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Anniversaire De L'assassinat De Hrant Dink (Part 2)

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  • Anniversaire De L'assassinat De Hrant Dink (Part 2)

    ANNIVERSAIRE DE L'ASSASSINAT DE HRANT DINK (PART 2)
    Jean Eckian

    armenews.com
    mardi 31 janvier 2012

    Forum des Nations privées d'Etat et Autres Minorités

    Eilian Williams

    Rencontre a la Chambre des Lords, la veille de la Journée Hrant Dink

    L' "Autre" pris comme cible en Turquie

    Par Desmond Fernandes

    18 janvier 2012

    A l'approche du cinquième anniversaire de l'assassinat de Hrant Dink,
    Desmond Fernandes [i] démontre qu'il est important de reconnaître
    que l' "Autre" est toujours une cible en Turquie : le droit a la vie,
    a la protection de l'état, le droit d'association, de s'exprimer et
    de s'affirmer dans son identité culturelle, religieuse et politique
    demeurent sous la menace, et en sont exactement au même point où
    ils en étaient lors de l'assassinat de Hrant Dink.

    Sous certains aspects, la prise pour cible de l' "Autre" s'est
    intensifiée, en dépit de la rhétorique de a soi-disant "ouverture
    kurde" du Parti de la Justice et du Développement (AKP) dont est
    issu le gouvernement et qui agit pour une nouvelle constitution.

    Comme l'a observé Charlie Pottins : Hrant Dink parlait souvent des
    problèmes de démocratisation en Turquie, prenant la défense
    d 'autres auteurs [et écrivains]...exposés a la critique
    et persécutés pour leurs opinions...Dink espérait que son
    questionnement pourrait ouvrir la voie pour les deux assurément,
    tous les peuples :

    "Si j'écris sur le génocide des Arméniens], notait-il], cela
    provoque la colère des généraux turcs. Je veux écrire et demander
    comment changer le conflit historique en paix. Ils ne savent pas
    comment résoudre le problème arménien" [c'est-a-dire d'une manière
    démocratique, non-violente, non répressive]. Actif dans diverses
    plateformes démocratiques et organisations de la société civile,
    Hrant Dink insistait sur le besoin de démocratisation en Turquie et
    se concentrait sur la liberté d'expression, les droits des minorités,
    les droits civils te les questions propres a la communauté arménienne
    en Turquie...

    [Pris pour cible par l'Article 301, Hrant a déclaré a propos de ses
    effets sur les Arméniens] : "Bien sÃ"r je dis que c'est un génocide,
    parce que ses conséquences montrent que c'est la vérité et qu'elle
    porte ce nom. Nous voyons que des gens qui vivaient sur ce sol depuis
    4 000 ans ont été exterminés par ces événements '.[ii]

    Malheureusement, depuis cette déclaration de Hrant, peu de choses ont
    changé concernant la position du gouvernement turc sur le génocide
    des Arméniens. La négation du génocide persiste et il y a eu
    peu, sinon aucune, amélioration décelable en termes de liberté
    d'expression, de droits des minorités, des droits civils et des
    questions portant sur la prise de l' "Autre" pour cible. Concernant
    les restrictions a la liberté d'expression, les journalistes, les
    étudiants, les syndicalistes, les universitaires, les membres de la
    société opposés aux politiques du gouvernement et de l'état, les
    avocats, poètes, artistes, chanteurs, membres de partis d'opposition
    et en particulier du Parti Paix et Démocratie (BDP) 'pro-kurde',
    tous ont été pris pour cible.

    Ceux qui militent dans les diverses plateformes démocratiques et
    organisations de la société civile sont emprisonnés et sujets a
    diverses formes d'attaques, dont les moindres ne sont pas les brigades
    "anti-terreur'. N'importe quelle déclaration percue comme critique
    envers les positions du gouvernement peut a présent constituer une
    offense "terroriste". Comme le ministre de l'intérieur turc en a
    récemment averti :

    "Comment soutiennent-ils [c'est-a dire, l' "Autre"] le terrorisme ?

    Leurs tableaux en reprennent peut-être des reflets. Ils écrivent
    des poèmes et cela transparaît dans leurs poèmes. Ils écrivent
    des articles et des éditoriaux sur le sujet. Non contents de cela,
    ils essaient de démoraliser les soldats et la police qui combattent
    le terrorisme en les reprenant dans leurs Å"uvres d'art. [iii]

    En effet, il suggérait qu' 'il n'y a aucune distinction entre les
    responsables politiques kurdes et les terroristes et soutiennent que
    des activités artistiques peuvent constituer des actes de terrorisme".

