Ouest-France
vendredi 1 juin 2012
nantes Edition
Un bureau attend Michel Der Zakarian à la Jonelière
ENCART: FC Nantes. Landry Chauvin parti à Brest, les dirigeants
nantais lui ont trouvé un successeur : Michel Der Zakarian. Reste à
finaliser l'accord.
On ne découvre rien. Le milieu professionnel en fait même son antienne
en période de marché des transferts. «Tant que rien n'est signé... »
C'est le refrain entonné mercredi par l'entourage de Landry Chauvin,
l'intéressé étant injoignable, alors que les discussions étaient déjà
bien amorcées, sinon abouties avec le Stade Brestois 29. Hier, le
technicien est retourné à la Jonelière. Pas pour offrir un pot de
départ avec le personnel, encore moins pour partager le verre de
l'amitié au clan Kita. Le Mayennais, accompagné de son agent Hervé
Marchal, ne s'est d'ailleurs pas éternisé dans le btiment
administratif.
L'ancien Sedanais est ressorti libre du centre sportif. Dix minutes
s'étaient à peine écoulées depuis son départ définitif de la Jonelière
que le Stade Brestois annonçait la signature de Landry Chauvin pour un
contrat portant sur deux saisons. Ce dernier a réservé sa première
interview au site officiel du club. « Si on m'avait dit, il y a cinq
ans, quand j'étais avec la CFA de Rennes, que j'entraînerais un jour
en Ligue 1, je ne l'aurais pas cru. Aujourd'hui, très sincèrement,
j'ai envie de rendre aux dirigeants brestois et au président la
confiance qu'ils m'ont accordée. La Ligue 1, c'est le summum en
France. Ça me plairait qu'il y ait une identité de jeu, c'est le
challenge que je veux relever en arrivant à Brest».
Catégorique, le club du président Michel Guyot annonçait
concomitamment l'arrivée de Stéphane Wiertelak dans les bagages de
Chauvin.Une entrevue serait même programmée cet après-midi avec
Corentin Martins, directeur sportif brestois. Une annonce visiblement
prématurée, le préparateur physique étant encore lié au FC Nantes pour
une saison. S'il veut quitter l'octuple champion de France, il doit
trouver un terrain d'entente avec les caciques de la maison jaune. En
clair, si Brest souhaite le débaucher, le président Guyot devra
débourser.
Le hic, c'est que les dirigeants nantais ne sont guère enclins à
offrir un passeport finistérien au successeur de Bernard Ginès. Dans
leur esprit, Stéphane Wiertelak fait en effet partie intégrante du
nouveau staff, avant d'évoquer un nouveau projet, articulé autour de
Michel Der Zakarian (Bruno Baronchelli restant adjoint, Fabrice Grange
entraîneur des gardiens).
Car la réserve n'était pas de mise exclusivement du côté de Landry
Chauvin. Le propriétaire du FC Nantes et son entourage ont vainement
tenté de colmater les fuites renvoyant le premier entraîneur de l'ère
Kita à la case départ. MDZ n'est pas apparu subitement dans le viseur
du président nantais. Pour Waldemar Kita, Michel Der Zakarian répond
aux critères mentionnés dans nos colonnes (lire O.F. du 21 mai) : «
une belle carrière de joueur, une expérience significative
d'entraîneur et si possible Nantais. » L'homme d'affaires, qui s'était
séparé de Der Zakarian après une saison de Ligue 2 ponctuée d'une
montée puis trois matches de Ligue 1 tentait hier soir de convaincre
son homologue clermontois de libérer « Der'z ».
Le franco-arménien disposait en effet d'une clause libératoire à lever
avant minuit hier, à un an de l'expiration de son contrat. Son
montant, avoisinant les 75 000 ¤, ne devait pas compromettre la
transaction, malgré le scepticisme grandissant du technicien
auvergnat.
Loïc FOLLIOT.
vendredi 1 juin 2012
nantes Edition
Un bureau attend Michel Der Zakarian à la Jonelière
ENCART: FC Nantes. Landry Chauvin parti à Brest, les dirigeants
nantais lui ont trouvé un successeur : Michel Der Zakarian. Reste à
finaliser l'accord.
On ne découvre rien. Le milieu professionnel en fait même son antienne
en période de marché des transferts. «Tant que rien n'est signé... »
C'est le refrain entonné mercredi par l'entourage de Landry Chauvin,
l'intéressé étant injoignable, alors que les discussions étaient déjà
bien amorcées, sinon abouties avec le Stade Brestois 29. Hier, le
technicien est retourné à la Jonelière. Pas pour offrir un pot de
départ avec le personnel, encore moins pour partager le verre de
l'amitié au clan Kita. Le Mayennais, accompagné de son agent Hervé
Marchal, ne s'est d'ailleurs pas éternisé dans le btiment
administratif.
L'ancien Sedanais est ressorti libre du centre sportif. Dix minutes
s'étaient à peine écoulées depuis son départ définitif de la Jonelière
que le Stade Brestois annonçait la signature de Landry Chauvin pour un
contrat portant sur deux saisons. Ce dernier a réservé sa première
interview au site officiel du club. « Si on m'avait dit, il y a cinq
ans, quand j'étais avec la CFA de Rennes, que j'entraînerais un jour
en Ligue 1, je ne l'aurais pas cru. Aujourd'hui, très sincèrement,
j'ai envie de rendre aux dirigeants brestois et au président la
confiance qu'ils m'ont accordée. La Ligue 1, c'est le summum en
France. Ça me plairait qu'il y ait une identité de jeu, c'est le
challenge que je veux relever en arrivant à Brest».
Catégorique, le club du président Michel Guyot annonçait
concomitamment l'arrivée de Stéphane Wiertelak dans les bagages de
Chauvin.Une entrevue serait même programmée cet après-midi avec
Corentin Martins, directeur sportif brestois. Une annonce visiblement
prématurée, le préparateur physique étant encore lié au FC Nantes pour
une saison. S'il veut quitter l'octuple champion de France, il doit
trouver un terrain d'entente avec les caciques de la maison jaune. En
clair, si Brest souhaite le débaucher, le président Guyot devra
débourser.
Le hic, c'est que les dirigeants nantais ne sont guère enclins à
offrir un passeport finistérien au successeur de Bernard Ginès. Dans
leur esprit, Stéphane Wiertelak fait en effet partie intégrante du
nouveau staff, avant d'évoquer un nouveau projet, articulé autour de
Michel Der Zakarian (Bruno Baronchelli restant adjoint, Fabrice Grange
entraîneur des gardiens).
Car la réserve n'était pas de mise exclusivement du côté de Landry
Chauvin. Le propriétaire du FC Nantes et son entourage ont vainement
tenté de colmater les fuites renvoyant le premier entraîneur de l'ère
Kita à la case départ. MDZ n'est pas apparu subitement dans le viseur
du président nantais. Pour Waldemar Kita, Michel Der Zakarian répond
aux critères mentionnés dans nos colonnes (lire O.F. du 21 mai) : «
une belle carrière de joueur, une expérience significative
d'entraîneur et si possible Nantais. » L'homme d'affaires, qui s'était
séparé de Der Zakarian après une saison de Ligue 2 ponctuée d'une
montée puis trois matches de Ligue 1 tentait hier soir de convaincre
son homologue clermontois de libérer « Der'z ».
Le franco-arménien disposait en effet d'une clause libératoire à lever
avant minuit hier, à un an de l'expiration de son contrat. Son
montant, avoisinant les 75 000 ¤, ne devait pas compromettre la
transaction, malgré le scepticisme grandissant du technicien
auvergnat.
Loïc FOLLIOT.