ESTHER BENBASSA DEMENT ETRE A L'ORIGINE DU RECOURS AU CONSEIL CONSTITUTIONNEL
Ara
armenews.com
mardi 21 fevrier 2012
Nous avons recu cette mise au point de Mme Esther Benbassa :
Esther Benbassa, senatrice du Val-de-Marne et Vice-presidente de la
Commission des Lois, dement etre l'initiatrice du recours au Conseil
constitutionnel
En reponse a l'article " Francois Hollande reaffirme son soutien a
la loi Boyer ", publie ce samedi 18 fevrier, sur le site Nouvelles
d'Armenie (www.armenews.com), Esther Benbassa, senatrice du
Val-de-Marne et Vice-presidente de la Commission des Lois,
souhaiterait preciser qu'elle n'est pas a l'origine du recours au
Conseil constitutionnel.
La decision de vote contre la loi de penalisation de la contestation
des genocides reconnus par la loi a ete prise collectivement et
democratiquement par le groupe des senateurs et senatrices ecologistes
et c'est tout aussi democratiquement qu'il a ete laisse a chacun et
a chacune de se determiner, ensuite, sur la question du recours. Elle
tient a preciser qu'elle n'est, en aucune facon, l'initiatrice de ce
recours qu'elle a signe lorsqu'il lui a ete soumis comme sept autres
senateurs et senatrices du groupe ecologiste.
Elle rappelle que, dès les annees 1990, elle a ete du nombre de la
trentaine d'intellectuels francais qui ont denonce les manipulations
historiographiques d'un Bernard Lewis autour du genocide armenien et
qu'elle reste très liee aux intellectuels turcs progressistes, qui,
en Turquie, se battent pour la reconnaissance de ce genocide. En
revanche, outre qu'elle est hostile a la multiplication des lois
memorielles, elle aurait juge inopportun d'apporter son soutien a
celle-ci, d'inspiration clairement electoraliste, a trois mois de
la presidentielle.
Reponse : L'enquete que nous avons menee et qui sera publiee dans le
prochain numero de Nouvelles d'Armenie Magazine (mars2012), indique
que si madame Benbassa n'est pas a l'origine du recours au Conseil
constitutionnel, officiellement initie par Jacques Mezard du RDSE,
elle a joue un rôle plus qu'actif dans le positionnement de son
groupe au Senat contre la loi de penalisation du genocide, ainsi
que dans la participation massive de ses membres a cette procedure,
huit sur dix l'ayant signe.
Cette position entre en totale contradiction avec les engagements
constants des Verts sur la penalisation, rappele tant dans la
convention passee avec le CCAF en septembre 2008, la tribune dans
NAM de Cecile Duflot publiee en decembre 2008, et les discours de
Partick Farbiaz, delegue a l'international des Verts devant le Senat
aux diverses manifestations organisees par le CCAF pour obtenir la
ratification de la loi penalisant le genocide armenien, votee le 12
octobre 2006 par l'Assemblee nationale.
Cette volte-face des Verts, qui n'est autre qu'une trahison pure et
simple de leurs engagements publics, doit beaucoup aux convictions très
affirmees et a l'action d'Esther Benbassa, une amie de la Turquie,
qui s'est imposee dans sa formation comme une grande specialiste de
la question armenienne... A.T.
Ara
armenews.com
mardi 21 fevrier 2012
Nous avons recu cette mise au point de Mme Esther Benbassa :
Esther Benbassa, senatrice du Val-de-Marne et Vice-presidente de la
Commission des Lois, dement etre l'initiatrice du recours au Conseil
constitutionnel
En reponse a l'article " Francois Hollande reaffirme son soutien a
la loi Boyer ", publie ce samedi 18 fevrier, sur le site Nouvelles
d'Armenie (www.armenews.com), Esther Benbassa, senatrice du
Val-de-Marne et Vice-presidente de la Commission des Lois,
souhaiterait preciser qu'elle n'est pas a l'origine du recours au
Conseil constitutionnel.
La decision de vote contre la loi de penalisation de la contestation
des genocides reconnus par la loi a ete prise collectivement et
democratiquement par le groupe des senateurs et senatrices ecologistes
et c'est tout aussi democratiquement qu'il a ete laisse a chacun et
a chacune de se determiner, ensuite, sur la question du recours. Elle
tient a preciser qu'elle n'est, en aucune facon, l'initiatrice de ce
recours qu'elle a signe lorsqu'il lui a ete soumis comme sept autres
senateurs et senatrices du groupe ecologiste.
Elle rappelle que, dès les annees 1990, elle a ete du nombre de la
trentaine d'intellectuels francais qui ont denonce les manipulations
historiographiques d'un Bernard Lewis autour du genocide armenien et
qu'elle reste très liee aux intellectuels turcs progressistes, qui,
en Turquie, se battent pour la reconnaissance de ce genocide. En
revanche, outre qu'elle est hostile a la multiplication des lois
memorielles, elle aurait juge inopportun d'apporter son soutien a
celle-ci, d'inspiration clairement electoraliste, a trois mois de
la presidentielle.
Reponse : L'enquete que nous avons menee et qui sera publiee dans le
prochain numero de Nouvelles d'Armenie Magazine (mars2012), indique
que si madame Benbassa n'est pas a l'origine du recours au Conseil
constitutionnel, officiellement initie par Jacques Mezard du RDSE,
elle a joue un rôle plus qu'actif dans le positionnement de son
groupe au Senat contre la loi de penalisation du genocide, ainsi
que dans la participation massive de ses membres a cette procedure,
huit sur dix l'ayant signe.
Cette position entre en totale contradiction avec les engagements
constants des Verts sur la penalisation, rappele tant dans la
convention passee avec le CCAF en septembre 2008, la tribune dans
NAM de Cecile Duflot publiee en decembre 2008, et les discours de
Partick Farbiaz, delegue a l'international des Verts devant le Senat
aux diverses manifestations organisees par le CCAF pour obtenir la
ratification de la loi penalisant le genocide armenien, votee le 12
octobre 2006 par l'Assemblee nationale.
Cette volte-face des Verts, qui n'est autre qu'une trahison pure et
simple de leurs engagements publics, doit beaucoup aux convictions très
affirmees et a l'action d'Esther Benbassa, une amie de la Turquie,
qui s'est imposee dans sa formation comme une grande specialiste de
la question armenienne... A.T.