LIBéRATION DE LA POLITOLOGUE BUSRA ERSANLI
Jean Eckian
armenews.com
lundi 16 juillet 2012
Le 13 juillet, le tribunal de Silivri a ordonné la libération de
Busra Ersanli, politologue a l'université stambouliote de Marmara,
et de 15 autres prévenus, Kemal karagöz, Kazım Å~^eker, BuÅ~_ra
Beste Onder, CanÅ~_ah Celik, Erdogan Baysan, Medeni Demirkapu, Zekiye
Ayık, Cuneyt Ozil, Birgul Arvas, Suna Varsak, İbrahim Ethem Yıldız,
Mehmet Sııdk Kumek, Ugur TaÅ~_demir, Nizamettin Ozmen et Mustafa
İpek, dans l'attente du verdict de ce procès.
Alors que l'éditeur Ragip Zarakolu avait déja été liberé en avril,
son fils Deniz Zarakolu n'a pas encore été mis en liberté.
La cour a indiqué avoir pris cette décision au vu des preuves a sa
disposition et du temps déja passé par les prévenus en détention
provisoire, selon la chaîne de télévision NTV.
Commentaires de notre correspondant a Istanbul
"C'était un procès de la Commedia dell'arte. Mais il y a eu bien
sÃ"r beaucoup de drames personnels et humains dans cette comédie de
justice. J'ai pu dialoguer avec une dizaine de famille avant l'annonce
de la décision. Chaque famille avait une histoire très dramatique
a cause de ces inculpations. Toutes a pleurer : Paralysie du père,
paralysie de la mère, accouchement prématuré, crise cardiaque, etc.
Comment ne pas respecter et aimer ces gens, ces Kurdes ?
Dehors a la suite de la décision des femmes se sont évanouies ;
d'autres femmes ont eu des crises de nerfs. L'après midi seul la
presse avait le droit de participer a l'audience, bien sÃ"r avec les
avocats et les détenus. Les familles attendaient les journalistes
avec beaucoup de tensions et d'espoirs aussi. J'ai pu donner la
bonne nouvelle a trois familles. Vous ne pouvez pas imaginez
la scène. Des dizaines d'autres m'ont entouré pour demander
la nouvelle de leurs proches. Mais je n'avais pas noté tous les
noms des personnes libérées. Le regard de ces gens étaient très
touchants ; ils voulaient seulement la liberté de leur proche qui
étaient innocents. Finalement moi aussi j'ai craqué dans un coin
j'ai pleuré quelques minutes pour évacuer.
On voit très bien que tout une peuple est en état de révolte contre
l'Etat central. Il ne s'agit pas seulement d'une guérilla au fin
fond du Kurdistan. Les gens sont déterminés, très conscients et
très politisés. La prochaine audience aura lieu en octobre prochain.
Maintenant il reste Deniz Zarakolu, Ayse Berktay, et les autres a
faire libérer la prochaine fois."
Ersanlı a été arrêté le 1er Novembre 2011 et est restée en
détention pendant plus de 8 mois. Elle fait face a de lourdes
accusations et encours de 19 a 38 ans ans d'emprisonnement. Parmi
les charges, Busra Ersanlı est accusée d'être Â" chef de file
d'une organisation terroriste armée Â", de Â" propagande d'une
organisation terroriste Â" et Â" violation de l'article 2911 sur le
droit de réunions et manifestations Â".
Â" Un nombre important de ceux qui sont jugés dans ce cas sont de
la BDP (parti kurde) Nous sommes extrêmement heureux d'avoir été
libérés.
Mais nous sommes tristes de laisser nos amis restés derrière nous",
a-t-elle déclarée a sa sortie de prison.
Jean Eckian
armenews.com
lundi 16 juillet 2012
Le 13 juillet, le tribunal de Silivri a ordonné la libération de
Busra Ersanli, politologue a l'université stambouliote de Marmara,
et de 15 autres prévenus, Kemal karagöz, Kazım Å~^eker, BuÅ~_ra
Beste Onder, CanÅ~_ah Celik, Erdogan Baysan, Medeni Demirkapu, Zekiye
Ayık, Cuneyt Ozil, Birgul Arvas, Suna Varsak, İbrahim Ethem Yıldız,
Mehmet Sııdk Kumek, Ugur TaÅ~_demir, Nizamettin Ozmen et Mustafa
İpek, dans l'attente du verdict de ce procès.
Alors que l'éditeur Ragip Zarakolu avait déja été liberé en avril,
son fils Deniz Zarakolu n'a pas encore été mis en liberté.
La cour a indiqué avoir pris cette décision au vu des preuves a sa
disposition et du temps déja passé par les prévenus en détention
provisoire, selon la chaîne de télévision NTV.
Commentaires de notre correspondant a Istanbul
"C'était un procès de la Commedia dell'arte. Mais il y a eu bien
sÃ"r beaucoup de drames personnels et humains dans cette comédie de
justice. J'ai pu dialoguer avec une dizaine de famille avant l'annonce
de la décision. Chaque famille avait une histoire très dramatique
a cause de ces inculpations. Toutes a pleurer : Paralysie du père,
paralysie de la mère, accouchement prématuré, crise cardiaque, etc.
Comment ne pas respecter et aimer ces gens, ces Kurdes ?
Dehors a la suite de la décision des femmes se sont évanouies ;
d'autres femmes ont eu des crises de nerfs. L'après midi seul la
presse avait le droit de participer a l'audience, bien sÃ"r avec les
avocats et les détenus. Les familles attendaient les journalistes
avec beaucoup de tensions et d'espoirs aussi. J'ai pu donner la
bonne nouvelle a trois familles. Vous ne pouvez pas imaginez
la scène. Des dizaines d'autres m'ont entouré pour demander
la nouvelle de leurs proches. Mais je n'avais pas noté tous les
noms des personnes libérées. Le regard de ces gens étaient très
touchants ; ils voulaient seulement la liberté de leur proche qui
étaient innocents. Finalement moi aussi j'ai craqué dans un coin
j'ai pleuré quelques minutes pour évacuer.
On voit très bien que tout une peuple est en état de révolte contre
l'Etat central. Il ne s'agit pas seulement d'une guérilla au fin
fond du Kurdistan. Les gens sont déterminés, très conscients et
très politisés. La prochaine audience aura lieu en octobre prochain.
Maintenant il reste Deniz Zarakolu, Ayse Berktay, et les autres a
faire libérer la prochaine fois."
Ersanlı a été arrêté le 1er Novembre 2011 et est restée en
détention pendant plus de 8 mois. Elle fait face a de lourdes
accusations et encours de 19 a 38 ans ans d'emprisonnement. Parmi
les charges, Busra Ersanlı est accusée d'être Â" chef de file
d'une organisation terroriste armée Â", de Â" propagande d'une
organisation terroriste Â" et Â" violation de l'article 2911 sur le
droit de réunions et manifestations Â".
Â" Un nombre important de ceux qui sont jugés dans ce cas sont de
la BDP (parti kurde) Nous sommes extrêmement heureux d'avoir été
libérés.
Mais nous sommes tristes de laisser nos amis restés derrière nous",
a-t-elle déclarée a sa sortie de prison.