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Mensonges, propagande et désinformation de l'Azerbaïdjian

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    HAUT-KARABAKH - KHODJALOU - PREUVES
    Mensonges, propagande et désinformation de l'Azerbaïdjian


    Dossier : Alors qu'une campagne internationale, touchant 35 pays,
    orchestrée par l'Azerbaïdjan et ses officines à l'étranger tentent de
    sensibiliser les populations sur la tragédie de Khodjalou, un document
    d'une importance capitale vient d'être publié, prouvant les
    falsifications grossières d'un état belliqueux.

    Publiée le 24 février sur Youtube, le document en deux parties
    intitulé « Entre la faim et le feu : le pouvoir au détriment de la vie
    », démontre par l'image et les témoignages des preuves convaincantes
    sur les activités criminelles de l'élite politique de Bakou,
    conduisant au chaos la ville de Khodjalou et celle d'Aghdam.

    A l'instar de Aghet, le documentaire fait la lumière sur la
    désinformation orchestrée par l'Azerbaïdjan. Une source de
    renseignements inestimables qui va à l'encontre des affirmations de
    Bakou. La communauté internationale appréciera les allégations
    mensongères qui se répandent autour de la planète.

    Gilbert Béguian a traduit pour Armenews le contenu du documentaire de
    Panorama.am TV (ci-dessous)


    Khodjalou. Chronique d'une Mise en Scène Improvisée et d'une Falsification

    `L'hiver de 1992 la capitale de la République du Haut-Karabagh,
    Stepanakert et ses environs, sont soumis à un blocus intégral des
    transports, une catastrophe humanitaire menace : manque de nourriture,
    manque d'eau, de médicaments et de chauffage.

    L'Azerbaïdjan attaque et terrorise la ville tous les jours, employant
    des armements interdits. La ville de Khodjalou est l'un des six postes
    de pilonnage et possède le seul aéroport du Karabagh.

    Supprimer ce poste de pilonnage et sécuriser l'accès à l'aéroport,
    c'est ouvrir une brèche dans le blocus, et la seule façon de
    soustraire à la menace d'extermination physique 85 000 civils. La
    (journaliste russe et ) défenseuse des droits de l'homme Angélika
    Tchétchina témoigne de ces événements : `j'étais à Stépanakert du 21
    janvier au 25, la ville est encore sans électricité, il n'y a pas
    d'eau, c'est si difficile d'obtenir de l'eau qu'on avait honte de
    boire du thé, et il n'y avait rien qu'on puisse obtenir avec ses
    tickets d'alimentation. Il y avait des cas de gonflement abdominal Ã
    cause de la faim dans la ville. Stépanakert me rappelle la chronique
    de Leningrad pendant le blocus`. L'opération militaire pour détruire
    les postes de tir de Khodjalou a été lancée le 26 février.

    Un corridor de sécurité était laissé ouvert pour emmener les civils au
    dehors. Les autorités de Khodjalou ont été informées à l'avance à la
    fois de l'imminence de l'opération et du corridor. Un habitant de
    Khodjalou, Salman Abassov, atteste : « Quelques jours à l'avance, les
    Arméniens nous informèrent par radio qu'ils allaient capturer la
    ville, et ils nous ont demandé de la quitter. Nous n'avons reçu aucune
    assistance. De plus, quand il a été possible de laisser les femmes,
    les enfants et les vieillards quitter la ville, ils nous ont convaincu
    de ne pas le faire. Pour quelle raison se sont-ils joué de nous,
    pourquoi nos enfants sont-ils morts et qui sera tenu responsable pour
    cela ?`

    L'ex maire de Khodjalou, actuellement membre du parlement
    azerbaïdjanais Elman Mamadov dit : `nous connaissions parfaitement
    l'existence de ce corridor laissé aux civils pour sortir.`

    L'ex-président de l'Azerbaïdjan Ayias Moutalibov dit : `les
    Arméniens ont en fait laissé le corridor que les gens pouvaient
    prendre pour sortir.`

    Le journaliste azerbaïdjanais Enulah Fatuliev dit : `j'ai parlé à des
    centaines de réfugiés, qui objectaient que le corridor était là et
    qu'ils étaient encore en vie du fait que ce corridor existait.`

    Alors pourquoi les autorités azerbaïdjanaises n'ont-elles pas évacué
    les civils ? Elles avaient pourtant été informées à l'avance de
    l'opération en préparation.