    [iv]

    Ecrivant depuis sa cellule de prison, ayant récemment arrêté dans
    l'une des nombreuses rafles déclenchées presque quotidiennement
    dans le pays a présent, [v] Ragip Zarakolu, directeur de la Maison
    d'Edition Belge, membre honoraire du Conseil d'Administration de
    l'Association des Droits de l'Homme (IHD), président du Comité
    de l'Association des Editeurs de Turquie Liberté de Publier,[vi] et
    co-lauréat de prix de la Société des Journalistes de Turquie en 2007
    (avec les Hrant Dink et Gulcin Cayligil), relevait la facon dont les
    personnes pourvues de conscience, et expriment leur préoccupation
    sur ce qu'ils voient, ont appris et sont témoins, sont pris pour
    cible de l'"anti-terrorisme" :

    'Si la conscience sert a présent de justification aux arrestations
    arbitraires dans ce pays, la gravité du point auquel nous nous
    arrivons nous porte a y réfléchir tout de même. Si les mensonges
    passent pour la vérité, et la négation prend la place du pardon,
    alors, tout est pourri'. [vii]

    C'est un fait, avec le jugement de la 14ème Chambre de la Cour
    Criminelle d'Istanbul d'hier, qui n'a condamné qu'une seule personne
    a la peine d'emprisonnement a vie pour l'assassinat de Hrant Dink,
    et qui ne voit de facon absurde aucun rôle de l' "état profond"
    dans ce meurtre :

    L'avocate de la famille de Dink, Fethiye Cetin, a violemment critiqué
    la décision, disant qu'il révèle que "la tradition d'état des
    meurtres politiques" est délibérément laissée de côté parce
    qu'il n'a tenu aucun compte des accusations d'implication de l'état
    dans le meurtre de 2007.

    "Il se sont moqués de nous pendant les cinq ans du procès. Nous ne
    savions pas qu'il réservaient la meilleure blague pour la fin... Ce
    jugement signifie qu'une tradition est restée intacte. La tradition
    des meurtres d'état. La tradition de l'état discriminant certains
    de ses citoyens et les transformant en ennemis", a-t-elle dit. [viii]

    Le groupe, Les Amis de Hrant, dont fait partie sa veuve Rakel, a fait
    la déclaration suivante :

    Le jugement est la décision de l'état. Ceux qui ont décidé de
    nous prendre Hrant Dink il y a cinq ans, les forces de sécurité, la
    gendarmerie, le renseignement, la justice, les media, le gouvernement,
    l'opposition, auront fait une fois encore la décision dans le
    tribunal.

    Ils vont dire que le meurtre est l'acte de trois tueurs a gage. Ils
    vont essayer de se cacher dans leur monde souterrain. Mais nous les
    connaissons".[ix]

    Alors même que la Turquie continue de se vendre comme un "modèle
    de démocratie" par des forces politiques profondes et les élites
    gouvernantes aux USA, [x] au Royaume-Uni et dans beaucoup de pays
    membres de l'Otan, la prise pour cible de l' "Autre" se poursuit
    sur un mode intensifié. Comme le relevait récemment Ozgur Gundem,
    le journal pris pour cible parmi d' 'Autres' :

    Le 20 décembre, 49 journalistes et professionnels des média étaient
    placés sous contrôle judiciaire dans le cadre de la soi-disant
    opération KCK [Groupement des Communautés Kurdes]. Trente sept
    journalistes ont été retenus en détention provisoire. Les rafles et
    les arrestations qui ont été faites a l'encontre de notre journal,
    l'Agence Dicle News (DIHA), les publications Gun, l'Agence de Presse
    Etik et le magazine Democratic Modernity constituent un sommet de la
    politique de "génocide intellectuel et politique", coordonné par
    le gouvernement politicien, les partisans du mouvement de Fethullah
    Gulen, la Police, et les institutions judiciaires, ce dont Besir
    Atalay se confesse publiquement. La "réserve d'air" des Kurdes et des
    démocrates est le media kurde, et a présent, après cette attaque,
    les Kurdes et les démocrates ont le souffle coupé parce qu'elle
    est destinée a être noyée sous les eaux. Nous travaillons dans
    les conditions d'un "coup d'état" non déclaré... La République
    Turque est devenue un état policier...

    Tout le monde devrait faire entendre sa voix pour la défense des
    droits des peuples contre les attaques de l'état policier... Les
    forces militaires qui sont sous les ordres du gouvernement, mènent
    en fait un massacre sanglant a coup de frappes aériennes sur les
    hauteurs de Amed (Diyarbekir). Les attaques dirigées contre la 'presse
    libre' visent a cacher les crimes de guerre de l'armée turque.[xi]
    Le gouvernement est en train de s'attaquer a tout ce qui est kurde.

    L'état a déclaré la guerre a l'ensemble des Kurdes qui veulent
    vivre librement avec leur propre identité et leur langue, ceux
    qui sont armés et ceux qui ne le sont pas, ceux qui adhèrent au
    PKK et ceux qui n'y sont pas... Le gouvernement turc ne se rend pas
    compte qu'il est en train de saper ses propres visées colonialistes
    lorsqu'il détruit les gens qui soutiennent la politique favorable
    a vivre ensemble...

    L'AKP a besoin de comprendre que les possibilités d'accéder a la
    paix, a vivre et a vouloir vivre sous le même toit est en fait en
    cours de destruction par une guerre continuelle de 30 ans...Elle
    prend a présent pour cible de paisibles acteurs civils...

