ALLEMAGNE
Le président du Sénat français réservé sur le texte sur le génocide arménien
Le président du Sénat français Jean-Pierre Bel s'est montré réservé
jeudi sur la proposition de loi de la droite sanctionnant en France la
négation de tous les génocides, dont celui des Arméniens de 1915.
`Je suis de moins en moins favorable aux lois mémorielles`, a-t-il
dit, répondant à une question sur sa position sur ce projet qui doit
être examiné le 23 janvier par le Sénat. Mais, `le président du Sénat
a un privilège extraordinaire, il n'est pas obligé de voter`, a-t-il
dit devant des journalistes français, lors de sa première visite à
l'étranger, en Allemagne.
M. Bel, premier président socialiste de l'histoire du Sénat, a
expliqué être `inquiet de l'évolution des relations de la France avec
la Turquie à un moment où on aurait bien besoin de se rapprocher de ce
pays`.
Mercredi, le chef de file des sénateurs de gauche avait indiqué qu'une
majorité d'entre eux voteraient le 23 janvier la proposition de loi de
la droite sanctionnant en France la négation de tous les génocides.
Une majorité de droite étant également acquise au texte, soutenu par
le président Nicolas Sarkozy, la proposition de loi devrait être
adoptée sans amendement par le Sénat et donc définitivement par le
Parlement français.
Le texte, déjà adopté par les députés le 22 décembre, prévoit de punir
d'un an de prison et 45.000 euros d'amende la négation d'un génocide
reconnu par la loi française.
Une proposition de loi socialiste pénalisant la contestation du
génocide arménien avait été votée le 12 octobre 2006 par l'Assemblée
nationale, mais avait été rejetée le 4 mai 2011 par le Sénat, alors à
majorité de droite et aujourd'hui passé à gauche.
La Turquie réfute le terme de génocide, même si elle reconnaît que des
massacres ont été commis et que quelque 500.000 Arméniens ont péri en
Anatolie entre 1915 et 1917, les Arméniens évoquant 1,5 million de
morts.
dimanche 15 janvier 2012,
Stéphane ©armenews.com
Le président du Sénat français réservé sur le texte sur le génocide arménien
Le président du Sénat français Jean-Pierre Bel s'est montré réservé
jeudi sur la proposition de loi de la droite sanctionnant en France la
négation de tous les génocides, dont celui des Arméniens de 1915.
`Je suis de moins en moins favorable aux lois mémorielles`, a-t-il
dit, répondant à une question sur sa position sur ce projet qui doit
être examiné le 23 janvier par le Sénat. Mais, `le président du Sénat
a un privilège extraordinaire, il n'est pas obligé de voter`, a-t-il
dit devant des journalistes français, lors de sa première visite à
l'étranger, en Allemagne.
M. Bel, premier président socialiste de l'histoire du Sénat, a
expliqué être `inquiet de l'évolution des relations de la France avec
la Turquie à un moment où on aurait bien besoin de se rapprocher de ce
pays`.
Mercredi, le chef de file des sénateurs de gauche avait indiqué qu'une
majorité d'entre eux voteraient le 23 janvier la proposition de loi de
la droite sanctionnant en France la négation de tous les génocides.
Une majorité de droite étant également acquise au texte, soutenu par
le président Nicolas Sarkozy, la proposition de loi devrait être
adoptée sans amendement par le Sénat et donc définitivement par le
Parlement français.
Le texte, déjà adopté par les députés le 22 décembre, prévoit de punir
d'un an de prison et 45.000 euros d'amende la négation d'un génocide
reconnu par la loi française.
Une proposition de loi socialiste pénalisant la contestation du
génocide arménien avait été votée le 12 octobre 2006 par l'Assemblée
nationale, mais avait été rejetée le 4 mai 2011 par le Sénat, alors à
majorité de droite et aujourd'hui passé à gauche.
La Turquie réfute le terme de génocide, même si elle reconnaît que des
massacres ont été commis et que quelque 500.000 Arméniens ont péri en
Anatolie entre 1915 et 1917, les Arméniens évoquant 1,5 million de
morts.
dimanche 15 janvier 2012,
Stéphane ©armenews.com