ERDOGAN N'A FAIT QU'EXPRIMER UNE EXIGENCE HISTORIQUE DES ALGERIENS (FLN)
Stephane
armenews.com
lundi 16 janvier 2012
Le Premier ministre turc Recep Tayyip Erdgogan qui a accuse la
France d'avoir perpetre un genocide en Algerie n'a fait qu'exprimer
"une exigence historique" de l'Algerie, a estime le porte-parole du
Front de liberation nationale (FLN, au pouvoir) Kassa Aïssa.
"M. Erdogan n'a fait qu'exprimer a sa manière une exigence historique
des Algeriens en reponse a l'adoption par l'assemblee nationale
francaise d'un texte de loi reprimant la negation du genocide
armenien", a declare M. Aissi a l'AFP.
M. Erdogan a accuse vendredi le president francais Nicolas Sarkozy
de jouer sur "la haine du musulman et du Turc" et la France d'avoir
commis un genocide en Algerie en reaction au vote en France d'un
texte de loi reprimant la negation du genocide armenien.
"On estime que 15% de la population algerienne a ete massacree par
les Francais a partir de 1945. Il s'agit d'un genocide", a-t-il
declare, faisant reference aux violences commises lors du processus
d'independance de l'Algerie de la domination francaise, entre 1945
et 1962.
"Le FLN n'a jamais cesse de reclamer la reconnaissance par la France
de ses crimes commis durant la colonisation ", a ajoute le porte-parole
du FLN.
"La France a reconnu le genocide armenien, pourquoi ne fait-elle pas
autant pour le genocide algerien ?", s'est demande le responsable du
FLN, qui a mene la guerre d'independance contre la france (1954-1962).
Le FLN, qui fait partie de la coalition au pouvoir aux côtes du
Rassemblement national democratique (RND) du Premier ministre Ahmed
Ouyahia et du Mouvement pour la societe de la paix (MSP, islamiste)
reclame regulièrement une repentance ou des excuses de la part de
la France.
Le ministre francais des Affaires etrangères Alain Juppe avait declare
en juin lors d'une visite en Algerie que les Francais "n'etaient
pas encore prets" a la repentance et appele a ne "pas ressasser
indefiniment" le passe colonial.
Lors d'une visite en Algerie en decembre 2007, le president francais
Nicolas Sarkozy avait fermement denonce le système colonial "injuste
par nature". Mais il avait refuse toute idee de "repentance", estimant
qu'il s'agissait d'une forme de "haine de soi" et de "denigrement"
de son pays.
Stephane
armenews.com
lundi 16 janvier 2012
Le Premier ministre turc Recep Tayyip Erdgogan qui a accuse la
France d'avoir perpetre un genocide en Algerie n'a fait qu'exprimer
"une exigence historique" de l'Algerie, a estime le porte-parole du
Front de liberation nationale (FLN, au pouvoir) Kassa Aïssa.
"M. Erdogan n'a fait qu'exprimer a sa manière une exigence historique
des Algeriens en reponse a l'adoption par l'assemblee nationale
francaise d'un texte de loi reprimant la negation du genocide
armenien", a declare M. Aissi a l'AFP.
M. Erdogan a accuse vendredi le president francais Nicolas Sarkozy
de jouer sur "la haine du musulman et du Turc" et la France d'avoir
commis un genocide en Algerie en reaction au vote en France d'un
texte de loi reprimant la negation du genocide armenien.
"On estime que 15% de la population algerienne a ete massacree par
les Francais a partir de 1945. Il s'agit d'un genocide", a-t-il
declare, faisant reference aux violences commises lors du processus
d'independance de l'Algerie de la domination francaise, entre 1945
et 1962.
"Le FLN n'a jamais cesse de reclamer la reconnaissance par la France
de ses crimes commis durant la colonisation ", a ajoute le porte-parole
du FLN.
"La France a reconnu le genocide armenien, pourquoi ne fait-elle pas
autant pour le genocide algerien ?", s'est demande le responsable du
FLN, qui a mene la guerre d'independance contre la france (1954-1962).
Le FLN, qui fait partie de la coalition au pouvoir aux côtes du
Rassemblement national democratique (RND) du Premier ministre Ahmed
Ouyahia et du Mouvement pour la societe de la paix (MSP, islamiste)
reclame regulièrement une repentance ou des excuses de la part de
la France.
Le ministre francais des Affaires etrangères Alain Juppe avait declare
en juin lors d'une visite en Algerie que les Francais "n'etaient
pas encore prets" a la repentance et appele a ne "pas ressasser
indefiniment" le passe colonial.
Lors d'une visite en Algerie en decembre 2007, le president francais
Nicolas Sarkozy avait fermement denonce le système colonial "injuste
par nature". Mais il avait refuse toute idee de "repentance", estimant
qu'il s'agissait d'une forme de "haine de soi" et de "denigrement"
de son pays.