue par les socialistes francais depuis Jaurès et les Armeniens
venus en France ont ete accueillis par des municipalites plutôt de
gauche. Francois Mirrerrand s'etait battu pour la reconnaissance du
genocide et c'est sous Lionel Jospin, Premier ministre, qu'une loi a
ete votee. Il fallait la completer d'une penalisation de la negation
du genocide armenien. Après s'y etre opposee en 2006, la droite l'a
fait ressurgir la, a un moment qui, a mon avis, n'etait pas forcement
le meilleur, mais moi, j'ai une coherence, j'ai vote le texte, je le
revote aujourd'hui. "
C'est la première fois depuis le meeting a Alfortville du 26 septembre
dernier que le candidat socialiste revient sur cette question, brisant
ainsi un long silence, alors que le debat faisait rage sur ce thème.
Les elus de son parti, conformement a leurs consignes de groupe avaient
cependant très majoritairement vote en faveur de cette loi tant a
l'Assemblee nationale qu'au Senat. Mais le socialiste Jean-Pierre
Sueur, president de la commission des lois au Senat, a dirige avec
Esther Benbassa des Verts et Jacques Mezard des radicaux de gauche,
allies du PS, l'opposition a la loi, jusque y compris le recours
devant le Conseil Constitutionnel.
A l'Assemblee nationale, c'est en revanche le depute du parti
presidentielle Jacques Myard qui a engage de recours devant le Conseil,
suivi par 51 deputes UMP et douze socialistes.