Ouest-France
mercredi 18 juillet 2012
Prebotte Edition
Jean-Jacques Montois quitte l'IUT pour l'Arménie
par Nadine PARIS
ENCART: Premier directeur de l'IUT depuis 2001, Jean-Jacques Montois
s'en va. Recruté par le ministèredes Affaires étrangères, cet homme de
défi devient recteur de l'Université française d'Arménie.
Entretien
Jean-Jacques Montois,
directeur de l'IUT (675 étudiants).
Vous revenez d'Erevan,la capitale d'Arménie pour préparer la rentrée.
Quelles sont vos premières impressions ?
C'est un autre milieu. Ici, dans l'enseignement supérieur, tout le
monde peut s'exprimer, avec une notion de la hiérarchie parfois
relative. Là-bas, la représentation française est très codifiée, avec
un respect de l'autorité et du rôle de chacun. J'ai aussi été étonnée
de la rapidité à laquelle les choses se font.
Qu'est-ce qui vous a pludans ce poste ?
Le ministère des Affaires étrangères, dont dépend l'Université
française d'Arménie, a lancé un concours. Nous étions une vingtaine de
candidats. Après une enquête et trois entretiens en commission, j'ai
été choisi. J'aime bien les challenges. Cette situation à l'étranger
m'a aussi donné envie de plonger. C'est un poste politique. L'objectif
est de développer des projets en relation avec les intérêts des deux
pays. Et diplomatique. Je serai sous l'autorité de l'ambassadeur et le
représentant de la France dans le domaine de l'enseignement supérieur.
Quels diplômes sont délivréspar l'Université ?
Elle compte trois facultés: droit et sciences politiques, sciences
économiques et gestion. Tous les diplômes sont des licences et des
masters français, délivrés par Lyon 3 et Toulouse 1. Il y a 12 ans,
l'université s'est construite avec Lyon III, qui fait partie du
conseil d'administration. L'ancienne rectrice a ouvert l'établissement
à Toulouse 1. J'espère y associer aussi Rennes 1, en y développant un
master.
Qui sont les enseignantset les étudiants ?
Il y a 60 enseignants, dont 40 Arméniens et 20 Français, envoyés en
mission par leur université d'origine, plusieurs fois par an. Le
recteur et le directeur général des services sont Français et les
personnels administratifs et techniques, Arméniens. Les étudiants sont
700 et du pays. Ils apprennent notre langue au fur et à mesure de
leurs études dans le supérieur. Ces jeunes forment une élite
arménienne, qui paie leur scolarité 5 000 dollars par an. Mais 10 %
des places sont gratuites et réservés à des élèves méritants.
Quels sont les intérêts français en Arménie ?
L'université forme des jeunes de haut niveau, dans le droit, le
commerce et les finances internationales. Francophiles, ils
établissent des liens importants entre nos deux pays. D'autant plus
que la diaspora arménienne est très puissante. Plus de 13 millions
d'Arméniens vivent à l'étranger, dont 600 000 en France; Ce pays jouit
aussi d'une position stratégique, entre la Géorgie, la Turquie, la
Géorgie, l'Iran et l'Azerbaïdjan.
mercredi 18 juillet 2012
Prebotte Edition
Jean-Jacques Montois quitte l'IUT pour l'Arménie
par Nadine PARIS
ENCART: Premier directeur de l'IUT depuis 2001, Jean-Jacques Montois
s'en va. Recruté par le ministèredes Affaires étrangères, cet homme de
défi devient recteur de l'Université française d'Arménie.
Entretien
Jean-Jacques Montois,
directeur de l'IUT (675 étudiants).
Vous revenez d'Erevan,la capitale d'Arménie pour préparer la rentrée.
Quelles sont vos premières impressions ?
C'est un autre milieu. Ici, dans l'enseignement supérieur, tout le
monde peut s'exprimer, avec une notion de la hiérarchie parfois
relative. Là-bas, la représentation française est très codifiée, avec
un respect de l'autorité et du rôle de chacun. J'ai aussi été étonnée
de la rapidité à laquelle les choses se font.
Qu'est-ce qui vous a pludans ce poste ?
Le ministère des Affaires étrangères, dont dépend l'Université
française d'Arménie, a lancé un concours. Nous étions une vingtaine de
candidats. Après une enquête et trois entretiens en commission, j'ai
été choisi. J'aime bien les challenges. Cette situation à l'étranger
m'a aussi donné envie de plonger. C'est un poste politique. L'objectif
est de développer des projets en relation avec les intérêts des deux
pays. Et diplomatique. Je serai sous l'autorité de l'ambassadeur et le
représentant de la France dans le domaine de l'enseignement supérieur.
Quels diplômes sont délivréspar l'Université ?
Elle compte trois facultés: droit et sciences politiques, sciences
économiques et gestion. Tous les diplômes sont des licences et des
masters français, délivrés par Lyon 3 et Toulouse 1. Il y a 12 ans,
l'université s'est construite avec Lyon III, qui fait partie du
conseil d'administration. L'ancienne rectrice a ouvert l'établissement
à Toulouse 1. J'espère y associer aussi Rennes 1, en y développant un
master.
Qui sont les enseignantset les étudiants ?
Il y a 60 enseignants, dont 40 Arméniens et 20 Français, envoyés en
mission par leur université d'origine, plusieurs fois par an. Le
recteur et le directeur général des services sont Français et les
personnels administratifs et techniques, Arméniens. Les étudiants sont
700 et du pays. Ils apprennent notre langue au fur et à mesure de
leurs études dans le supérieur. Ces jeunes forment une élite
arménienne, qui paie leur scolarité 5 000 dollars par an. Mais 10 %
des places sont gratuites et réservés à des élèves méritants.
Quels sont les intérêts français en Arménie ?
L'université forme des jeunes de haut niveau, dans le droit, le
commerce et les finances internationales. Francophiles, ils
établissent des liens importants entre nos deux pays. D'autant plus
que la diaspora arménienne est très puissante. Plus de 13 millions
d'Arméniens vivent à l'étranger, dont 600 000 en France; Ce pays jouit
aussi d'une position stratégique, entre la Géorgie, la Turquie, la
Géorgie, l'Iran et l'Azerbaïdjan.