    Nous appelons tous les media et tous les acteurs dans le champ
    démocratique : ne soyez pas silencieux. Parce que vous avez gardé
    le silence, le gouvernement, les partisans du mouvement de Fethullah
    Gulen, la police, et les autorités judiciaires nous parlent le
    langage du fascisme et nous attaquent avec leurs méthodes. Ne soyez
    pas complice ! Parce que ce feu vous brÃ"lera a vous aussi ! [xii]

    Le 13 janvier, le Parti Paix et Démocratie (BDP) a fait l'appel
    suivant :

    C'est un fait bien connu que près de 5 000 responsables politiques
    kurdes, parmi lesquels 6 parlementaires, 27 maires, des douzaines
    de membres de conseils municipaux et des membres de la direction
    du BDP (le Parti Paix et Démocratie) ont été arrêtés... Les
    opérations de police continuent depuis le 14 avril 2009. Ces
    opérations coordonnées tournent au génocide politique contre les
    Kurdes... Les opérations de police se sont élargies aux avocats et
    aux journalistes kurdes. 41 avocats ont été emprisonnés depuis le
    25 novembre 2011. A la suite de cela, une autre opération de police
    a été lancée contre les journalistes kurdes... 36 journalistes ont
    été emprisonnés avec les avocats. Au total, plus de 70 journalistes
    kurdes sont allés en prison depuis avril 2009.

    Il est clair que ces opérations de police contre les Kurdes ont été
    orchestrées par le gouvernement AKP. Toutes les rafles policières ont
    été lancées immédiatement après que le premier ministre Erdogan
    ait fait des discours incendiaires contre les responsables politiques
    kurdes. En particulier, après le dernier amendement du système
    judiciaire dénommé "réformes judiciaires", juges et procureurs
    ont suivi les instructions du gouvernement AKP. En dépit du fait
    que cela a été lourdement critiqué par de nombreux observateurs,
    le gouvernement AKP a augmenté sa pression petit a petit contre
    les directeurs de media. En fait, la majorité des organisations de
    media en Turquie sont a présent sous le contrôle du gouvernement
    AKP. [xiii]

    Nous avons pris connaissance de cette nouvelle réalité en liaison
    avec le Massacre d'Uludere du 28 décembre 2011 lorsque 35 villageois
    kurdes [c'est-a-dire des civils, beaucoup d'entre eux étant des
    enfants] ont été tués par les bombardements de F-16 même si la
    réelle identité des victimes a été confirmée par des unités de
    sécurité avant que le bombardement ne se déroule. Le gouvernement
    AKP dissimule l'identité des responsables du massacre. En outre,
    le gouvernement s'oppose a toute information détaillée apparaissant
    a la télévision ou dans les journaux sur le massacre d'Uludere...

    Des nouvelles opérations de police ont été également lancées
    contre le parti Paix et Démocratie et des organisations de la
    société civile telles que l'Association des Droits de l'Homme (IHD),
    le Syndicat des Travailleurs du Service Public (KESK)... Ce ne sont pas
    seulement des responsables kurdes, mais aussi des démocrates turcs,
    avocats, journalistes, des milliers d'étudiants et des membres des
    organisations de la société civile qui sont a présent mis en prison
    sans aucun fondement légitime par le gouvernement AKP. Ce sont en
    particulier la Loi Anti-terroriste, le Code Pénal Turc et la Loi de
    Procédure Criminelle qui permettent aux procureurs d'arrêter les
    Kurdes et les militants de l'opposition sans avancer aucune preuve...

    Tenir des discours sur le thème de l'identité kurde et assister
    a des réunions ouvertes sont qualifiés d'actes terroristes par
    le système judiciaire turc... Le gouvernement AKP s'efforce de
    criminaliser le BDP et ses membres par ces arrestations. Quoi qu'il
    en soit, le gouvernement AKP continue de recevoir un soutien très
    fort des états membres de l'Union Européenne et des Etats-Unis. [xiv]

    Cette situation scandaleuse devrait être réévaluée et inversée. Il
    faut également insister sur le point que beaucoup d' "Autres" ont
    été ciblés a travers la Turquie. Selon l'association mondiale
    des écrivains PEN, les autorités turques ont arrêté jusqu'a
    1 000 universitaires, écrivains, éditeurs et avocats des droits
    de l'homme pendant deux ans de mesures sévères. L'Association des
    Droits de l'Homme (IHD), le Syndicat (Egitim-Sen) des Travailleurs de
    l'Education et des Sciences [et les enseignants] et le Syndicat des
    Services de Santé et Sociaux (SES), parmi d'autres, ont été ciblés.