    L'ex-maire de Khodjalou Elman Mamadov dit : « Le 25 février, à 20:30H
    un message est arrivé disant que des tanks ennemis et des véhicules
    blindés prenaient des positions offensives autour de la ville. J'ai
    demandé qu'on nous envoie des hélicoptères en sorte que nous puissions
    évacuer les vieux, les femmes et les enfants. L'assistance n'est
    jamais arrivée. `

    Ramiz Fataliyev, président du comité d'enquête sur les événements de Khodjalou :

    « Le 22 février, une réunion du Conseil National de Sécurité s'est
    tenue, à laquelle assistaient le président, le président du KGB et
    d'autres. La décision a été prise de ne pas évacuer les gens de
    Khodjalou `.

    L'opération militaire était terminée le matin du 26 février. Les
    civils encore présents à Khodjalou furent transportées à Stépanakert.
    Ils étaient dans les conditions réelles d'une famine. On leur a fourni
    un lieu où se loger, du ravitaillement et des vêtements chauds. Le
    centre du Mémorial des Droits de l'Homme atteste : `selon les
    informations reçues des deux parties, au 28 mars 1992, plus de 700
    captifs civils de Khodjalou, arrêtés à la fois dans la ville et sur
    leur parcours en direction d'Aghdam ont été remis à la partie
    azerbaïdjanaise. Pour la plupart, c'étaient des femmes et des
    enfants`. Le même jour, alors que la partie arménienne, sans aucune
    condition préalable, rendait à l'Azerbaïdjan des centaines de civils,
    à Bakou, les films de douzaines de corps allongés de façon éparse sur
    le sol étaient projetés. Il a été prétendu que les images avaient été
    prises près d'Aghdam, mais aussi bien avant l'opération qu'après
    l'opération, le territoire était sous l'entier contrôle des forces
    azerbaïdjanaises. Qui sont ces gens et où ont-ils été tués, si selon
    la partie azerbaïdjanaise, les corps ont été mitraillés dans le
    territoire sous contrôle azerbaïdjanais, que les forces arméniennes
    n'ont pu approcher jusqu'Ã 1993.

    Arif Yunusov, avocat des Droits de l'homme azerbaïdjanais : « La
    ville et ses habitants ont été délibérément sacrifiés pour un but
    politique : empêcher le Front du Peuple d'Azerbaïdjan d'accéder au
    pouvoir. ` Dans une entrevue avec un correspondant de la TV
    azerbaïdjanaise, le président du Conseil Suprême de l'Azerbaïdjan,
    Yakup Mamedov déclara qu'il était bien au courant de qui avait causé
    la tragédie de Khodjalou, il l'a sur la conscience. Et ce n'était pas
    la partie arménienne.

    Le 2 avril 1992, dans une entrevue avec le journal Independant
    Newspaper, le premier président d'Azerbaïdjan Ayias Mutalibov a
    déclaré : « tout était arrangé pour obtenir ma démission. Il y avait
    une force agissant pour discréditer le président`.

    La tragédie d'Aghdam, tout comme les autres crimes commis par les
    politiques d'Azerbaïdjan pour des luttes de pouvoir, reste impunie
    jusqu'à aujourd'hui. C'est exactement dans l'objectif d'éviter la
    punition pour ce qui a été fait, que les autorités d'Azerbaïdjan
    résistent à toute tentative d'enquête approfondie sur ces événements
    qui se passèrent en 1992 près d'Aghdam.

    Elman Mamadov, maire de la ville de Khodjalou : ` Nous ne savons pas Ã
    qui attribuer cette atrocité ; nous ne savons pas à qui l'histoire
    attribuera la culpabilité de ces actes...`.

    Une Interview témoignage de Serge Sarkissian


    En l'an 2000, Thomas de Wall, intervenant sénior dans le programme
    Russie -Eurasie, avait eu un long entretien avec Serge Sarkissian,
    alors Ministre de la Défense, sur les événements de Khodjalou, devenus
    une tragédie nationale. Tom de Wall rappelle ainsi que l'actuel
    Président de l'Arménie lui avait dit que`beaucoup de choses ont été
    exagérées`, sans nier que les Arméniens avaient aussi tués des civils
    Azerbaïdjanais. Sarkissian dit par ailleurs, que` nous devons aussi
    tenir compte que, parmi ces garçons il y avait des gens qui avaient
    fui [les pogroms anti-arméniens] Bakou et Soumgaït.`.

