CINÉMA
HERE le film qui fait découvrir une certaine Arménie
http://www.armenews.com/article.php3?id_article=81165
Tourné entièrement en république d'Arménie, Here est un road movie
métaphysique, philosophique, une histoire d'amour et un récit de
voyage, une méditation quant à l'impact de la technologie sur la
société contemporaine et, plus encore, une étude sur l'amour, la perte
et la condition humaine, qui laisse le spectateur tout à la fois
épuisé et renouvelé au plan émotionnel, aussi paradoxal que cela
puisse paraître. C'est la chronique d'une rencontre romantique, brève
mais intense, entre un ingénieur de cartographie par satellite et une
photographe d'art arménienne émigrée, qui décident sur un coup de tête
de voyager en territoire inexploré, aux sens littéral et métaphorique.
».
Braden King est connu pour son documentaire Dutch Harbor (1998) en
collaboration avec la cinéaste et photographe Laura Moya, et la
réalisation de nombreux clips musicaux.
USA Armenian Life Magazine : Votre personnage, cet ingénieur, est allé
dans de nombreux pays. Pourquoi l'Arménie ?
KING : La seule façon de répondre à cette question est de vous parler
de la façon dont je me suis retrouvé en Arménie. Je recherchai le lieu
le plus adapté pour le film, le paysage et la culture les plus
appropriés pour l'histoire. Je pensais à des lieux tels le Maroc,
l'Afrique du Nord...j'ai visité des pays plus à l'est, dont le nom se
termine en « stan » dans lesquels de nombreux projets cartographiques
sont en cours en vue de l'exploration de ressources naturelles. Puis
ce fut l'Arménie. L'Arménie me fut d'abord suggérée par une amie,
créatrice de cinéma d'essai vivant à Toronto. Nous en avions discuté
très tôt - avant même que soit écrit le script - de cette vague idée
de film sur un cartographe. Et cette amie me suggéra très
judicieusement d'envisager l'Arménie comme lieu. Je n'y ai pas
beaucoup prêté attention au début, mais continuant à développer le
projet et l'histoire, je jetais un coup d'`il sur des articles égarés
au dos de documents - une photo me sauta aux yeux. Et tandis que je
continuais mes recherches-regardant des paysages, etc.- une lente idée
prit corps avec ce pays dont le symbole national - le Mont Ararat -
était de l'autre côté d'une frontière entre états. Je commençais à
trouver des analogies thématiques pour le film qui existent déjà dans
le monde réel.
Il y avait besoin des choses que je ne pourrais pas compenser. Pour un
film basé sur des questions liées à la géographie, un film sur des
techniques d'orientation et même sur la cartographie - se passer de
ces choses était inenvisageable. Lorsque j'ai finalement visité le
pays en 2004, il m'est apparu qu'il n'y avait aucun autre endroit plus
approprié pour y faire dérouler cette histoire. Ici se trouvait cette
culture entre occident et orient, à la fois culturellement et
physiquement sur la carte ; un pays dont l'histoire a été un point de
transition ; un pays de sites aussi somptueux que variés dans un
espace aussi réduit - un paysage aussi magnifique que tout ce que vous
pourriez voir en parcourant 3 000 km aux USA. L'Arménie est aussi un
pays entre deux ges - l'histoire ancienne avec ses monastères et sa
religion, - et elle est aussi portée par le futur. Vous vous rendez
là-bas et vous voyez partout ces centaines de grues de btiment et
toutes ces technologies nouvelles. Finalement, l'Arménie est le
troisième co-auteur du script. Le pays, la culture, les gens m'ont
permis d'achever cette histoire. Ils ont achevé la pièce pour moi et
c'était à vous couper le souffle
USA Armenian Life : Vous avez indiqué avoir visité l'Arménie pour la
première fois en 2004, vous parlez du paysage, et des photographies
des terres, et à propos des gens ? Quel est le caractère qui vous a le
plus frappé ?
