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Les chefs de la diplomatie française et turque scellent une nouvelle

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    FRANCE
    Les chefs de la diplomatie française et turque scellent une nouvelle ère


    Les ministres français et turc des Affaires étrangères, Laurent Fabius
    et Ahmet Davutoglu, ont scellé jeudi une `nouvelle étape` dans les
    relations Paris-Ankara symbolisée par la levée effective des sanctions
    turques contre la France à propos du génocide arménien.

    La Turquie est `un grand pays avec lequel la France entretient une
    tradition d'amitié à l'égard de laquelle nous voulons donner une
    nouvelle étape`, a déclaré devant la presse M. Fabius, à l'issue d'un
    entretien avec son homologue. Durant cette rencontre, `nous avons eu
    l'occasion (...) de montrer notre volonté d'ouvrir une toute nouvelle
    ère dans nos relations bilatérales`, a abondé M. Davutoglu.

    Le ministre turc a indiqué que la levée des sanctions politiques et
    militaires contre la France à propos de la question du génocide
    arménien, annoncée en juin, était devenue effective.

    `En raison des quelques difficultés que nous avions connues par le
    passé la Turquie avait pris une série de mesures à l'encontre de la
    France. Je voudrais l'annoncer ici officiellement ces mesures ont été
    totalement levées`, a-t-il dit. M. Davutoglu a également indiqué que
    la France avait signé les formalités nécessaires à l'ouverture `le
    plus rapidement possible` de deux consulats turcs à Bordeaux et
    Nantes.

    Après le vote d'un texte par l'Assemblée nationale française en fin
    d'année dernière réprimant la négation du génocide arménien sous
    l'empire ottoman (1915-1917), nié depuis toujours par la Turquie,
    Ankara avait annoncé la suspension de sa coopération politique et
    militaire avec la France. Ce texte de loi avait par la suite été
    censuré par le Conseil constitutionnel.

    Cette instance `a décidé que la proposition de loi qui avait été
    présentée par les parlementaires (de la précédente majorité de droite)
    était contraire à notre Constitution donc il n'est pas possible de
    reprendre le même chemin sinon le résultat sera évidemment le même`, a
    noté M. Fabius.


    vendredi 6 juillet 2012,
    Stéphane ©armenews.com

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