TURQUIE
Turquie/constitution : Bartholomée Ier refuse une citoyenneté de second rang
Le patriarche oecuménique de Constantinople Bartholomée Ier, chef
spirituel de l'Eglise orthodoxe, a refusé une citoyenneté de second
rang pour les membres de sa communauté lors d'une réunion inédite
lundi au Parlement turc consacrée à préparer une nouvelle
Constitution.
`Nous ne voulons pas être des citoyens de second classe. Les minorités
ont malheureusement été victimes jusqu'à présent d'injustices. Mais
cela commence à changer`, a-t-il dit, cité par l'agence Anatolie, au
sortir d'une réunion sans précédent lors de laquelle il a été consulté
sur la place des minorités religieuses dans la nouvelle loi
fondamentale.
Le patriarche avait accepté une invitation d'une commission ad hoc de
l'Assemblée turque et a indiqué avoir `expliqué ses opinions`.
`Nous souhaitons que le nouveau texte nous représente tous (...) Nous
ne voulons rien de plus que d'être égaux`, a dit le patriarche, se
félicitant de cette rencontre où il a remis aux députés une liste de
revendications de sa communauté.
Un responsable représentant la communauté syriaque a également été
entendu lundi et les communautés arménienne et juive devaient aussi
être consultées.
Le gouvernement islamo-conservateur turc s'est fixé pour objectif de
rédiger une nouvelle Constitution d'ici la mi-2012. Mais les travaux
avancent lentement et la rédaction de la nouvelle loi fondamentale,
pour remplacer celle héritée du coup d'Etat militaire de 1980,
pourrait ne pas intervenir cette année.
Malgré certaines ouvertures en faveur des minorités religieuses, des
différends subsistent.
L'Union européenne, à laquelle la Turquie souhaite adhérer, réclame la
réouverture du séminaire orthodoxe de Halki, à Istanbul, fermé depuis
1971.
dimanche 26 février 2012,
Stéphane ©armenews.com
Turquie/constitution : Bartholomée Ier refuse une citoyenneté de second rang
Le patriarche oecuménique de Constantinople Bartholomée Ier, chef
spirituel de l'Eglise orthodoxe, a refusé une citoyenneté de second
rang pour les membres de sa communauté lors d'une réunion inédite
lundi au Parlement turc consacrée à préparer une nouvelle
Constitution.
`Nous ne voulons pas être des citoyens de second classe. Les minorités
ont malheureusement été victimes jusqu'à présent d'injustices. Mais
cela commence à changer`, a-t-il dit, cité par l'agence Anatolie, au
sortir d'une réunion sans précédent lors de laquelle il a été consulté
sur la place des minorités religieuses dans la nouvelle loi
fondamentale.
Le patriarche avait accepté une invitation d'une commission ad hoc de
l'Assemblée turque et a indiqué avoir `expliqué ses opinions`.
`Nous souhaitons que le nouveau texte nous représente tous (...) Nous
ne voulons rien de plus que d'être égaux`, a dit le patriarche, se
félicitant de cette rencontre où il a remis aux députés une liste de
revendications de sa communauté.
Un responsable représentant la communauté syriaque a également été
entendu lundi et les communautés arménienne et juive devaient aussi
être consultées.
Le gouvernement islamo-conservateur turc s'est fixé pour objectif de
rédiger une nouvelle Constitution d'ici la mi-2012. Mais les travaux
avancent lentement et la rédaction de la nouvelle loi fondamentale,
pour remplacer celle héritée du coup d'Etat militaire de 1980,
pourrait ne pas intervenir cette année.
Malgré certaines ouvertures en faveur des minorités religieuses, des
différends subsistent.
L'Union européenne, à laquelle la Turquie souhaite adhérer, réclame la
réouverture du séminaire orthodoxe de Halki, à Istanbul, fermé depuis
1971.
dimanche 26 février 2012,
Stéphane ©armenews.com