FRANCE
Lois sur les génocides : Paris s'attend à une deuxième vague de
rétorsions turque
Le ministre des Affaires étrangères, Alain Juppé, a expliqué mardi
qu'il s'attendait à une `deuxième vague` de mesures de rétorsion de la
Turquie, avec le vote prévu le 23 janvier au Sénat d'une loi
sanctionnant la négation du génocide arménien de 1915.
L'Assemblée nationale avait adopté le 22 décembre cette proposition de
loi, qui prévoit de punir d'un an de prison et 45.000 euros d'amende
la négation d'un génocide reconnu par la loi française.
Ce vote des députés avait entraîné le gel par la Turquie de sa
coopération politique et militaire avec la France.
`J'étais dans mon rôle en signalant les inconvénients -le mot est
faible- d'une telle initiative`, a rappelé M. Juppé, qui avait marqué
son hostilité à cette proposition de loi parlementaire, lors d'une
audition devant la commission des Affaires étrangères.
`Il faut maintenant gérer la situation. Ce n'est pas fini, parce qu'on
va avoir une deuxième vague, avec le vote du Sénat dans quelques
jours. Les Turcs ont réagi comme il fallait s'y attendre. Je leur
avais demandé de ne pas surréagir, ils ont surréagi, je le dis en
toute sérénité. Il y a eu de la vaisselle cassée, c'est le rôle des
diplomates de recoller les morceaux`, a-t-il ajouté.
Le vote du texte par une large majorité de députés de gauche et de
droite avait été encouragé par le président Nicolas Sarkozy, accusé de
vouloir s'attirer la sympathie des quelque 500.000 Français d'origine
arménienne à l'approche de l'élection présidentielle.
La Turquie réfute le terme de génocide, même si elle reconnaît que des
massacres ont été commis et que quelque 500.000 Arméniens ont péri en
Anatolie entre 1915 et 1917, les Arméniens évoquant 1,5 million de
morts.
samedi 14 janvier 2012,
Stéphane ©armenews.com
Lois sur les génocides : Paris s'attend à une deuxième vague de
rétorsions turque
Le ministre des Affaires étrangères, Alain Juppé, a expliqué mardi
qu'il s'attendait à une `deuxième vague` de mesures de rétorsion de la
Turquie, avec le vote prévu le 23 janvier au Sénat d'une loi
sanctionnant la négation du génocide arménien de 1915.
L'Assemblée nationale avait adopté le 22 décembre cette proposition de
loi, qui prévoit de punir d'un an de prison et 45.000 euros d'amende
la négation d'un génocide reconnu par la loi française.
Ce vote des députés avait entraîné le gel par la Turquie de sa
coopération politique et militaire avec la France.
`J'étais dans mon rôle en signalant les inconvénients -le mot est
faible- d'une telle initiative`, a rappelé M. Juppé, qui avait marqué
son hostilité à cette proposition de loi parlementaire, lors d'une
audition devant la commission des Affaires étrangères.
`Il faut maintenant gérer la situation. Ce n'est pas fini, parce qu'on
va avoir une deuxième vague, avec le vote du Sénat dans quelques
jours. Les Turcs ont réagi comme il fallait s'y attendre. Je leur
avais demandé de ne pas surréagir, ils ont surréagi, je le dis en
toute sérénité. Il y a eu de la vaisselle cassée, c'est le rôle des
diplomates de recoller les morceaux`, a-t-il ajouté.
Le vote du texte par une large majorité de députés de gauche et de
droite avait été encouragé par le président Nicolas Sarkozy, accusé de
vouloir s'attirer la sympathie des quelque 500.000 Français d'origine
arménienne à l'approche de l'élection présidentielle.
La Turquie réfute le terme de génocide, même si elle reconnaît que des
massacres ont été commis et que quelque 500.000 Arméniens ont péri en
Anatolie entre 1915 et 1917, les Arméniens évoquant 1,5 million de
morts.
samedi 14 janvier 2012,
Stéphane ©armenews.com