Ouest-France
lundi 28 mai 2012
quimper Edition
Arthur Aharonian : « Créer avec passion »
Le compositeur arménien Arthur Aharonian terminait sa seconde année de
résidence au conservatoire de Quimper ce dimanche. Samedi, il était
également l'invité de la médiathèque des Ursulines pour une conférence
passionnante sur la musique de son pays et sur ses compositions
personnelles. « Quand je découvre une partition, je la regarde comme
un interprète, c'est le « comment faire » qui m'intéresse d'abord ».
Après avoir expliqué l'alphabet arménien, né en 405 après J-C, Arthur
Aharonina explique que la musique arménienne a toujours été liée au
texte, et notamment les textes bibliques.
L'auditoire très attentif a pu ainsi découvrir quelques airs
traditionnels, et les principaux compositeurs qui ont fait évoluer la
musique arménienne, entre autres Komitas vardapet, compositeur du XIXè
siècle considéré comme le père de la musique arménienne, jusqu'alors
monodique.
Parmi les artistes arméniens, l'on connaît mieux le compositeur Aram
Katchatourian ; Arthur Aharonian a pu aussi présenter les oeuvres de
Tigran Mansurian et Terteryan, qui marie à merveille les instruments
de l'orchestre et les instruments traditionnels. Mais c'est en
concluant sur ses propres créations que le compositeur a
définitivement conquis le public : une musique expressive, émouvante,
qui se résume dans les derniers propos d'Arthur Aharonian : « Quand
une musique est créée avec passion, elle est fluide, mais quand il y a
beaucoup de technique, elle reste un savoir-faire qui n'apporte rien
de plus à la musique ».
La Ballade de Jonathan, inspirée du livre de Richard Bach, « Jonathan
Livingstone le goéland » en est une magnifique preuve, illustrant à
merveille cette belle rencontre musicale.
lundi 28 mai 2012
quimper Edition
Arthur Aharonian : « Créer avec passion »
Le compositeur arménien Arthur Aharonian terminait sa seconde année de
résidence au conservatoire de Quimper ce dimanche. Samedi, il était
également l'invité de la médiathèque des Ursulines pour une conférence
passionnante sur la musique de son pays et sur ses compositions
personnelles. « Quand je découvre une partition, je la regarde comme
un interprète, c'est le « comment faire » qui m'intéresse d'abord ».
Après avoir expliqué l'alphabet arménien, né en 405 après J-C, Arthur
Aharonina explique que la musique arménienne a toujours été liée au
texte, et notamment les textes bibliques.
L'auditoire très attentif a pu ainsi découvrir quelques airs
traditionnels, et les principaux compositeurs qui ont fait évoluer la
musique arménienne, entre autres Komitas vardapet, compositeur du XIXè
siècle considéré comme le père de la musique arménienne, jusqu'alors
monodique.
Parmi les artistes arméniens, l'on connaît mieux le compositeur Aram
Katchatourian ; Arthur Aharonian a pu aussi présenter les oeuvres de
Tigran Mansurian et Terteryan, qui marie à merveille les instruments
de l'orchestre et les instruments traditionnels. Mais c'est en
concluant sur ses propres créations que le compositeur a
définitivement conquis le public : une musique expressive, émouvante,
qui se résume dans les derniers propos d'Arthur Aharonian : « Quand
une musique est créée avec passion, elle est fluide, mais quand il y a
beaucoup de technique, elle reste un savoir-faire qui n'apporte rien
de plus à la musique ».
La Ballade de Jonathan, inspirée du livre de Richard Bach, « Jonathan
Livingstone le goéland » en est une magnifique preuve, illustrant à
merveille cette belle rencontre musicale.