VISITE OFFICIELLE DU PRESIDENT SARKISSIAN AU JAPON
Gari
armenews.com
vendredi 8 juin 2012
En visite officielle au Japon, le president armenien Serge Sarkissian
a rencontre le premier ministre japonais Yoshihiko Noda le mercredi
6 juin. A l'ordre du jour des entretiens, le developpement des
relations bilaterales, et aussi la question de la securite nucleaire,
qui reste d'une actualite brûlante au Japon, un an après le tsunami
devastateur qui a notamment gravement endommage le reacteur de la
centrele de Fukushima, au nord de Tokyo. Depuis, le Japon a procede a
la suspension et a la fermeture de nombre de ses centrales nucleaires,
et la catastrophe de Fukushima a relance le debat mondial sur la
sûrete de l'energie nucleaire, y compris en Armenie, dont près de
la moitie de l'electricite est fournie par la centrale de Medzamor,
datant de l'ère sovietique et situe dans une zone comportant des
risques sismiques eleves. Dans une declaration commune signe par MM.
Sarkissian et Noda a l'issue de leur entretien, il est indique que le
gouvernement armenien tirera profit de "l'experience japonaise" pour
renforcer la securite de la centrale nucleaire de Medzamor. Le texte
precise que Erevan s'inspirera plus particulièrement du "savoir-faire
et des enseignements" demontres lors des operations conduites par les
autorites japonaises pour endiguer les consequences des explosions
qui avaient provoque des fuites radioactives dans la centrale de
Fukushima Daiichi. Le premier ministre du Japon a souligne que son pays
souhaiter partager avec la communaute internationale son experience en
matière de sûrete nucleaire, les deux parties soulignant l'importance
de la cooperation de l'Armenie avec le Japon dans cet objectif". La
catastrophe de Fukushima avait relance les appels en Armenie comme a
l'etranger, concernant la fermeture de la centrale de Medzamor. Des
specialistes de l'environnement ont fait valoir que tout comme le
Japon, l'Armenie est un pays a haute sismicite, ce qui augmente la
dangerosite de l'energie nucleaire. Les responsables armeniens, comme
des experts nucleaires internationaux, ont toutefois relativise le
danger, en soulignant que le reacteur de Medzamor, meme s'il date
de l'epoque sovietique et devrait etre remplace a court terme,
est d'une conception differente de celui de Fukushima et serait
capable de resister a des seismes de grande magnitude. Pourtant, la
catastrophe de la centrale japonaise avait fait reagir le gouvernement
armenien qui avait decide en mars 2011 de proceder a une expertise
internationale complète de la centrale de Medzamor et de son système
de securite. La mission avait ete confiee a l'Agence internationale
pour l'energie atomique (IAEA) qui envoyait une equipe sur le site
de Medzamor pour deux semaines d'inspection. Cette equipe (OSART)
avait rendu son rapport de mission en juin 2011, dont les conclusions
etaient plutôt favorables a la poursuite de l'activite de la centrale
armenienne, qui presenterait un niveau de risque "acceptable" pour
l'environnement. La declaration signee par MM. Sarkissian et Noda
precise qu'une delegation du gouvernement armenien participera a une
conference internationale sur les consequences de la catastrophe de
Fukushima qui devrait se reunir au Japon en decembre.
Gari
armenews.com
vendredi 8 juin 2012
En visite officielle au Japon, le president armenien Serge Sarkissian
a rencontre le premier ministre japonais Yoshihiko Noda le mercredi
6 juin. A l'ordre du jour des entretiens, le developpement des
relations bilaterales, et aussi la question de la securite nucleaire,
qui reste d'une actualite brûlante au Japon, un an après le tsunami
devastateur qui a notamment gravement endommage le reacteur de la
centrele de Fukushima, au nord de Tokyo. Depuis, le Japon a procede a
la suspension et a la fermeture de nombre de ses centrales nucleaires,
et la catastrophe de Fukushima a relance le debat mondial sur la
sûrete de l'energie nucleaire, y compris en Armenie, dont près de
la moitie de l'electricite est fournie par la centrale de Medzamor,
datant de l'ère sovietique et situe dans une zone comportant des
risques sismiques eleves. Dans une declaration commune signe par MM.
Sarkissian et Noda a l'issue de leur entretien, il est indique que le
gouvernement armenien tirera profit de "l'experience japonaise" pour
renforcer la securite de la centrale nucleaire de Medzamor. Le texte
precise que Erevan s'inspirera plus particulièrement du "savoir-faire
et des enseignements" demontres lors des operations conduites par les
autorites japonaises pour endiguer les consequences des explosions
qui avaient provoque des fuites radioactives dans la centrale de
Fukushima Daiichi. Le premier ministre du Japon a souligne que son pays
souhaiter partager avec la communaute internationale son experience en
matière de sûrete nucleaire, les deux parties soulignant l'importance
de la cooperation de l'Armenie avec le Japon dans cet objectif". La
catastrophe de Fukushima avait relance les appels en Armenie comme a
l'etranger, concernant la fermeture de la centrale de Medzamor. Des
specialistes de l'environnement ont fait valoir que tout comme le
Japon, l'Armenie est un pays a haute sismicite, ce qui augmente la
dangerosite de l'energie nucleaire. Les responsables armeniens, comme
des experts nucleaires internationaux, ont toutefois relativise le
danger, en soulignant que le reacteur de Medzamor, meme s'il date
de l'epoque sovietique et devrait etre remplace a court terme,
est d'une conception differente de celui de Fukushima et serait
capable de resister a des seismes de grande magnitude. Pourtant, la
catastrophe de la centrale japonaise avait fait reagir le gouvernement
armenien qui avait decide en mars 2011 de proceder a une expertise
internationale complète de la centrale de Medzamor et de son système
de securite. La mission avait ete confiee a l'Agence internationale
pour l'energie atomique (IAEA) qui envoyait une equipe sur le site
de Medzamor pour deux semaines d'inspection. Cette equipe (OSART)
avait rendu son rapport de mission en juin 2011, dont les conclusions
etaient plutôt favorables a la poursuite de l'activite de la centrale
armenienne, qui presenterait un niveau de risque "acceptable" pour
l'environnement. La declaration signee par MM. Sarkissian et Noda
precise qu'une delegation du gouvernement armenien participera a une
conference internationale sur les consequences de la catastrophe de
Fukushima qui devrait se reunir au Japon en decembre.