    "Selon un rapport préparé par l'Association des Avocats Progressistes
    de Turquie, il y a près de 500 étudiants qui sont en ce moment en
    état d'arrestation et inculpés de terrorisme. Des preuves ? Les actes
    d'accusation des procureurs sont pleins de symptômes de terrorisme :
    participation (paisible) aux célébrations du Premier Mai, manifester
    son opposition au[x politiques du] gouvernement en diverses occasions,
    et pire que tout, détenir des livres de Lénine, de Staline et de
    Che Guevara chez soi". [xv]

    En novembre 2011, "les forces de police ont donné l'assaut a
    plus de 40 domiciles de membres de l'association [des Avocats
    Progressistes] et le tribunal a déclaré suspecter que 33 d'entre
    eux pourraient avoir été infectés par le terrorisme. Ils ont été
    arrêtés. L'Association Internationale des Avocats Démocratiques
    et l'Association Européenne des Avocats pour la Démocratie et les
    Droits de l'Homme dans le Monde ont condamné leur arrestation. Cela
    a été la plus grande vague d'arrestation d'avocats de l'histoire
    de la République de Turquie.

    Même dans les années du coup d'état, en 1971 et 1980 ; nous
    n'avons fait face a quoi que ce soit de comparable", note Mubarakby
    Eren Buglalilar. [xvi] En outre, "8 190 personnes sont en état
    d'arrestation sont arrêtées sous les inculpations de "terrorisme"
    selon les données fournies le 31 novembre par le ministère de la
    justice. Selon ces données, même les enfants sont facilement accusés
    d'être impliqués dans le "terrorisme" en référence au Code Pénal
    Turc (TMK), rédigé lorsque le parti Justice et Développement (AKP)
    était au pouvoir". [xvii] "Il n'y a dorénavant aucune journée de
    la presse a célébrer ni journée des journalistes qui vaille qu'on
    la commémore", a annoncé le groupe directeur de l'Association
    des Journalistes Contemporains (GCD), le 10 janvier 2012, jour
    de la fête du travail des journalistes '...le mois de janvier,
    n'a rien été d'autre qu'une couverture pour les meurtres de Ugur
    Mumcu, Metin Goktepe et Hrant Dink, pour leurs assassins, et pour
    leurs instigateurs des profondeurs de l'état', ont déclaré les
    journalistes de l'organisation.[xviii]

    D'après Mehmet Bozgeyik, secrétaire général de Egitim Sen
    [syndicats des enseignants] :

    Toute opposition au point de vue de l'AKP ou tout acte non aligné
    sur son programme politique sont considérés comme des attaques
    par leur auteur qui deviennent dès lors la cible de l'AKP. Des
    officiels élus, des maîtres de conférence, des journalistes des
    représentants des partis politiques, des représentants des ONG,
    des avocats, des organisations de jeunes, les municipalités tenues
    par d'autres partis que l'AKP, bref, toutes les forces d'opposition,
    sont maintenant la cible de l'AKP...

    Nos maisons, téléphones, organisations, bureau d'édition et de
    partis politiques, syndicats, et même nos vies privées sont a
    présent sous la surveillance de la police sous le contrôle du cemaat.

    Nous voulons déclarer clairement et émettre un avertissement fort
    que nous prenons le chemin du fascisme. Le but est d'instaurer
    une société silencieuse et une servilité muette. Les forces
    démocratiques organisées parmi lesquelles des membres du
    mouvement syndical sont sous le feu d'attaques et de pressions sans
    précédent. Les tendances fascistes en action dans le pays sont a
    présent institutionnalisées.

    Ces tendances sont dirigées depuis le centre et en fonction d'un
    programme spécifique. [xix]

    Martin Dolzer, auteur d'un rapport clef 2010 de la Délégation
    des Droits de l'Homme de Bruxelles, Berlin, Rhénanie d Nord-
    Westphalie et Hambourg, (basé sur une visite entre le 15 octobre et
    le 25 octobre 2010 d'avocats, d'observateurs des droits de l'homme,
    un Membre du Parlement Européen, un membre du Bundestag Allemand,
    de l'Assemblée Parlementaire du Conseil de l'Europe, et du Parlement
    du Land de la Rhénanie-Westphalie) confirme que :

    En outre, le harcèlement systématique et le viol des femmes par
    les forces de sécurité est un problème majeur dans les petites
    villes ...

    En général, il est évident que... le gouvernement turc a eu recours,
    a un degré inquiétant, a des méthodes et des pratiques criminelles
    au niveau des structures politiques locales, a la détention
    de responsables politiques et d'activistes qui ont un impact sur
    l'opinion publique internationale, ou même, dans les provinces
    qui sont de plus en plus affectées par des opérations militaires,
    a des attaques au droit a la vie.

    Quiconque est associé a la préservation des droits de l'homme,
    des droits culturels, politiques et des droits des "minorités",
    mettant en évidence les politiques anti-démocratiques et les
    pratiques carcérales de l'état, les 'disparus', et le ciblage
    des prisonniers politiques, les charniers, et le cadre néolibéral
    (jusqu'a l'intérieur de la sphère de l'éducation), le ciblage de
    personnes en première ligne par les lois anti-terroristes, sous le
    nom passe-partout de "opérations anti- KCK [Union des Communautés
    Kurdes]. Even Kemal lui-même, directeur de l'Association pour
    la Solidarité et le Soutien des Familles des Personnes Disparues
    (Yakay Der), par exemple, a été mis en état d'arrestation après
    la rafle du 4 octobre 2011.

