DESTRUCTION OTTOMANE DE TROIS COMMUNAUTES CHRETIENNES
Jean Eckian
armenews.com
mardi 5 juin 2012
Agence de Presse Internationale Assyrienne
(AINA) - AINA interroge Ara Sarafian, le fondateur du Gomidas Institute
(Londres), une organisation promouvant et diffusant resultats de
recherche et expertise relatifs aux etudes armeniennes modernes. En
2000 Sarafian a edite et publie The Treatment of Armenians in the
Ottoman Empire, 1915-1916 [Le Traitement des Armeniens dans l'Empire
Ottoman, 1915-1916], connu sous le nom de Livre Bleu, un recueil
approfondi de documents de source primaire concernant le Genocide
Armenien, Assyrien et Grec, redige a l'origine par James Joyce et
Arnold Toynbee et presente au Vicomte Grey of Fallodon en 1916.
Dites nous s'il vous plaît votre parcours personnel et universitaire.
Tous mes grands-parents venaient de differentes regions de ce qui est
aujourd'hui le Turquie. Je suis donc personnellement implique dans la
question turco-armenienne. Je suis egalement un historien d'archives
specialise dans l'histoire armenienne de la fin de l'empire ottoman
et recente. Je me rends souvent en Turquie pour travailler dans les
archives et visiter divers lieux presentant un interet. Je me suis
rendu recemment a Ayash, dans les environs d'Ankara, l'un des lieux
où les intellectuels armeniens de la capitale ont ete detenus avant
leur execution. Enfin, je suis le directeur de l'Institut Komitas
(de Londres), une organisation universitaire independante consacree
aux etudes de l'Armenie recente (www.gomidas.org).
Considerez-vous que le genocide de 1915 des Assyriens, des Armeniens
et des Grecs soit un meme genocide ?
Oui, je le pense dans le sens où le Genocide des Armeniens faisait
partie d'un processus d' " homogeneisation " d'un etat turc moderne.
Dans le cas des Armeniens, des Assyriens et des Grecs, ce resultat
a ete atteint en grande partie opere par des tueries de masse, mais
aussi par assimilation forcee de ceux qui en avaient rechappe. La
destruction de ces trois communautes chretiennes etait un aspect du
processus d' " homogeneisation ", qui comportait aussi l'assassinat et
l'assimilation de groupes musulmans tels que les Kurdes, les Arabes,
les Circassiens, et les Pomaks. Cependant, dans le cas de ces groupes
musulmans, il y avait moins d'assassinats et plus d'assimilation
forcee, comme le montre l'histoire de la Republique Turque.
Comme vous le savez, les chercheurs qui se concentrent sur le Genocide
des Assyriens sont peu nombreux. Pourquoi les specialistes parlent-ils
si peu du sort de ces victimes de genocide dans l'Empire Ottoman,
contrairement a celui des Armeniens ? Comment peut-on expliquer le
manque d'interet de ces specialistes pour le genocide des Assyriens ?
Les raisons sont nombreuses. 1) La destruction des Assyriens s'est
deroulee dans des regions plus isolees de l'Empire Ottoman, le plus
notamment a Hakkirari-Diyarbekir. 2) En d'autres lieux, les Assyriens
constituaient souvent une minorite chretienne invisible et vus de
l'exterieur comme des " Armeniens ", comme a Kharpout. 3) Beaucoup
d'historiens armeniens n'ont pas pris la peine de chercher plus avant
du côte des Assyriens, ou ils n'ont pas voulu diluer leur 'discours
armenien' en s'etendant sur un domaine distinct. 4) Les Assyriens
et leurs sympathisants ne sont pas parvenu a presenter l'experience
assyrienne plus avant. Il faut aujourd'hui que cela change, et on n'en
prend pas le chemin. Il y a plus de publications sur les Assyriens
et une meilleure comprehension de du sort de ce peuple.
Le Livre Bleu dresse par le Vicomte Bryce et Arnold Toynbee est-il
la reference faisant le plus autorite parmi les documents en source
primaire sur le genocide, ou des nouvelles recherches revèlent-elles
des informations ou des perspectives jusque la inconnues ?