KING : Nous pourrions avoir une journée entière de conversation sur ce
seul sujet. Par où commencer ? Mes expériences avec l'Arménie ont été
un tel cadeau - et je ne pense pas seulement à l'apport en culture que
j'y ai reçu, je pense aux paysages et au flux continuel des rencontres
avec des gens étonnants. Je me sentais supporté, je me sentais
accueilli. Je le ressens encore. La générosité du pays, l'hospitalité
du pays et du peuple arménien m'ont permis d'aller au bout de cette
histoire. Cela aurait été impossible sans l'Arménie. Il n'y pas de
réponse unique. C'est un tout. Ce que j'ai trouvé en Arménie c'est un
cadre et une culture conçus pour donner. Le sentiment dominant que
j'ai éprouvé en Arménie est la quantité incroyable de potentiel que
possède ce pays. Je me souviens avoir été submergé lors de mon premier
voyage parce qu'il y avait tellement de choses à mettre au point à
propos du film- tellement de détails, tellement de choses que je
voulais obtenir ici. J'en vins à penser qu'il faudrait faire cent
films en Arménie. Mille films en Arménie. Il n'y avait aucune
possibilité que je puisse envisager d'endosser la responsabilité tout
seul. C'était tout simplement exaltant. J'en revenais avec le désir de
partager le plus possible mon expérience et mes observations. Mais je
savais aussi qu'il se pourrait que je ne sois qu'un parmi beaucoup
d'autres. Il y a tellement d'autres histoires à raconter. Ceci
explique en partie pourquoi nous avons plaidé pour réserver 5% des
bénéfices de HERE au profit de jeunes cinéastes d'Arménie. Il y a
tellement d'autres films à faire.
Sundance Film Festival Review : HERE - Ray Greene, Box Office Magazine
`Un poème symphonique décliné sur une brève rencontre entre un
cartographe américain et une artiste photographe arménienne, le film
utilise le paysage surréaliste de l'Arménie contemporaine comme une
sorte de planète inconnue.`
Maintenant disponible en DVD, iTunes, Netflix, Amazon, et plus encore ! ICI
Ils en parlent
« Spectaculairement beau... évocateur... étonnant !` - Stephen Holden,
The New York Times (l'intransigeant de la Critique)
`Rêverie... Fébrile... Captivant !` - Karina Longworth, Village Voice
`Un roman sensuel d'un voyage sur la route !` - Benjamin Mercer, The Magazine L
`Une histoire d'amour intime ... King a un don pour raconter une
histoire en images méditatives.` - Joe Morgenstern, The Wall Street
Journal
dimanche 22 juillet 2012,
Jean Eckian ©armenews.com
HERE le film qui fait découvrir une certaine Arménie
http://www.armenews.com/article.php3?id_article=81165
Tourné entièrement en république d'Arménie, Here est un road movie
métaphysique, philosophique, une histoire d'amour et un récit de
voyage, une méditation quant à l'impact de la technologie sur la
société contemporaine et, plus encore, une étude sur l'amour, la perte
et la condition humaine, qui laisse le spectateur tout à la fois
épuisé et renouvelé au plan émotionnel, aussi paradoxal que cela
puisse paraître. C'est la chronique d'une rencontre romantique, brève
mais intense, entre un ingénieur de cartographie par satellite et une
photographe d'art arménienne émigrée, qui décident sur un coup de tête
de voyager en territoire inexploré, aux sens littéral et métaphorique.
».
Braden King est connu pour son documentaire Dutch Harbor (1998) en
collaboration avec la cinéaste et photographe Laura Moya, et la
réalisation de nombreux clips musicaux.
USA Armenian Life Magazine : Votre personnage, cet ingénieur, est allé
dans de nombreux pays. Pourquoi l'Arménie ?
KING : La seule façon de répondre à cette question est de vous parler
de la façon dont je me suis retrouvé en Arménie. Je recherchai le lieu
le plus adapté pour le film, le paysage et la culture les plus
appropriés pour l'histoire. Je pensais à des lieux tels le Maroc,
l'Afrique du Nord...j'ai visité des pays plus à l'est, dont le nom se
termine en « stan » dans lesquels de nombreux projets cartographiques
sont en cours en vue de l'exploration de ressources naturelles. Puis
ce fut l'Arménie. L'Arménie me fut d'abord suggérée par une amie,
créatrice de cinéma d'essai vivant à Toronto. Nous en avions discuté
très tôt - avant même que soit écrit le script - de cette vague idée
de film sur un cartographe. Et cette amie me suggéra très
judicieusement d'envisager l'Arménie comme lieu. Je n'y ai pas
beaucoup prêté attention au début, mais continuant à développer le
projet et l'histoire, je jetais un coup d'`il sur des articles égarés
au dos de documents - une photo me sauta aux yeux. Et tandis que je
continuais mes recherches-regardant des paysages, etc.- une lente idée
prit corps avec ce pays dont le symbole national - le Mont Ararat -
était de l'autre côté d'une frontière entre états. Je commençais à
trouver des analogies thématiques pour le film qui existent déjà dans
le monde réel.
