LOI DE PENALISATION
Jean Daniel remet une nouvelle couche négationniste dans « Le Nouvel
Observateur »
il remet en doute le caractère intentionnel du génocide arménien
Et il remet ça ! Après son éditorial de la semaine dernier dans « Le
Nouvel Observateur » dans lequel il avait nié le génocide arménien par
défaut à ses yeux « d'intention d'extermination de tout un peuple »,
Jean Daniel revient une nouvelle fois à la charge.
Dans l'éditorial de l'hebdomadaire (daté du 12 janvier N° 2462), Jean
Daniel enfonce son clou du négationnisme. Il écrit « (...) Pierre
Vidal-Naquet n'a jamais donné son accord à la promulgation d'une loi
-la loi Gayssot- pénalisant toute négation du génocide des juifs par
les nazis. Surpris, je lui ai demandé à l'époque les raisons. C'est
précisément, m'a-t-il répondu, parce que je suis arrivé librement à
prouver de façon incontestable la réalité du génocide que je n'ai pas
besoin de la garantie que pourrait en donner un Etat. Il ajoutait que
cette loi en préfigurait d'autres puisque la qualification de génocide
allait être revendiquée par les victimes de bien d'autres massacres.
Or c'est l'intention d'extermination de tout un peuple qui définit le
crime de génocide. Y avait-il dans les crimes horribles perpétrés par
les Turcs en 1915 contre les Arméniens une intention d'extermination ?
Plusieurs colloques internationaux ont eu lieu sur ce point, et
l'unanimité des historiens n'a pu se faire. Même si l'on devait juger
qu'il s'agissait d'un génocide, j'estimerais, avec Pierre Vidal-Naquet
et contre Bernard-Henri Lévy et certains de ses amis, qu'une loi
condamnant sa négation serait inopportune. J'ajouterai ceci, qui
m'importe : je trouve injurieux que l'on puisse déduire de ma position
dans ce débat la moindre insensibilité, la moindre indifférence, le
moindre manque de solidarité avec les Arméniens jadis massacrés et
aujourd'hui souvent persécutés. C'est tout le contraire. ».
Jean Daniel est un négationniste. Il n'y a plus de doute. Car
contrairement à ses affirmations, le génocide arménien a été qualifié
comme tel par un très grand nombre d'historiens et des Etats. Faut-il
l'unanimité des historiens pour dire qu'un génocide est un génocide ?
D'autant plus que la Turquie paie des dizaines d'historiens pour semer
le doute sur le caractère génocidaire des crimes de 1915. Jean Daniel
est tombé dans le piège de la propagande de l'Etat turc. Vite, la loi
de pénalisation pour protéger la vérité et la dignité humaine contre
les assauts d'un négationnisme d'Etat international qui met tous ses
moyens au service de sa sale entreprise et qui visiblement atteint ses
cibles et fait des émules, jusqu'à la direction du Nouvel Obs. Triste.
Krikor Amirzayan
samedi 14 janvier 2012,
Krikor Amirzayan ©armenews.com
Jean Daniel remet une nouvelle couche négationniste dans « Le Nouvel
Observateur »
il remet en doute le caractère intentionnel du génocide arménien
Et il remet ça ! Après son éditorial de la semaine dernier dans « Le
Nouvel Observateur » dans lequel il avait nié le génocide arménien par
défaut à ses yeux « d'intention d'extermination de tout un peuple »,
Jean Daniel revient une nouvelle fois à la charge.
Dans l'éditorial de l'hebdomadaire (daté du 12 janvier N° 2462), Jean
Daniel enfonce son clou du négationnisme. Il écrit « (...) Pierre
Vidal-Naquet n'a jamais donné son accord à la promulgation d'une loi
-la loi Gayssot- pénalisant toute négation du génocide des juifs par
les nazis. Surpris, je lui ai demandé à l'époque les raisons. C'est
précisément, m'a-t-il répondu, parce que je suis arrivé librement à
prouver de façon incontestable la réalité du génocide que je n'ai pas
besoin de la garantie que pourrait en donner un Etat. Il ajoutait que
cette loi en préfigurait d'autres puisque la qualification de génocide
allait être revendiquée par les victimes de bien d'autres massacres.
Or c'est l'intention d'extermination de tout un peuple qui définit le
crime de génocide. Y avait-il dans les crimes horribles perpétrés par
les Turcs en 1915 contre les Arméniens une intention d'extermination ?
Plusieurs colloques internationaux ont eu lieu sur ce point, et
l'unanimité des historiens n'a pu se faire. Même si l'on devait juger
qu'il s'agissait d'un génocide, j'estimerais, avec Pierre Vidal-Naquet
et contre Bernard-Henri Lévy et certains de ses amis, qu'une loi
condamnant sa négation serait inopportune. J'ajouterai ceci, qui
m'importe : je trouve injurieux que l'on puisse déduire de ma position
dans ce débat la moindre insensibilité, la moindre indifférence, le
moindre manque de solidarité avec les Arméniens jadis massacrés et
aujourd'hui souvent persécutés. C'est tout le contraire. ».
Jean Daniel est un négationniste. Il n'y a plus de doute. Car
contrairement à ses affirmations, le génocide arménien a été qualifié
comme tel par un très grand nombre d'historiens et des Etats. Faut-il
l'unanimité des historiens pour dire qu'un génocide est un génocide ?
D'autant plus que la Turquie paie des dizaines d'historiens pour semer
le doute sur le caractère génocidaire des crimes de 1915. Jean Daniel
est tombé dans le piège de la propagande de l'Etat turc. Vite, la loi
de pénalisation pour protéger la vérité et la dignité humaine contre
les assauts d'un négationnisme d'Etat international qui met tous ses
moyens au service de sa sale entreprise et qui visiblement atteint ses
cibles et fait des émules, jusqu'à la direction du Nouvel Obs. Triste.
Krikor Amirzayan
samedi 14 janvier 2012,
Krikor Amirzayan ©armenews.com