    Le gouvernement turc, en outre, persiste a organiser dans la
    négation des génocides des Arméniens, des Syriaques, des Grecs,
    des Chypriotes, des Kurdes et 'Autre' alors que ces 'minorités'
    continuent a subir la discrimination et sont pris pour cibles en
    diverses occasions. Comme le rapporte clairement le distingué
    universitaire Tove Skutnabb-Kangas, parmi de nombreux autres, la
    Turquie reste encore en rupture avec deux dispositions de la Convention
    des Nations unies sur le Génocide.[xx] Des armes chimiques sont
    encore utilisées par l'état contre des 'Autres' pris pour cibles,
    et des crimes de guerre continuent a être perpétrés. Le rapport
    fait pas une délégation des Droits de l'Homme de Hambourg et de
    Stuttgart (a la suite d'une visite de 21 jours d'une délégation
    des Droits de l'Homme en septembre 2011) conclut que "le nombre de
    crimes de guerre commis par l'armée Turque a brutalement augmenté
    depuis 2009. Ces crimes comportent la torture et les mutilations sur
    des guérilléros morts, exécutions extra- judiciaires de civils et
    de guérilléros capturés, et l'usage d'armes chimiques... Depuis
    les élections parlementaires de juin 2011, le gouvernement Erdogan
    s'emploie a trouver une 'solution du style tamoul' a la question kurde,
    et met en Å"uvre une forme adaptée de cette solution... Le fait que
    le gouvernement turc prend les efforts de paix de la parti kurde et sa
    référence aux droits de l'homme comme de la terreur est un obstacle
    a toute solution politique... La détention de deux membres de notre
    délégation indique clairement que la question de l'augmentation
    des violations aux droits de l'homme n'est pas a l'ordre du jour du
    gouvernement de l'AKP ... L'AKP fait a l'évidence tout ce qu'elle peut
    pour prévenir toute publicité de ce genre et tout ce qui pourrait
    favoriser l'ouverture de pourparlers de paix... Même a Istanbul,
    les gens parlent d'un programme d'embourgeoisement du secteur autour
    de la place Taksim. Avec ceux de Sinti et de Roma, depuis maintenant
    au moins trois ans, la population kurde, a été systématiquement
    évacuée de ce secteur. Les méthodes de style mafieux ont été
    couramment employées au cours de cette opération. [xxi]

    Pour Janet Levy : " Les pratiques discriminatoires dirigées contre
    les minorités continuent sans relâche. Participation politique
    pleine et entière, égalité des droits et liberté d'expression et
    de religion sont rognés par le gouvernement. "La négation d'une
    vérité historique et la célébration du souvenir de ses auteurs
    prolongent le crime de génocide et sont autant d'offenses pour
    les victimes, leur famille et leurs survivants. Les descendants des
    victimes, Arméniens, Assyriens et Grecs, ne méritent rien de moins
    que la reconnaissance pleine et entière de cette atrocité et la
    demande du pardon par le gouvernement turc" (Levy, American Thinker,
    penseur américain, aoÃ"t 2011).

    Beaucoup de "représentants des diverses communautés des minorités
    de Turquie ont", bien sÃ"r, "exprimé leur scepticisme a l'égard des
    efforts actuels pour écrire une nouvelle constitution pour le pays.

    'Considérant la situation politique actuelle en Turquie, je ne
    crois pas que la nouvelle constitution sera empreinte d'égalité
    et intégrera toutes les composantes de la société", a déclaré
    Arev Cebeci, un Arménien de Turquie... Turgut Alaca, le président
    de la Turkey's Mesopotamia Culture and Solidarity Association
    (Association Mésopotamie Culture et Solidarité de Turquie, Mezo-Der),
    une association syriaque, émet des doutes sur les avantages de la
    nouvelle constitution, disant : "l ne nous est pas possible de faire
    usage de nos droits, ni comme simples citoyens, ni comme membres d'une
    minorité. Nous ne pouvons enseigner notre langue a nos enfants. Qui
    sommes nous ? Et qu'est-ce qui va changer dans la nouvelle constitution
    ? J'aurais aimé pouvoir poser la question.// La constitution actuelle
    déclare que tous les citoyens de Turquie sont égaux en droit,
    mais ce n'est pas ce que nous voyons en pratique.[xxii]

    [i] Desmond Fernandes est un ancien Maître de Conférences en
    Géographie Humaine de l'Université De Montfort, au Royaume-Uni. Il
    enseigne l'Etude des Génocides, la Géographie Humaine et la
    Criminalisation, et il a publié abondamment sur ces sujets.

    [ii] Pottins, C. (2011) 'Remembering a Murdered Editor', (Souvenirs
    d'un Editeur Assassiné) Random Pottins, 9 janvier 2011 (Accessible a :
    http://randompottins.blogspot.com/2011/01/hrant-dink-murdered-four-years-ago-in.html).

    [iii] Buglalılar, M. E. (2012) 'The Epidemic of Terrorism',
    (Epidémiologie du Terrorisme) 31 décembre 31, 2011 (Accessible a :
    mrzine.monthlyreview.org ; http://www.info-turk.be/401.htm#people).