Le Livre Bleu a ete un catalyseur de l'information du monde sur le
Genocide des Armeniens. Je crois que Bryce et Toynbee ont envisage
un moment de lui donner le titre " Le Traitement des Armeniens et
des Assyriens dans l'Empire Ottoman, 1915-1916. " Je crois qu'il ne
l'ont pas fait parce que les informations sur les Assyriens etaient
moins nombreuses - Ils ont tout simplement manque des informations
qui auraient pu faire autorite qu'ils auraient souhaite avoir entre
les mains. On peut s'en rendre compte dans les ecrits de Toynbee se
trouvant dans les Archives Nationales du Royaume-Uni. Par exemple, les
Americains a Diyarbekir ont ete expulses avant que les tueries n'aient
commence, en sorte qu'une partie essentielle d'un temoignage crucial
a manque. Ce n'est pas le cas de Trebizonde, de Kharpout, d'Alep,
ou de Damas où se trouvaient des consuls des USA, des missionnaires
et autres. Les Assyriens ont cependant ete mentionnes dans le livre,
mais non dans son titre. Tandis que le Livre Bleu etait ecrit dans
des circonstances difficiles et exposait son argumentation de fond,
nous disposons a present d'une grande quantite d'informations, de
sources primaires, qui n'etaient pas disponibles pour les auteurs
du Livre Bleu. L'histoire du Genocide des Assyriens doit etre fondee
sur un ensemble plus large d'enregistrements, pas seulement sur des
sources telles les archives allemandes ou autrichiennes, mais aussi sur
les temoignages des Assyriens eux-memes. Il y a beaucoup de potentiel
pour faire des progrès, si on met en place la bonne organisation pour
le promouvoir.
Lorsqu'on lui a demande en 2005 si l'Armenie se devait d'etre le
premier etat a reconnaître le Genocide des Assyriens, le professeur
Vahakn Dadrian a fait le commentaire suivant : '... Je ne peux
pas vous donner de reponse, parce qu'on n'en sait pas beaucoup sur
votre experience.' A propos de ce dernier commentaire, le professeur
Hannibal Travis a suggere qu' " il y a une tendance dans les etudes des
genocides pour construire un Genocide des Armeniens qui n'ait affecte
que les Armeniens' et que ce genocide est distinct de l'experience
des victimes des massacres antichretiens en Assyrie (sic), en Grèce
Pontique et en Thrace historiques. " Seriez-vous d'accord avec la
suggestion du professeur Dadrian qu'on n'a que peu de connaissances
sur le Genocide des Assyriens ? Comment repondriez-vous, a son tour,
a l'analyse du professeur Travis ?
Le professeur Travis a raison, et nous en savons beaucoup plus a
present sur l'experience assyrienne. Je suggère que l'on fasse en
sorte que l'experience assyrienne soit mieux connue aujourd'hui. Le
professeur David Gaunt a ecrit un très bon livre sur l'experience
assyrienne, et j'espère que plus de chercheurs lui emboîteront le pas.
Je suis toujours très content de travailler avec des chercheurs
assyriens, et c'est bien naturel. Mais les Assyriens devraient creer
les moyens de faire fructifier de tels travaux-c'est-a-dire financer
les bonnes recherches, les publications, la diffusion de l'information,
sans oublier l'apparition de nouvelles generations d'universitaires
qui peuvent prendre la suite de tels travaux.
En mars 2012, le Parlement Armenien a refuse de debattre d'un projet
de loi reconnaissant les Genocides des Assyriens et des Grecs. Les
Assyriens du monde entier se sont demande : 'Si les Armeniens ne voient
pas la necessite de la reconnaissance, qui d'autre le pourrait ? '
L'Armenie devrait-elle avoir reconnu le Genocide des Assyriens et
insisteriez-vous pour que la Republique revienne sur la precedente
decision ?
