REVUE DE PRESSE
Un court-métrage de fin d'études en tournage à Erbalunga
Un étudiant en réalisation de l'IUT de Corte a tourné, dans la marine
cap-corsine, Les promesses de l'aube un film inspiré d'un livre de
Romain Gary. Un étudiant en production a également pris part à ce
projet
L'histoire, qui a pour toile de fond le village d'Erbalunga, est celle
d'un jeune homme, pêcheur comme son père décédé, mais qui, passionné
de musique, se prépare à partir vers d'autres horizons. Il est
tiraillé entre sa mère qui l'encourage à donner libre cours à sa
passion et ses grands-parents qui souhaitent qu'il reste au pays.
Très librement inspiré du roman éponyme de Romain Gary, Les promesses
de l'aube est un court-métrage de vingt minutes réalisé par un
étudiant en DU creatacc de l'IUT de Corte, Arnaud Khayadjanian. Un
film de fin d'études qui s'inscrit dans un atelier organisé par le
Grec (groupe de recherches et d'essais cinématographiques) à Paris en
partenariat avec l'institut universitaire de technologie.
Le projet a débuté en septembre dernier avec la phase d'écriture et
s'est poursuivi au printemps avec les préparatifs puis le tournage
durant cinq jours, de samedi dernier à mercredi.
L'idée de départ du roman a été transposée dans le Cap Corse. « J'ai
choisi cette région car elle me paraissait le territoire idéal pour
symboliser cette confrontation et cette réflexion sur les idées de
transmission et d'héritage. J'ai trouvé le village d'Erbalunga lorsque
j'écrivais le scénario et je me suis dit : cela doit se faire ici »,
explique Arnaud Khayadjanian qui, originaire de la Drôme, est venu
étudier la réalisation à Corte après une licence de cinéma obtenue à
la Sorbonne et une première année de master.
Une quinzaine de personnes sur ce tournage
Le tournage de cette fiction a mobilisé une quinzaine de personnes
dont quatre comédiens, qui sont dans la quasi-totalité des
professionnels basés en Corse ou sur le Continent. Le jeune pêcheur
est interprété par Pierre Lottin, sa mère par Véronica Varga, sa
grand-mère par la comédienne corse Marcelle Stefanelli et son
grand-père par Albert Igual, vu récemment dans Polisse de Maïween le
Besco.
À ce projet, a également pris part un autre étudiant du DU de Corte,
mais en production, Ionut Adascalitei, un jeune Roumain qui, séduit
par la Corse, a quitté Bucarest, où il était acteur, pour venir
étudier dans l'île. Il s'est chargé de la partie production et régie.
Le tournage à Erbalunga s'est très bien déroulé. « Nous avons été
accueillis très chaleureusement, souligne Arnaud Khayadjanian, des
habitants du village nous ont prêté leur maison pour que nous
puissions tourner les scènes intérieures. La mairie de Brando, qui
nous a notamment prêté un local, nous a aidés ainsi que les
commerçants d'Erbalunga ce qui nous a permis de travailler dans des
conditions confortables. »
Le projet est financé par la CTC, la mairie de Brando et l'IUT.
Après le clap de fin, Arnaud Khayadjanian est parti pour un mois et
demi de postproduction d'abord à Corte puis à Paris pour l'étalonnage
et le mixage son. Le film devrait être terminé à la fin du mois de
septembre, à l'issue d'une année de travail.
Arnaud Khayadjanian a déjà en tête son deuxième projet. Il s'agit
cette fois-ci d'un documentaire, un 52 minutes intitulé le Bon
samaritain d'après un tableau d'Aimé Nicolas Morot. Inspiré de la vie
de son arrière-grand-père, ce film, en forme de parabole, évoquera
l'aide apportée, à contre-courant, par des Turcs à des Arméniens lors
du génocide ce peuple au début du XXe siècle.