    [iv] Hurriyet Daily News (2011) 'Interior minister under fire over
    terror charges', (La politique des Mises en Accusation du Ministre de
    l'Intérieur vivement critiquée) Hurriyet Daily News, 28 December,
    2011 (Accessible a : http://www.info-turk.be/401.htm#people).

    [v] Le vendredi 28 octobre 2011, Info-Turk confirme qu' "une chasse
    a l'homme a grande échelle a Istanbul, dirigée contre des militants
    kurdes et des droits de l'homme" a été déclenchée dans laquelle ont
    été arrêtés Ragip Zarakolu (directeur de Belge Publishing House (
    maison d'Editions Belge) et Président des Publishers Association's
    Freedom to Publish Committee of Turkey (Comité des Associations
    d'Editeurs, Liberté de Publier) et le Professeur Busra Ersanli
    (Faculty of Economic and Administrative Sciences, Marmara University
    (Faculté d'Economie et des Sciences de l'Administration, Université
    Marmara), un analyste constitutionnel et membre de la commission
    constitutionnelle interne du Peace and Democracy Party's/ BDP's
    (Paix et Démocratie/BDP). Dans sa première lettre depuis sa prison,
    envoyée par les soins de son avocat Ozcan Kilic, Ragip a déclaré :
    "mon arrestation et l'accusation d'appartenir d'une organisation
    illégale font partie d'une campagne visant a intimider tous les
    intellectuels et les diplomates de Turquie et en particulier, a priver
    les Kurdes de tout soutien". L' International Publishers Association
    (Association Internationale des Editeurs) est considère elle aussi que
    l'emprisonnement de Ragip Zarakolu et de plusieurs autres écrivains
    et intellectules comme le Professeur BuÅ~_ra Ersanlı, constitue
    une violation des obligations de la Turquie selon l'article 19 de
    l'International Covenant on Civil and Political Rights (ICCPR),
    (Convention Internationale sur les Droits Civils et Politiques)
    et l'article 10 de l'European Convention on Human Rights (ECHR),
    (Convention Européenne des Droits de l'Homme). Assurément, personne
    n'est plus a l'abri des rigueurs de l' initiative 'anti-terrorisme'.

    L'avertissement du premier ministre turc a ceux qui protestent
    contre les détentions de Zarakolu et de Ersanli éclaire assez
    bien le point de crise auquel on est arrivé . Comme président de
    l'European Federation of Journalists (Fédération Européenne des
    Journalistes) Arne Konig explique : " l'arrestation de journalistes
    et d'intellectuels bien connus sous le prétexte d'activités
    terroristes est clairement arbitraire et abusive... Elle montre a
    quel point le gouvernement s'évertue a museler toute voix critique
    en ayant recours a des pratiques anti-démocratiques." [vi] Comme
    directeur de Belge, Ragip a publié des ouvrages fondamentaux sur
    les génocides des Arméniens, des Assyriens-Syriaques, des Grecs,
    des Kurdes et d' 'Autres', et la nature de terreur de l'état turc. Il
    est lauréat du prix 2007 de La Liberté de la Presse de la Société
    des Journalistes Turcs, de la Distinction de 2007 de l'Association des
    Chercheurs sur le Génocide, pour ses Contribution Exceptionnelles a
    la lutte contre les Négationnistes du Génocide des Arùéniens et
    tous les négationnistes degénocides, du Prix 2008 de l'Association
    Internationale des Editeurs et de la Médaille d'Honneur 2011 Meghapart
    pour l'ensemble de son Å'uvre de l'Association Arménienne des Droits
    de l'Homme. Il est actuellement proposé pour la Récompense Martin
    Ennals des Défenseurs des Droits de l'Homme.

    [vii] Ziflioglu, V. (2011) 'Zarakolu doit rejoindre son
    fils derrière les barreaux', Hurriyet Daily News (Lien :
    http://www.hurriyetdailynews.com/zarakolu-to-be-reunited-with-son-behind-bars.aspx
    ?pageID=238&nID=10402&NewsCatID=339).

    [viii] ToDay's Zaman '2012) ) 'Le suspect condamné a vie dans
    l'affaire de l'assassinat de Dink, le tribunal ne voit aucun
    rôle de l'Etat profond' ToDay's Zaman, 17 janvier 2012 (Lien
    http://www.todayszaman.com/news-268795-suspect-gets-life-in-dink-murder-case-court-sees-no-deep-state-role.html).

    [ix] ToDay's Zaman '2012) ) 'Le suspect condamné a vie dans
    l'affaire de l'assassinat de Dink, le tribunal ne voit aucun
    rôle de l'Etat profond' ToDay's Zaman, 17 janvier 2012 (Lien
    http://www.todayszaman.com/news-268795-suspect-gets-life-in-dink-murder-case-court-sees-no-deep-state-role.html).

