Agence France Presse
6 juillet 2012 vendredi 9:41 AM GMT
Génocide arménien: Raoult (UMP) regrette que Fabius "préfère le carnet
de commandes de l'Etat turc"
PARIS 6 juil 2012
L'ancien ministre UMP Eric Raoult a dit vendredi sur France Inter
"regretter que Laurent Fabius préfère le carnet de commandes de l'Etat
turc aux livres d'histoire de l'Arménie", en commentant la rencontre
la veille à Paris entre le ministre des Affaires étrangères et son
homologue turc.
Laurent Fabius et Ahmet Davutoglu ont scellé jeudi une "nouvelle
étape" dans les relations Paris-Ankara symbolisée par la levée
effective des sanctions turques contre la France à propos du génocide
arménien.
Après le vote d'un texte par l'Assemblée nationale en fin d'année
dernière réprimant la négation du génocide arménien sous l'empire
ottoman (1915-1917), nié depuis toujours par la Turquie, Ankara avait
annoncé la suspension de sa coopération politique et militaire avec la
France. Ce texte de loi avait par la suite été censuré par le Conseil
constitutionnel.
Le Conseil "a décidé que la proposition de loi qui avait été présentée
par les parlementaires (de la précédente majorité de droite) était
contraire à notre Constitution donc il n'est pas possible de reprendre
le même chemin sinon le résultat sera évidemment le même", avait noté
jeudi M. Fabius.
"Je regrette que Laurent Fabius préfère le carnet de commandes de
l'Etat turc aux livres d'histoire de l'Arménie", a réagi l'ancien
député de Seine-Saint-Denis.
Il a toutefois reconnu que "le problème n'é(tait) pas nouveau" et que
"les ministres des Affaires étrangères ont souvent eu à régler
l'ambiguïté des relations entre les deux pays et le devoir de
mémoire".
Néanmoins, pour M. Raoult, si on ne "peut pas juger un gouvernement"
au bout de deux mois, "ça commence plutôt mal" au regard de la gestion
de ce dossier.
Après la censure du Conseil constitutionnel, François Hollande s'était
engagé, durant la campagne présidentielle, à présenter un nouveau
texte de loi permettant la pénalisation de la négation du génocide
arménien.
6 juillet 2012 vendredi 9:41 AM GMT
Génocide arménien: Raoult (UMP) regrette que Fabius "préfère le carnet
de commandes de l'Etat turc"
PARIS 6 juil 2012
L'ancien ministre UMP Eric Raoult a dit vendredi sur France Inter
"regretter que Laurent Fabius préfère le carnet de commandes de l'Etat
turc aux livres d'histoire de l'Arménie", en commentant la rencontre
la veille à Paris entre le ministre des Affaires étrangères et son
homologue turc.
Laurent Fabius et Ahmet Davutoglu ont scellé jeudi une "nouvelle
étape" dans les relations Paris-Ankara symbolisée par la levée
effective des sanctions turques contre la France à propos du génocide
arménien.
Après le vote d'un texte par l'Assemblée nationale en fin d'année
dernière réprimant la négation du génocide arménien sous l'empire
ottoman (1915-1917), nié depuis toujours par la Turquie, Ankara avait
annoncé la suspension de sa coopération politique et militaire avec la
France. Ce texte de loi avait par la suite été censuré par le Conseil
constitutionnel.
Le Conseil "a décidé que la proposition de loi qui avait été présentée
par les parlementaires (de la précédente majorité de droite) était
contraire à notre Constitution donc il n'est pas possible de reprendre
le même chemin sinon le résultat sera évidemment le même", avait noté
jeudi M. Fabius.
"Je regrette que Laurent Fabius préfère le carnet de commandes de
l'Etat turc aux livres d'histoire de l'Arménie", a réagi l'ancien
député de Seine-Saint-Denis.
Il a toutefois reconnu que "le problème n'é(tait) pas nouveau" et que
"les ministres des Affaires étrangères ont souvent eu à régler
l'ambiguïté des relations entre les deux pays et le devoir de
mémoire".
Néanmoins, pour M. Raoult, si on ne "peut pas juger un gouvernement"
au bout de deux mois, "ça commence plutôt mal" au regard de la gestion
de ce dossier.
Après la censure du Conseil constitutionnel, François Hollande s'était
engagé, durant la campagne présidentielle, à présenter un nouveau
texte de loi permettant la pénalisation de la négation du génocide
arménien.