http://www.corsematin.com/article/brando/un-court-metrage-de-fin-detudes-en-tournage-a-erbalunga.664959.html
dimanche 3 juin 2012,
Stéphane ©armenews.com
Un court-métrage de fin d'études en tournage à Erbalunga
Un étudiant en réalisation de l'IUT de Corte a tourné, dans la marine
cap-corsine, Les promesses de l'aube un film inspiré d'un livre de
Romain Gary. Un étudiant en production a également pris part à ce
projet
L'histoire, qui a pour toile de fond le village d'Erbalunga, est celle
d'un jeune homme, pêcheur comme son père décédé, mais qui, passionné
de musique, se prépare à partir vers d'autres horizons. Il est
tiraillé entre sa mère qui l'encourage à donner libre cours à sa
passion et ses grands-parents qui souhaitent qu'il reste au pays.
Très librement inspiré du roman éponyme de Romain Gary, Les promesses
de l'aube est un court-métrage de vingt minutes réalisé par un
étudiant en DU creatacc de l'IUT de Corte, Arnaud Khayadjanian. Un
film de fin d'études qui s'inscrit dans un atelier organisé par le
Grec (groupe de recherches et d'essais cinématographiques) à Paris en
partenariat avec l'institut universitaire de technologie.
Le projet a débuté en septembre dernier avec la phase d'écriture et
s'est poursuivi au printemps avec les préparatifs puis le tournage
durant cinq jours, de samedi dernier à mercredi.
L'idée de départ du roman a été transposée dans le Cap Corse. « J'ai
choisi cette région car elle me paraissait le territoire idéal pour
symboliser cette confrontation et cette réflexion sur les idées de
transmission et d'héritage. J'ai trouvé le village d'Erbalunga lorsque
j'écrivais le scénario et je me suis dit : cela doit se faire ici »,
explique Arnaud Khayadjanian qui, originaire de la Drôme, est venu
étudier la réalisation à Corte après une licence de cinéma obtenue à
la Sorbonne et une première année de master.
Une quinzaine de personnes sur ce tournage
Le tournage de cette fiction a mobilisé une quinzaine de personnes
dont quatre comédiens, qui sont dans la quasi-totalité des
professionnels basés en Corse ou sur le Continent. Le jeune pêcheur
est interprété par Pierre Lottin, sa mère par Véronica Varga, sa
grand-mère par la comédienne corse Marcelle Stefanelli et son
grand-père par Albert Igual, vu récemment dans Polisse de Maïween le
Besco.
À ce projet, a également pris part un autre étudiant du DU de Corte,
mais en production, Ionut Adascalitei, un jeune Roumain qui, séduit
par la Corse, a quitté Bucarest, où il était acteur, pour venir
étudier dans l'île. Il s'est chargé de la partie production et régie.
Le tournage à Erbalunga s'est très bien déroulé. « Nous avons été
accueillis très chaleureusement, souligne Arnaud Khayadjanian, des
habitants du village nous ont prêté leur maison pour que nous
puissions tourner les scènes intérieures. La mairie de Brando, qui
nous a notamment prêté un local, nous a aidés ainsi que les
commerçants d'Erbalunga ce qui nous a permis de travailler dans des
conditions confortables. »
Le projet est financé par la CTC, la mairie de Brando et l'IUT.
Après le clap de fin, Arnaud Khayadjanian est parti pour un mois et
demi de postproduction d'abord à Corte puis à Paris pour l'étalonnage
et le mixage son. Le film devrait être terminé à la fin du mois de
septembre, à l'issue d'une année de travail.
Arnaud Khayadjanian a déjà en tête son deuxième projet. Il s'agit
cette fois-ci d'un documentaire, un 52 minutes intitulé le Bon
samaritain d'après un tableau d'Aimé Nicolas Morot. Inspiré de la vie
de son arrière-grand-père, ce film, en forme de parabole, évoquera
l'aide apportée, à contre-courant, par des Turcs à des Arméniens lors
du génocide ce peuple au début du XXe siècle.
http://www.corsematin.com/article/brando/un-court-metrage-de-fin-detudes-en-tournage-a-erbalunga.664959.html
dimanche 3 juin 2012,
Stéphane ©armenews.com