L'Armenie doit etre le premier pays a exprimer sa solidarite avec
les Assyriens et reconnaître le Genocide des Assyriens - au niveau
de l'Etat et a celui des organisations non gouvernementales. J'en
suis sûr, avec peu de travail, il devrait etre possible de decider
les citoyens en Armenie de prendre position sur la question Assyrienne.
Comment les trois principales victimes devraient-elles cooperer pour
une approche unie vers la reconnaissance des genocides et pour la
justice ? A quel point une approche unie est-elle necessaire ?
Adopter des projets en commun (par exemple soutenir des recherches et
des publications communes), suivre les normes universitaires, rendre de
telles connaissances disponibles a un niveau populaire. J'ajouterai
egalement que beaucoup de Turcs, de Kurdes et d'autres Musulmans
reconnaissent les genocides qui ont ete commis dans l'Empire Ottoman
et en Turquie actuelle, et leur identification avec les victimes de
ces genocides. Bien sûr, c'est un developpement bienvenu parce qu'il
comporte la perspective d'une vraie resolution basee sur les principes
de valeurs partagees humaines et ethiques. Recemment, au cours des
deux principales commemorations du Genocide des Armeniens a Istanbul,
les sympathisants turcs n'ont pas oublie les Assyriens comme faisant
partie des groupes principaux detruits en 1915. Ainsi, une fois encore,
il y a une base de travail - mais les Assyriens doivent travailler
ensemble et exposer leur cas de la facon qui convient. Cela dit,
je dois dire que des progrès sont faits, et j'apprecie le travail
que votre Centre Seyfo (le Centre de Recherche sur le Genocide des
Assyriens) a fait au cours de ces annees. J'espère que vous recevez le
soutien dont vous avez besoin pour faire votre travail et en etendre
le champ.
A quel point collaborez-vous avec les Assyriens, et les chercheurs
sur le Genocide des Assyriens et les militants ?
J'ai de bonnes relations avec les chercheurs assyriens, et cet ete
nous avons deux chercheurs experimentes travaillant sur les questions
assyriennes a l'Institut Komitas a Londres.
Par Joseph Haweil
Copyright (C) 2012, Assyrian International News Agency. All Rights
Reserved.
Jean Eckian
armenews.com
mardi 5 juin 2012
Agence de Presse Internationale Assyrienne
(AINA) - AINA interroge Ara Sarafian, le fondateur du Gomidas Institute
(Londres), une organisation promouvant et diffusant resultats de
recherche et expertise relatifs aux etudes armeniennes modernes. En
2000 Sarafian a edite et publie The Treatment of Armenians in the
Ottoman Empire, 1915-1916 [Le Traitement des Armeniens dans l'Empire
Ottoman, 1915-1916], connu sous le nom de Livre Bleu, un recueil
approfondi de documents de source primaire concernant le Genocide
Armenien, Assyrien et Grec, redige a l'origine par James Joyce et
Arnold Toynbee et presente au Vicomte Grey of Fallodon en 1916.
Dites nous s'il vous plaît votre parcours personnel et universitaire.
Tous mes grands-parents venaient de differentes regions de ce qui est
aujourd'hui le Turquie. Je suis donc personnellement implique dans la
question turco-armenienne. Je suis egalement un historien d'archives
specialise dans l'histoire armenienne de la fin de l'empire ottoman
et recente. Je me rends souvent en Turquie pour travailler dans les
archives et visiter divers lieux presentant un interet. Je me suis
rendu recemment a Ayash, dans les environs d'Ankara, l'un des lieux
où les intellectuels armeniens de la capitale ont ete detenus avant
leur execution. Enfin, je suis le directeur de l'Institut Komitas
(de Londres), une organisation universitaire independante consacree
aux etudes de l'Armenie recente (www.gomidas.org).
Considerez-vous que le genocide de 1915 des Assyriens, des Armeniens
et des Grecs soit un meme genocide ?
Oui, je le pense dans le sens où le Genocide des Armeniens faisait
partie d'un processus d' " homogeneisation " d'un etat turc moderne.
