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Même pauvres les Arméniens fêtent Noël

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    SOCIÉTÉ
    Même pauvres les Arméniens fêtent Noël


    Arméniens, demandeurs d'asile, Tigrane et Marine sont logés par une
    association à Lomme, dans un hôtel, avec leurs deux enfants. Malgré
    des conditions de vie difficiles, ils ont tenu, hier, à fêter le Noël
    orthodoxe avec leurs amis dans une ambiance chaleureuse, entre espoirs
    et souvenirs.

    Par Sophie Lefèvre

    La Voix du Nord

    Des dattes, des abricots, des gteaux aux couches multiples et
    moelleuses, une fontaine de bonbons, des fruits, du vin rouge... La
    table est couverte. Pourtant, Tigran s'excuse dans son allemand
    parfait : « J'ai honte de vous recevoir comme ça. C'est si petit.
    Normalement, il aurait dû y avoir du riz, des légumes, du poisson, de
    la place pour danser, des chants ! Vraiment, j'aurais aimé faire
    plus... » Sa femme, Marine et lui ont pourtant réussi un tour de force
    : transformer leur minuscule chambre d'hôtel en table festive. « Moi,
    j'adore cuisiner pour mon mari, mes enfants, mais ici on ne peut pas,
    on n'est pas équipés. Je vais parfois chez des amis qui me prêtent
    leur cuisine. C'est comme ça que j'ai pu faire ces gteaux. Mais les
    vrais sont plus gros et se coupent en douze parts pour chaque mois de
    l'année. » Géorgiens d'origine arménienne, Oksana, 30 ans, et son mari
    Gerbert, invités pour l'occasion, s'assoient sans façon sur le lit.
    Demandeuse d'asile arrivée il y a deux ans et demi en France, la jeune
    femme raconte, en français : « On s'est rencontrés au local d'une
    association, on est devenus amis. On a vécu un peu la même chose. »
    Mère de trois enfants de 12, 10 et 8 ans, Oksana a connu : la Croix
    Rouge, le Secours catholique, la rue, tout ça en famille, avant d'être
    logée dans un hôtel à Tourcoing.

    Tigran et Marine, eux, sont arrivés il y a dix mois : « On est à
    l'hôtel depuis trois, quatre mois. Avant on a dormi avec nos enfants
    dans un garage puis dans la voiture, à l'hôpital, se souvient Marine,
    elle aussi en allemand, en disant que c'était très difficile. « J'ai
    été opérée d'un kyste, je ne pouvais même plus prendre le métro. »
    Avant, ils ont passé cinq ans en Allemagne. « Nos enfants parlent
    allemand et déjà français ! » Les enfants. La fierté des quatre
    parents ; les visages sourient soudain. Oui, leurs petits vont tous à
    l'école à Lille, ils se débrouillent bien. Les tensions en Géorgie,
    les pressions politiques subies par Tigran en Arménie semblent loin
    d'un coup. On ouvre une bouteille : « Le jour de Noël, on ne doit
    boire que du vin rouge. » Les verres tintent, les plats commencent à
    tourner, on montre des photos d'amis restés en Allemagne.

    Pour lire la suite cliquer sur le lien ci-dessous

    dimanche 8 janvier 2012,
    Jean Eckian ©armenews.com


    D´autres informations disponibles : sur La Voix du Nord

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