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Génocide arménien : l'offense envers les dieux ?

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    RÉPONSE DE JEAN-VAROUJAN SIRAPIAN À ROBERT BADINTER
    Génocide arménien : l'offense envers les dieux ?


    Dans un article publié sur le site du Huffington Post, sous le titre,
    `Génocide arménien : la pitié dangereuse`, Robert Badinter ressasse
    les arguments maintes fois répétés par les opposants acharnés de la
    loi qui vient d'être votée par le Sénat, le 23 janvier, après sept
    heures et demie de débats.

    Les mêmes arguments appellent les mêmes réponses que nous essayerons
    d'apporter ici sur les trois points évoqués par M. Badinter.

    I. Dans la première partie de son article, l'ancien Garde des Sceaux écrit :

    `...en dehors de cette fonction thérapeutique, je pense que cette loi
    n'apportera que des déboires, y compris à la communauté arménienne
    elle-même.`

    Et propose un scénario où un fonctionnaire ou publiciste turc
    interrogé en France nierait l'existence du génocide arménien et de ce
    fait poursuivi devant la justice.

    `La personne poursuivie ne manquera pas de soulever
    l'inconstitutionnalité de la loi, comme contraire à sa liberté
    d'opinion et d'expression, par le jeu de la QPC (Question Prioritaire
    de Constitutionnalité).`

    Or à cet argument, Vincent Coussirat-Coustère, agrégé de droit public,
    a déjà répondu dans un article publié dans Le Monde du 17 janvier
    dernier :

    `Mais la QPC n'est pas faite pour faire respecter toute la
    Constitution par la loi. Elle se limite à la protection des droits et
    libertés fondamentales et ne peut donc pas conduire à la censure de la
    loi de 2001 pour ses possibles inconstitutionnalités sans rapport avec
    la protection des droits et libertés. La Constitution ne confère au
    justiciable aucun droit à ce que le Parlement respecte sa compétence
    législative ou les compétences de l'exécutif. Au surplus, la loi de
    2001 n'est que déclamatoire. Aucune raison donc de penser avec Robert
    Badinter que `la discussion portera [...] en premier lieu sur [sa]
    constitutionnalité`.`

    Par ailleurs les détracteurs de cette loi n'ont jamais pu répondre à
    cette question : `En France il y a deux génocides reconnus, la Shoah
    et le Génocide arménien. La négation du premier est punissable.
    Serait-il normal que l'autre ne soit pas protégé ?`

    II. Dans la deuxième partie de son article M. Badinter écrit :

    `Que le Parlement n'ait pas compétence pour dire l'histoire, tout a
    été dit excellemment à ce sujet par Pierre Nora et les membres de
    l'association Liberté pour l'histoire. Seuls les régimes totalitaires
    acceptent une histoire `officielle` fixée par le pouvoir et imposée
    par le juge.`

    Deux réponses à ces deux affirmations fallacieuses, mais entendues à
    plusieurs reprises lors des débats, aussi bien à l'Assemblée nationale
    qu'au Sénat. D'abord par les votes du 18 décembre et du 23 janvier le
    Parlement ne `dit pas l'histoire` et l'affirmation de Pierre Nora
    n'est pas vraie. Ce vote `dicte la loi` et protège les citoyens
    français (d'origine arménienne, mais pas seulement) vis-à-vis des
    actions plus ou moins violentes des groupes de jeunes, d'origine
    turque, ultra-nationalistes dont les opérations sont téléguidées par
    Ankara.

    Lire la suite : cliquer sur le lien plus bas

    samedi 28 janvier 2012,
    Jean Eckian ©armenews.com


    D´autres informations disponibles : sur Le Huffington Post

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