Ouest-France
mercredi 18 juillet 2012
Prebotte Edition
Jean-Jacques Montois recteur en Arménie
AUTEUR: Nadine PARIS
Recruté par les Affaires étrangères, le directeur de l'IUT de
Saint-Malo part pour l'Université française d'Arménie.
Profil
1953.Naissance à Paris.
1991.Thèse de doctorat sur la robotique mobile.
2001.Premier directeur de l'IUT de Saint-Malo.
2004.Professeur des universités.
« Créer l'IUT a été l'une des meilleures périodes de mon existence.
»Sa thèse de doctorat en poche sur la robotique mobile, Jean-Jacques
Montois arrive à Saint-Malo en 1997. Grce à Bertrand Fortin, alors
directeur de l'IUT de Rennes, avant de devenir président de
l'université de Rennes 1, de 2003 à 2008.
D'abord maître de conférences, Jean-Jacques Montois devient professeur
des universités en 2004. Mais entre-temps, en 2001, il est nommé
directeur de l'IUT, qui n'était qu'une antenne de l'IUT de Rennes
depuis 1994. « Les départements se montaient. Il a fallu tout créer.
Les services financiers, l'informatique, la scolarité, les ressources
humaines...»
Une de ses premières difficultés a été de modifier des pratiques en
place depuis plusieurs années, « pour les adapter à celles de
l'enseignement supérieur, plus normées ».Ce professeur des universités
se heurte ensuite à d'autres rochers, lorsqu'il monte les filières
d'apprentissage ou créé le département Carrières juridiques. Le
quatrième après Gestion des entreprises et des administrations (GEA),
Réseaux et télécommunication, Génie industriel et maintenance (GIM).
« Il faut beaucoup de conviction personnelle pour continuer et ne pas
avoir peur de se prendre des coups. »Cette année, la taxe
d'apprentissage représente 503 000 ¤. Et 1 200 jeunes ont postulé pour
Carrières juridiques.
Aujourd'hui, un autre défi attend ce Malouin, papa de deux
enfants.Recruté par le ministère des Affaires étrangères, Jean-Jacques
Montois devient au 1er septembre, recteur de l'Université française
d'Arménie (Ufar), l'une des quatre dans le monde, financée en partie
par la France. Un poste politique. « L'objectif est de développer des
projets en relation avec les intérêts des deux pays. »Et diplomatique.
« Je serai sous l'autorité de l'ambassadeur et le représentant de la
France dans le domaine de l'enseignement supérieur. »
mercredi 18 juillet 2012
Prebotte Edition
Jean-Jacques Montois recteur en Arménie
AUTEUR: Nadine PARIS
Recruté par les Affaires étrangères, le directeur de l'IUT de
Saint-Malo part pour l'Université française d'Arménie.
Profil
1953.Naissance à Paris.
1991.Thèse de doctorat sur la robotique mobile.
2001.Premier directeur de l'IUT de Saint-Malo.
2004.Professeur des universités.
« Créer l'IUT a été l'une des meilleures périodes de mon existence.
»Sa thèse de doctorat en poche sur la robotique mobile, Jean-Jacques
Montois arrive à Saint-Malo en 1997. Grce à Bertrand Fortin, alors
directeur de l'IUT de Rennes, avant de devenir président de
l'université de Rennes 1, de 2003 à 2008.
D'abord maître de conférences, Jean-Jacques Montois devient professeur
des universités en 2004. Mais entre-temps, en 2001, il est nommé
directeur de l'IUT, qui n'était qu'une antenne de l'IUT de Rennes
depuis 1994. « Les départements se montaient. Il a fallu tout créer.
Les services financiers, l'informatique, la scolarité, les ressources
humaines...»
Une de ses premières difficultés a été de modifier des pratiques en
place depuis plusieurs années, « pour les adapter à celles de
l'enseignement supérieur, plus normées ».Ce professeur des universités
se heurte ensuite à d'autres rochers, lorsqu'il monte les filières
d'apprentissage ou créé le département Carrières juridiques. Le
quatrième après Gestion des entreprises et des administrations (GEA),
Réseaux et télécommunication, Génie industriel et maintenance (GIM).
« Il faut beaucoup de conviction personnelle pour continuer et ne pas
avoir peur de se prendre des coups. »Cette année, la taxe
d'apprentissage représente 503 000 ¤. Et 1 200 jeunes ont postulé pour
Carrières juridiques.
Aujourd'hui, un autre défi attend ce Malouin, papa de deux
enfants.Recruté par le ministère des Affaires étrangères, Jean-Jacques
Montois devient au 1er septembre, recteur de l'Université française
d'Arménie (Ufar), l'une des quatre dans le monde, financée en partie
par la France. Un poste politique. « L'objectif est de développer des
projets en relation avec les intérêts des deux pays. »Et diplomatique.
« Je serai sous l'autorité de l'ambassadeur et le représentant de la
France dans le domaine de l'enseignement supérieur. »