Il y avait besoin des choses que je ne pourrais pas compenser. Pour un
film basé sur des questions liées à la géographie, un film sur des
techniques d'orientation et même sur la cartographie - se passer de
ces choses était inenvisageable. Lorsque j'ai finalement visité le
pays en 2004, il m'est apparu qu'il n'y avait aucun autre endroit plus
approprié pour y faire dérouler cette histoire. Ici se trouvait cette
culture entre occident et orient, à la fois culturellement et
physiquement sur la carte ; un pays dont l'histoire a été un point de
transition ; un pays de sites aussi somptueux que variés dans un
espace aussi réduit - un paysage aussi magnifique que tout ce que vous
pourriez voir en parcourant 3 000 km aux USA. L'Arménie est aussi un
pays entre deux ges - l'histoire ancienne avec ses monastères et sa
religion, - et elle est aussi portée par le futur. Vous vous rendez
là-bas et vous voyez partout ces centaines de grues de btiment et
toutes ces technologies nouvelles. Finalement, l'Arménie est le
troisième co-auteur du script. Le pays, la culture, les gens m'ont
permis d'achever cette histoire. Ils ont achevé la pièce pour moi et
c'était à vous couper le souffle
USA Armenian Life : Vous avez indiqué avoir visité l'Arménie pour la
première fois en 2004, vous parlez du paysage, et des photographies
des terres, et à propos des gens ? Quel est le caractère qui vous a le
plus frappé ?
KING : Nous pourrions avoir une journée entière de conversation sur ce
seul sujet. Par où commencer ? Mes expériences avec l'Arménie ont été
un tel cadeau - et je ne pense pas seulement à l'apport en culture que
j'y ai reçu, je pense aux paysages et au flux continuel des rencontres
avec des gens étonnants. Je me sentais supporté, je me sentais
accueilli. Je le ressens encore. La générosité du pays, l'hospitalité
du pays et du peuple arménien m'ont permis d'aller au bout de cette
histoire. Cela aurait été impossible sans l'Arménie. Il n'y pas de
réponse unique. C'est un tout. Ce que j'ai trouvé en Arménie c'est un
cadre et une culture conçus pour donner. Le sentiment dominant que
j'ai éprouvé en Arménie est la quantité incroyable de potentiel que
possède ce pays. Je me souviens avoir été submergé lors de mon premier
voyage parce qu'il y avait tellement de choses à mettre au point à
propos du film- tellement de détails, tellement de choses que je
voulais obtenir ici. J'en vins à penser qu'il faudrait faire cent
films en Arménie. Mille films en Arménie. Il n'y avait aucune
possibilité que je puisse envisager d'endosser la responsabilité tout
seul. C'était tout simplement exaltant. J'en revenais avec le désir de
partager le plus possible mon expérience et mes observations. Mais je
savais aussi qu'il se pourrait que je ne sois qu'un parmi beaucoup
d'autres. Il y a tellement d'autres histoires à raconter. Ceci
explique en partie pourquoi nous avons plaidé pour réserver 5% des
bénéfices de HERE au profit de jeunes cinéastes d'Arménie. Il y a
tellement d'autres films à faire.
Sundance Film Festival Review : HERE - Ray Greene, Box Office Magazine
`Un poème symphonique décliné sur une brève rencontre entre un
cartographe américain et une artiste photographe arménienne, le film
utilise le paysage surréaliste de l'Arménie contemporaine comme une
sorte de planète inconnue.`
Maintenant disponible en DVD, iTunes, Netflix, Amazon, et plus encore ! ICI
Ils en parlent
« Spectaculairement beau... évocateur... étonnant !` - Stephen Holden,
The New York Times (l'intransigeant de la Critique)
`Rêverie... Fébrile... Captivant !` - Karina Longworth, Village Voice
`Un roman sensuel d'un voyage sur la route !` - Benjamin Mercer, The Magazine L
`Une histoire d'amour intime ... King a un don pour raconter une
histoire en images méditatives.` - Joe Morgenstern, The Wall Street
Journal
dimanche 22 juillet 2012,
Jean Eckian ©armenews.com