SOUVENIRS DE L'ORPHELINAT ARMENIEN EN VENDOMOIS
Stephane
armenews.com
lundi 20 fevrier 2012
L'un se souvient des orphelins arméniens, en 1933, a La
Ville-aux-Clercs, l'autre a encore des contacts avec les fils de la
famille initiatrice de la fondation.
Dans notre édition du 27 décembre dernier, nous relations, a
l'occasion de la polémique suscitée par le vote de la loi réprimant
la négation des génocides, les souvenirs d'un Tourangeau, Alain
Garabedian (président des Arméniens du Centre) autour de l'orphelinat
arménien existant a La Ville-aux-Clercs ouvert en 1924. Article qui
appelait nos lecteurs a nous envoyer leurs témoignages et souvenirs...
Réagissant a la parution de cet article, André Frard, moréen,
se souvientâ~@~I : Â" En 1933, j'ai passé mon certificat d'études
avec une dizaine de jeunes Arméniens de La Ville-aux-Clercs. Une part
importante des postulants puisque nous étions environ quarante. Je ne
les fréquentais pas mais je les connaissais de vue car ils venaient
tous les jeudis après-midi a la belle saison se baigner au pont de
Villeprovert. Ils passaient devant le champ où je gardais des vaches
a Clairefontaine. Ils venaient a pied depuis La Ville-aux-Clercs
accompagnés d'un âne avec une charrette qui transportait tout
le nécessaire pour le goÃ"ter. Â" Yves Touret, de Blois, tient a
indiquer a Alain Garabedian (le président des Arméniens du Centre
qui réveillait ces souvenirs dans nos colonnes) sa proximité avec la
famille Tavitian, initiatrice de l'arrivée des garcons arméniens au
château de la Gaudinièreâ~@~I : Â" Je suis le gendre [d'un couple]
d'instituteurs de La Ville-aux-Clers, détachés au château de
La Gaudinière, et ayant participé a l'épreuve désastreuse de
l'incendie - et suis très proche de la famille Tavitian depuis ces
funestes années 1924 a nos jours.
Personnellement, par le biais de mes futurs beaux-parents, connus
a Vineuil en 1935 comme collègues de mes parents, instituteurs eux
aussi a partir de 1933, ayant vécu en totale harmonie professionnelle
(logements juxtaposés aidant) dans cette école primaire vinolienne,
j'ai, a partir de cette époque, eu l'occasion de côtoyer M. Noubar
Tavitian. Impressionnant érudit et polyglotte... De ce fait, j'ai fait
particulièrement connaissance de ses fils, Mirhan et Tavo, en même
temps que de mes futures belles-sÅ"urs et beaux frères, et nous sommes
restés très attachés [...] Par ailleurs, je suis en possession d'une
impressionnante biographie concue par feu M. Tavitian, relatant, en
plusieurs volumes, ces périodes antérieures et postérieures. Sans
doute en avez-vous eu connaissance, compte tenu du détail des faits
relatés dans la NR du 27 décembre dernier. Â"
http://www.lanouvellerepublique.fr/Loir-et-Cher/Tribu-NR/n/Contenus/Articles/2012/01/05/Souvenirs-de-l-orphelinat-armenien-en-Vendomois
Stephane
armenews.com
lundi 20 fevrier 2012
L'un se souvient des orphelins arméniens, en 1933, a La
Ville-aux-Clercs, l'autre a encore des contacts avec les fils de la
famille initiatrice de la fondation.
Dans notre édition du 27 décembre dernier, nous relations, a
l'occasion de la polémique suscitée par le vote de la loi réprimant
la négation des génocides, les souvenirs d'un Tourangeau, Alain
Garabedian (président des Arméniens du Centre) autour de l'orphelinat
arménien existant a La Ville-aux-Clercs ouvert en 1924. Article qui
appelait nos lecteurs a nous envoyer leurs témoignages et souvenirs...
Réagissant a la parution de cet article, André Frard, moréen,
se souvientâ~@~I : Â" En 1933, j'ai passé mon certificat d'études
avec une dizaine de jeunes Arméniens de La Ville-aux-Clercs. Une part
importante des postulants puisque nous étions environ quarante. Je ne
les fréquentais pas mais je les connaissais de vue car ils venaient
tous les jeudis après-midi a la belle saison se baigner au pont de
Villeprovert. Ils passaient devant le champ où je gardais des vaches
a Clairefontaine. Ils venaient a pied depuis La Ville-aux-Clercs
accompagnés d'un âne avec une charrette qui transportait tout
le nécessaire pour le goÃ"ter. Â" Yves Touret, de Blois, tient a
indiquer a Alain Garabedian (le président des Arméniens du Centre
qui réveillait ces souvenirs dans nos colonnes) sa proximité avec la
famille Tavitian, initiatrice de l'arrivée des garcons arméniens au
château de la Gaudinièreâ~@~I : Â" Je suis le gendre [d'un couple]
d'instituteurs de La Ville-aux-Clers, détachés au château de
La Gaudinière, et ayant participé a l'épreuve désastreuse de
l'incendie - et suis très proche de la famille Tavitian depuis ces
funestes années 1924 a nos jours.
Personnellement, par le biais de mes futurs beaux-parents, connus
a Vineuil en 1935 comme collègues de mes parents, instituteurs eux
aussi a partir de 1933, ayant vécu en totale harmonie professionnelle
(logements juxtaposés aidant) dans cette école primaire vinolienne,
j'ai, a partir de cette époque, eu l'occasion de côtoyer M. Noubar
Tavitian. Impressionnant érudit et polyglotte... De ce fait, j'ai fait
particulièrement connaissance de ses fils, Mirhan et Tavo, en même
temps que de mes futures belles-sÅ"urs et beaux frères, et nous sommes
restés très attachés [...] Par ailleurs, je suis en possession d'une
impressionnante biographie concue par feu M. Tavitian, relatant, en
plusieurs volumes, ces périodes antérieures et postérieures. Sans
doute en avez-vous eu connaissance, compte tenu du détail des faits
relatés dans la NR du 27 décembre dernier. Â"
http://www.lanouvellerepublique.fr/Loir-et-Cher/Tribu-NR/n/Contenus/Articles/2012/01/05/Souvenirs-de-l-orphelinat-armenien-en-Vendomois