LOI SUR LE GENOCIDE ARMENIEN : "UNE FAUTE" SELON FRANCOIS BAYROU
Le Monde
24 janvier 2012
France
Comme lors de son vote par l'Assemblee nationale, en decembre, le
texte de loi penalisant la negation du genocide armenien a suscite
mardi 24 janvier des reserves au sein de la classe politique, au
lendemain de son adoption par le Senat.
Francois Bayrou a qualifie ce texte de "faute contre ce que doit
etre la loi dans la Republique francaise". Sur RTL, le candidat
du MoDem a l'election presidentielle a estime que "ce n'est pas a
la loi d'ecrire l'histoire, encore moins l'histoire d'autres pays,
d'autant plus que nous avons deja reconnu le genocide armenien".
"Que Nicolas Sarkozy et Francois Hollande aient tous les deux soutenu,
par leurs elus, cette loi me paraît une faute et une erreur contre
la loi et contre la France", a insiste l'ancien ministre.
Candidat a la presidentielle, Dominique de Villepin s'est dit "triste
de cette derive parlementaire. La question c'est : faut-il legiferer
sur la memoire ? Je crois que c'est une erreur, que nous rentrons
dans la boîte a polemiques".
Selon l'ancien ministre des affaires etrangères, "ce qui est rate
depuis des annees c'est notre relation avec ce grand pays qu'est
la Turquie".
Le maire (PS) de Paris, Bertrand Delanoë, a quant a lui juge cette loi
"electoraliste". Invite de France Info, M. Delanoë a rappele que cette
loi, "juste" son lui, "avait deja ete votee il y a plusieurs annees
par l'Assemblee nationale, et a cette epoque M. Sarkozy et ses amis
refusaient de la transmettre au Senat".
"Le dialogue [avec la Turquie] est mal barre", a-t-il complete,
alors qu'Ankara a menace Paris de nouvelles mesures de retorsion,
un mois après celles qui avaient accompagne l'adoption du meme texte
par l'Assemblee nationale.
Le Monde
24 janvier 2012
France
Comme lors de son vote par l'Assemblee nationale, en decembre, le
texte de loi penalisant la negation du genocide armenien a suscite
mardi 24 janvier des reserves au sein de la classe politique, au
lendemain de son adoption par le Senat.
Francois Bayrou a qualifie ce texte de "faute contre ce que doit
etre la loi dans la Republique francaise". Sur RTL, le candidat
du MoDem a l'election presidentielle a estime que "ce n'est pas a
la loi d'ecrire l'histoire, encore moins l'histoire d'autres pays,
d'autant plus que nous avons deja reconnu le genocide armenien".
"Que Nicolas Sarkozy et Francois Hollande aient tous les deux soutenu,
par leurs elus, cette loi me paraît une faute et une erreur contre
la loi et contre la France", a insiste l'ancien ministre.
Candidat a la presidentielle, Dominique de Villepin s'est dit "triste
de cette derive parlementaire. La question c'est : faut-il legiferer
sur la memoire ? Je crois que c'est une erreur, que nous rentrons
dans la boîte a polemiques".
Selon l'ancien ministre des affaires etrangères, "ce qui est rate
depuis des annees c'est notre relation avec ce grand pays qu'est
la Turquie".
Le maire (PS) de Paris, Bertrand Delanoë, a quant a lui juge cette loi
"electoraliste". Invite de France Info, M. Delanoë a rappele que cette
loi, "juste" son lui, "avait deja ete votee il y a plusieurs annees
par l'Assemblee nationale, et a cette epoque M. Sarkozy et ses amis
refusaient de la transmettre au Senat".
"Le dialogue [avec la Turquie] est mal barre", a-t-il complete,
alors qu'Ankara a menace Paris de nouvelles mesures de retorsion,
un mois après celles qui avaient accompagne l'adoption du meme texte
par l'Assemblee nationale.