Dans le cas des Armeniens, des Assyriens et des Grecs, ce resultat
a ete atteint en grande partie opere par des tueries de masse, mais
aussi par assimilation forcee de ceux qui en avaient rechappe. La
destruction de ces trois communautes chretiennes etait un aspect du
processus d' " homogeneisation ", qui comportait aussi l'assassinat et
l'assimilation de groupes musulmans tels que les Kurdes, les Arabes,
les Circassiens, et les Pomaks. Cependant, dans le cas de ces groupes
musulmans, il y avait moins d'assassinats et plus d'assimilation
forcee, comme le montre l'histoire de la Republique Turque.
Comme vous le savez, les chercheurs qui se concentrent sur le Genocide
des Assyriens sont peu nombreux. Pourquoi les specialistes parlent-ils
si peu du sort de ces victimes de genocide dans l'Empire Ottoman,
contrairement a celui des Armeniens ? Comment peut-on expliquer le
manque d'interet de ces specialistes pour le genocide des Assyriens ?
Les raisons sont nombreuses. 1) La destruction des Assyriens s'est
deroulee dans des regions plus isolees de l'Empire Ottoman, le plus
notamment a Hakkirari-Diyarbekir. 2) En d'autres lieux, les Assyriens
constituaient souvent une minorite chretienne invisible et vus de
l'exterieur comme des " Armeniens ", comme a Kharpout. 3) Beaucoup
d'historiens armeniens n'ont pas pris la peine de chercher plus avant
du côte des Assyriens, ou ils n'ont pas voulu diluer leur 'discours
armenien' en s'etendant sur un domaine distinct. 4) Les Assyriens
et leurs sympathisants ne sont pas parvenu a presenter l'experience
assyrienne plus avant. Il faut aujourd'hui que cela change, et on n'en
prend pas le chemin. Il y a plus de publications sur les Assyriens
et une meilleure comprehension de du sort de ce peuple.
Le Livre Bleu dresse par le Vicomte Bryce et Arnold Toynbee est-il
la reference faisant le plus autorite parmi les documents en source
primaire sur le genocide, ou des nouvelles recherches revèlent-elles
des informations ou des perspectives jusque la inconnues ?
Le Livre Bleu a ete un catalyseur de l'information du monde sur le
Genocide des Armeniens. Je crois que Bryce et Toynbee ont envisage
un moment de lui donner le titre " Le Traitement des Armeniens et
des Assyriens dans l'Empire Ottoman, 1915-1916. " Je crois qu'il ne
l'ont pas fait parce que les informations sur les Assyriens etaient
moins nombreuses - Ils ont tout simplement manque des informations
qui auraient pu faire autorite qu'ils auraient souhaite avoir entre
les mains. On peut s'en rendre compte dans les ecrits de Toynbee se
trouvant dans les Archives Nationales du Royaume-Uni. Par exemple, les
Americains a Diyarbekir ont ete expulses avant que les tueries n'aient
commence, en sorte qu'une partie essentielle d'un temoignage crucial
a manque. Ce n'est pas le cas de Trebizonde, de Kharpout, d'Alep,
ou de Damas où se trouvaient des consuls des USA, des missionnaires
et autres. Les Assyriens ont cependant ete mentionnes dans le livre,
mais non dans son titre. Tandis que le Livre Bleu etait ecrit dans
des circonstances difficiles et exposait son argumentation de fond,
nous disposons a present d'une grande quantite d'informations, de
sources primaires, qui n'etaient pas disponibles pour les auteurs
du Livre Bleu. L'histoire du Genocide des Assyriens doit etre fondee
sur un ensemble plus large d'enregistrements, pas seulement sur des
sources telles les archives allemandes ou autrichiennes, mais aussi sur
les temoignages des Assyriens eux-memes. Il y a beaucoup de potentiel
pour faire des progrès, si on met en place la bonne organisation pour
le promouvoir.