    [x] La Commission Civique Union Européenne-Turquie (EUTCC) relève que
    : "Morton Abramowitz, le précédent ambassadeur des USA en Turquie de
    1989 a 1991, a récemment publié un article dans The National Interest
    (27.12.11) qualifiant le premier ministre turc Recip Tayyip Erdogan de
    'le dirigeant musulman le plus dynamique et le plus impressionnant
    du monde' ... En fait, l' Ambassadeur Abramowitz va même jusqu'a
    dire d'Erdogan qu'il est 'la voix de l'opprimé'... Pardonnez nous,
    mais nombreux sont ceux qui seraient fortement en désaccord avec
    cette affirmation' (EUTCC, 'réponse de l'EUTCC a l'article de Morton
    Abramowitz - L'Année d'Erdogan', EUTCC, 9 janvier 2012. Lien :
    http://www.rojhelat.info/english/perspectives/1961-eutcc-response-to-article-by-morton-abramowitz-year-of-erdogan).

    [xi] Un rapport de la Délégation des Droits de l'Homme de Hambourg
    et de Stuttgart a récemment conclu que "le nombre de crimes de guerre
    commis par l'armée turque s'est de nouveau brutalement accéléré
    depuis 2009. Font partie de ces crimes la torture, la mutilation
    de guérilléros morts, l'exécution extra-judiciaire de civils et
    de guérilléros capturés, et l'emploi d'armes chimiques.... Nous
    condamnons dans les termes les plus forts les meurtres répétés
    et ciblés de civils et de personnalités du BDP par les forces
    de sécurité turques". D'autres rapports des droits de l'homme en
    sont arrivé a des conclusions similaires, même si les gouvernements
    britannique, allemand, francais et des USA ont continué a entretenir
    des relations diplomatiques avec l'état turc, lui apportant même
    un soutien militaire/moral vis a vis de ses très discutables menées
    "anti-terroristes".

    [xii] Ozgur Gundem (2012) This fire will burn you as well (Ce feu
    vous brÃ"lera vous aussi. Traduit par ANF, ANF, 6 janvier 2012 (Lien :
    http://www.info-turk.be/401.htm#people).

    [xiii] Plusieurs organisations de journalistes turques ont conclu que
    l'atmosphère répressive s'est intensifiée depuis la rencontre
    du premier ministre avec les propriétaires et directeurs de
    media nationaux du 21 octobre 2011, dan slequel iol a "enjoint les
    journalistes a la retenue pour leur couverture du conflit" (rapporté
    par Info-Turk le 30 octobre). Suite a la pression du gouvernement,
    le 24 octobre, cinq agences de presse turques de premier plan ont
    fait un communiqué, inquiétant pour les tenants de la liberté
    d'expression, qui annoncait que 'des principes communs avaient été
    adoptés pour la couverture des incidents terroristes". Dans ces
    principes figurent des accords radicaux pour mettre en place une
    censure des nouvelles et pour "se conformer aux interdictions de
    publication établies par les autorités compétentes" (rapporté
    par Info-Turk 30 octobre). Pour Reporters Sans Frontières "minimiser
    l'étendue des pertes humaines et choisir de ne pas rapporter certaines
    opérations ne fera qu'augmenter la défiance envers les media. Une
    couverture complète et objective des développements en Turquie de
    l'est est une pré-condition essentielle pour parvenir a une solution
    pacifique a la question kurde' (rapporté par Info-Turk, 30 octobre).

    [xiv] Demirtas, S. et Kisanak, G. (2012) 'Appel du BDP a l'Opinion
    Publique Internationale', Info Turk, 13 janvier 2012 (Lien :
    http://www.info-turk.be/401.htm#people).

    [xv] Buglalılar, M. E. (2012) 'L'Epidémie de Terrorisme',
    31 décembre 2011 (Lien : mrzine.monthlyreview.org ;
    http://www.info-turk.be/401.htm#people).

    [xvi] Buglalılar, M. E. (2012) 'L'Epidémie de Terrorisme',
    31 décembre 2011 (Lien : mrzine.monthlyreview.org ;
    http://www.info-turk.be/401.htm#people).

    [xvii] DIHA (2012) 'Huit mille 190 personnes arrêtées
    pour "terrorisme"', DIHA, 13 janvier 2012 (Lien :
    http://www.diclehaber.com/2/22/1/viewNews/289864).

    [xviii] DIHA (2012) 'Rien a célébrer pour les membres de la presse
    en Turquie', DIHA, 13 janvier 2012.

    [xix] Cité dans Paix au Kurdistan (2011) 'Arrestations en masse de
    Syndicalistes en Turquie', PIK, 4 décembre 2011.

    [xx] Tove Skutnabb-Kangas, dans la présentation du 10 octobre
    2010 a la foire du Livre de Francfort, 'Le kurde comme langue
    maternelle : Pas de droit de l'homme d'expression, et génocide
    linguistique dans l'éducation', révèle que le kurde n'est pas
    d'emploi autorisé comme medium d'éducation (langue d'éducation,
    Unterrichtssprache) dans les écoles [publiques] en Turquie...La
    submersion soustractive avec le turc comme langage de l'éducation
    pour les Kurdes (et autres minorités), est le principal problème
    éducatif... l'éducation offerte aux enfants kurdes est [également]
    caractérise spécifiquement un génocide selon les deux définitions
    suivantes : Article II(e) : 'transfert forcé d'enfants d'un groupe
    dans un autre groupe' ; and Article II(b) : 'causer des dommages
    sérieux corporels ou mentaux aux membres du groupe'. Notre conclusion
    est aussi qu'une éducation soustractive [de cette sorte] est conforme
    en droit au critère de crime contre l'humanité. Cela doit être
    présenté devant les tribunaux".

