La France se prepare a des sanctions d'Ankara
La Tribune
http://www.latribune.fr/actualites/economie/france/20120125trib000680301/la-france-se-prepare-a-des-sanctions-d-ankara-.html
25 jan 2012
France
Après le vote de la loi penalisant le genocide armenien en France,
la Turquie a menace a nouveau de prendre des sanctions economiques
contre Paris. Le vote par le Senat francais d'une loi penalisant -
entre autres - la negation du genocide armenien de 1915 a declenche
l'indignation des responsables turcs. Recep Tayyip Erdogan, le premier
ministre turc, a ainsi denonce une loi "raciste et discriminatoire".
Mais il a joue, pour l'instant, la carte de la moderation : il a
en effet differe toute mesure de represailles en attendant que la
France "corrige cette erreur". Le president turc, Abdullah Gul a
lui manie la menace en declarant que "si ce texte entre en vigueur,
les relations entre la France et la Turquie prendront un tout autre
tour". Ankara a menace de prendre des sanctions economiques si
la loi etait promulguee. Du coup, dans l'Hexagone, on se prepare
a d'eventuelles represailles. Le Medef a ainsi indique que les
entreprises francaises presentes en Turquie allaient etre reunies
"pour etudier les meilleures facons de gerer la situation".
"Sang-froid"
De son côte, Philippe de Brauer, le president de la commission
internationale du syndicat des PME, la CGPME, se voulait rassurant.
"En ce qui concerne les PME, nous n'avons pas le sentiment que cela
nous genera, en tout cas de manière durable", a-t-il declare. Alain
Juppe, le ministre des Affaires etrangères, a, lui, appele Ankara
et "nos amis turcs", a "conserver leur sang-froid". mais Nicolas
Sarkozy, qui a annonce vouloir promulguer la loi dans les quinze
jours, s'est voulu plus ferme et a "invite la Turquie a prendre la
mesure de ses interets". La France et la Turquie ont des relations
commerciales etroites qui s'elèvent a près de 12 milliards d'euros
et sont liees par les accords de partenariat signes entre Ankara
et l'Union europeenne. Ce qui en theorie limite la possibilite de
recourir a des sanctions economiques ciblees et a des mesures de
retorsions protectionnistes.
La Tribune
http://www.latribune.fr/actualites/economie/france/20120125trib000680301/la-france-se-prepare-a-des-sanctions-d-ankara-.html
25 jan 2012
France
Après le vote de la loi penalisant le genocide armenien en France,
la Turquie a menace a nouveau de prendre des sanctions economiques
contre Paris. Le vote par le Senat francais d'une loi penalisant -
entre autres - la negation du genocide armenien de 1915 a declenche
l'indignation des responsables turcs. Recep Tayyip Erdogan, le premier
ministre turc, a ainsi denonce une loi "raciste et discriminatoire".
Mais il a joue, pour l'instant, la carte de la moderation : il a
en effet differe toute mesure de represailles en attendant que la
France "corrige cette erreur". Le president turc, Abdullah Gul a
lui manie la menace en declarant que "si ce texte entre en vigueur,
les relations entre la France et la Turquie prendront un tout autre
tour". Ankara a menace de prendre des sanctions economiques si
la loi etait promulguee. Du coup, dans l'Hexagone, on se prepare
a d'eventuelles represailles. Le Medef a ainsi indique que les
entreprises francaises presentes en Turquie allaient etre reunies
"pour etudier les meilleures facons de gerer la situation".
"Sang-froid"
De son côte, Philippe de Brauer, le president de la commission
internationale du syndicat des PME, la CGPME, se voulait rassurant.
"En ce qui concerne les PME, nous n'avons pas le sentiment que cela
nous genera, en tout cas de manière durable", a-t-il declare. Alain
Juppe, le ministre des Affaires etrangères, a, lui, appele Ankara
et "nos amis turcs", a "conserver leur sang-froid". mais Nicolas
Sarkozy, qui a annonce vouloir promulguer la loi dans les quinze
jours, s'est voulu plus ferme et a "invite la Turquie a prendre la
mesure de ses interets". La France et la Turquie ont des relations
commerciales etroites qui s'elèvent a près de 12 milliards d'euros
et sont liees par les accords de partenariat signes entre Ankara
et l'Union europeenne. Ce qui en theorie limite la possibilite de
recourir a des sanctions economiques ciblees et a des mesures de
retorsions protectionnistes.