Lorsqu'on lui a demande en 2005 si l'Armenie se devait d'etre le
premier etat a reconnaître le Genocide des Assyriens, le professeur
Vahakn Dadrian a fait le commentaire suivant : '... Je ne peux
pas vous donner de reponse, parce qu'on n'en sait pas beaucoup sur
votre experience.' A propos de ce dernier commentaire, le professeur
Hannibal Travis a suggere qu' " il y a une tendance dans les etudes des
genocides pour construire un Genocide des Armeniens qui n'ait affecte
que les Armeniens' et que ce genocide est distinct de l'experience
des victimes des massacres antichretiens en Assyrie (sic), en Grèce
Pontique et en Thrace historiques. " Seriez-vous d'accord avec la
suggestion du professeur Dadrian qu'on n'a que peu de connaissances
sur le Genocide des Assyriens ? Comment repondriez-vous, a son tour,
a l'analyse du professeur Travis ?
Le professeur Travis a raison, et nous en savons beaucoup plus a
present sur l'experience assyrienne. Je suggère que l'on fasse en
sorte que l'experience assyrienne soit mieux connue aujourd'hui. Le
professeur David Gaunt a ecrit un très bon livre sur l'experience
assyrienne, et j'espère que plus de chercheurs lui emboîteront le pas.
Je suis toujours très content de travailler avec des chercheurs
assyriens, et c'est bien naturel. Mais les Assyriens devraient creer
les moyens de faire fructifier de tels travaux-c'est-a-dire financer
les bonnes recherches, les publications, la diffusion de l'information,
sans oublier l'apparition de nouvelles generations d'universitaires
qui peuvent prendre la suite de tels travaux.
En mars 2012, le Parlement Armenien a refuse de debattre d'un projet
de loi reconnaissant les Genocides des Assyriens et des Grecs. Les
Assyriens du monde entier se sont demande : 'Si les Armeniens ne voient
pas la necessite de la reconnaissance, qui d'autre le pourrait ? '
L'Armenie devrait-elle avoir reconnu le Genocide des Assyriens et
insisteriez-vous pour que la Republique revienne sur la precedente
decision ?
L'Armenie doit etre le premier pays a exprimer sa solidarite avec
les Assyriens et reconnaître le Genocide des Assyriens - au niveau
de l'Etat et a celui des organisations non gouvernementales. J'en
suis sûr, avec peu de travail, il devrait etre possible de decider
les citoyens en Armenie de prendre position sur la question Assyrienne.
Comment les trois principales victimes devraient-elles cooperer pour
une approche unie vers la reconnaissance des genocides et pour la
justice ? A quel point une approche unie est-elle necessaire ?
Adopter des projets en commun (par exemple soutenir des recherches et
des publications communes), suivre les normes universitaires, rendre de
telles connaissances disponibles a un niveau populaire. J'ajouterai
egalement que beaucoup de Turcs, de Kurdes et d'autres Musulmans
reconnaissent les genocides qui ont ete commis dans l'Empire Ottoman
et en Turquie actuelle, et leur identification avec les victimes de
ces genocides. Bien sûr, c'est un developpement bienvenu parce qu'il
comporte la perspective d'une vraie resolution basee sur les principes
de valeurs partagees humaines et ethiques. Recemment, au cours des
deux principales commemorations du Genocide des Armeniens a Istanbul,
les sympathisants turcs n'ont pas oublie les Assyriens comme faisant
partie des groupes principaux detruits en 1915. Ainsi, une fois encore,
il y a une base de travail - mais les Assyriens doivent travailler
ensemble et exposer leur cas de la facon qui convient. Cela dit,
je dois dire que des progrès sont faits, et j'apprecie le travail
que votre Centre Seyfo (le Centre de Recherche sur le Genocide des
Assyriens) a fait au cours de ces annees. J'espère que vous recevez le
soutien dont vous avez besoin pour faire votre travail et en etendre
le champ.
A quel point collaborez-vous avec les Assyriens, et les chercheurs
sur le Genocide des Assyriens et les militants ?
J'ai de bonnes relations avec les chercheurs assyriens, et cet ete
nous avons deux chercheurs experimentes travaillant sur les questions
assyriennes a l'Institut Komitas a Londres.
Par Joseph Haweil
Copyright (C) 2012, Assyrian International News Agency. All Rights
Reserved.