    [xxi] Rapport d'une Délégation des Droits de l'Homme de Halmbourg
    et de Stuttgart - Par Britta Eder, Gul Guzel et Martin Dolzer

    [xxii] Ziflioglu, V., Hurriyet Daily News, 8 novembre 2011.

    Forum des Nations privées d'Etat et Autres Minorités

    Eilian Williams

    Rencontre a la Chambre des Lords, la veille de la Journée Hrant Dink

    La situation au Balouchistan par Hyrbair Marri

    18 janvier 2012

    La situation au Balouchistan s'est dégradée depuis notre dernière
    rencontre. Au cours de l'année 2011, les agences de sécurité du
    Pakistan n'ont pas seulement continué a enlever de Balouches militants
    mais ils ont commencé a tuer des détenus Balouches. Les attaques
    militaires contre des civils continuent jusqu'a aujourd'hui. Les
    informations recues de nos sources au Balouchistan confirment
    que plus de 365 Balouches enlevés ont été tués en captivité
    par l'armée pakistanaise. Selon les familles des victimes, et des
    rapports d'enquêtes post-mortem les corps de militants balouches ont
    été torturés a un point qui fait la honte de l'humanité. Les os de
    jeunes Balouches et des membres de l'intelligentsia ont été brisés,
    leurs yeux arrachés, certains sont morts de soif et de faim, des
    cadavres profanés. Les traces de torture sur les corps de Balouches
    tués ou des survivants et que l'on a trouvés gravement blessés
    donnent un apercu des brutalités que les Balouches détenus dans
    les centres de détention pakistanais ont endurées. ...

    Les Dirigeants du Monde Entier Interpellés pour leur Attitude envers
    le Pakistan L'aide gouvernementale Remise en Question du Fait de
    Préoccupations a l'égard de la Liberté de la Religion

    Une Motion pour la Mise en Discussion Immédiate sur le Pakistan a
    été déposée a la Chambre des Communes est prête a être débattue
    le 2 mars 2012, jour anniversaire de l'assassinat de Shahbar Bhatti,
    qui était le seul ministre chrétien du Gouvernement Fédéral
    au Pakistan, et un défenseur déclaré du droit des minorités et
    opposant des lois pakistanaises notoirement blasphématoires.

    Jusqu'a présent, les parlementaires des nations du Canada, des USA,
    du Royaume-Uni Irlande, et de l'Inde étaient prêts a soulever
    la question auprès de leur assemblée nationale respective. Des
    conférences de presse et des veillées sont prévues dans tous ces
    pays a l'extérieur de leur assemblée nationale respective pour le
    jour anniversaire du violent martyre de Batthi. Au Royaume -Uni, il est
    prévu que la motion soit lue au Parlement par le Membre du Parlement
    Andrew Stephenson (Conservateur, pour Pendle, Lancashire). Aux USA,
    un version adapte sera lue au Capitole des USA par le membre du
    Congrès Trent Franks (Représentant de l'Arizona, Républicain).

    En plus de dénoncer le fait que les lois blasphématoires sont une
    violation directe des droits de l'homme d'expression et de religion,
    la motion relève que l'aide issue des contribuables d'Occident va au
    Pakistan avec très peu de précautions, et appelle les gouvernements
    a s'assurer que cet argent n'est pas employé pour maintenir le statut
    de seconde classe des minorités religieuses, en particulier par des
    outils éducatifs qui les diabolisent ou les altèrent leur image.

    L'idée est venue a l'origine d'une discussion entre Wilson
    Chowdhry de l'Association Chrétienne Britannique-Pakistanaise
    (BPCA) et Jason Campbelle du Réseau d'Action Chrétienne (CAB)
    aux USA. Wilson Chowdry a déclaré : "Nous avons voulu a la fois
    honorer le sacrifice du Ministre Shahbaz Bhatti, qui s'est dressé
    contre les lois blasphématoires injustes, sachant parfaitement que
    cela le mènerait a une mort violente, et attirer l'attention sur
    le sort de Asia Bibi, une mère chrétienne de cinq enfants, qui a
    fait de la prison condamnée a la peine de mort, pendant deux ans,
    pour une accusation de blasphème inventée. Le sort d'Asia est connu,
    mais beaucoup plus vont sans qu'on en parle...Des fausses accusations
    de blasphème sont portées chaque semaines en toutes régions du
    Pakistan...Certains propriétaires musulmans ou hommes d'affaires
    usent de cette tactique pour s'approprier les terres et les biens de
    Chrétiens'. ...

Working...
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