    Serge Sarkissian rappelle également qu' il avait de nombreux amis
    azerbaïdjanais du Haut-Karabakh, mais estime que le conflit avec
    l'Azerbaïdjan était devenu inévitable. Il parle de ses bonnes
    relations avec les responsables azerbaïdjanais, Safar Abiev et Ramil
    Usubov, mais nie que la Russie ait donné une aide militaire vitale Ã
    l'Arménie. l'Azerbaïdjan ayant reçu beaucoup plus d'armes de la Russie
    que les Arméniens.

    Propagande Azérie à l'oeuvre

    A Istanbul, les murs de la ville et les transports en commun sont
    couverts d'affiches annonçant « ¨Ne restez pas sans voix face au
    mensonge arménien », pendant qu'une exposition photographique veut
    démontrer la responsabilité arménienne reposant sur des photos hors
    contexte. Même stratégie à New York et Washington, appuyée par une
    campagne de presse dans les éditions nationales du New York Times et
    du Washington Post titrant : « Khodjali : une tragédie humaine contre
    l'Azerbaïdjan »

    La France n'échappe pas à l'attaque en règle azérie. à Paris, un
    groupement a visité plusieurs quartiers tracts à l'appui, tandis qu'Ã
    Strasbourg ils étaient environ 400 place Kléber à manifester contre
    l'Arménie.


    Selon les médias azéris, un correspondant de la chaîne de télévision
    France 24, aurait réalisé un reportage couvrant la version
    azerbaïdjanaise des événements de Khodjalou. Interrogé par l'agence de
    presse Panorama.am, Philippe de Nasser, directeur adjoint du canal
    d'information en langue française, a démenti qu'un quelconque projet
    de la sorte était dans les cartons. « Je confirme que nous n'avons pas
    du tout ce type de projet », a-t-il affirmé à Panorama.am, réfutant la
    désinformation de la propagande azerbaïdjanaise. Selon nos
    investigations, France 24 a supprimé une page de son site datant du 24
    février selon laquelle le journaliste indépendant Régis Genté aurait
    réalisé un reportage intitulé : « Massacre de Khodjali : 20 après, le
    spectre d'une nouvelle guerre ? »

    http://www.france24.com/fr/20120224-caucase-azerbaidjan-armenie-karabagh-khodjali-massacre-guerre

    Les dernières Nouvelles d'Alsace, en date du 24 février, font état des
    pertes humaines de Khodjali : « Au total, 613 civils ont été
    assassinés dont 106 femmes, 83 enfants et 70 personnes âgées. 1 275
    personnes civiles ont été faites prisonnières. Avant Srebrenica, le
    monde a donc assisté au massacre de la population de Khodjali »,
    détaille-t-on auprès de la représentation permanente de l'Azerbaïdjan
    auprès du Conseil de l'Europe qui parle de Khodjali comme de la «
    Srebrenica du Caucase », alors que les Arméniens ont toujours argué de
    leur côté que des militaires se dissimulaient parmi les populations
    non combattantes.

    « L'Union Parlementaire de l'Organisation de la Coopération Islamique
    (UP OCI), qui vient d'achever son travail en Indonésie, a appelé les
    parlements des pays-membres de l'Union (51 nations) d'initier, Ã
    partir de 2012 (20e anniversaire de la tragédie), la reconnaissance
    internationale en tant que génocide d'un massacre de la population
    civile de la ville azerbaïdjanaise de Khodjali, commis par les
    formations armées arméniennes le 26 février 1992. », indique-t-on de
    source azerbaïdjanaise...

    En janvier 2010, Vladimir Poutine avait dit qu'il ne fallait pas lier
    la normalisation turco-arménienne à la résolution du problème du
    Karabakh. « Les deux problèmes sont compliqués en soi et je ne juge
    pas opportun de les mettre dans un paquet », avait-il déclaré devant
    la presse à l'issue d'un entretien avec son homologue turc Recep
    Tayyip Erdogan. « Si on décide de les traiter en bloc, on ne fera que
    retarder leur règlement », avait-il poursuivi.

    Faux et falsifications sans précédent - ICI

    Jean Eckian

    dimanche 26 février 2012,
    Jean Eckian ©armenews.com

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