LIBAN
Ouverture de la VIIIe Foire aux vieux livres, manuscrits et archives à l'USEK
Exposition Sous le haut patronage et en présence de Mgr Nersès Bédros
XIX, patriarche de l'Église arménienne-catholique, le Centre Ph`nix
pour les études libanaises et la Bibliothèque centrale de l'Université
Saint-Esprit de Kaslik (USEK) ont inauguré la VIIIe Foire aux vieux
livres, manuscrits et archives.
Dans le cadre de la foire et à l'occasion du 500e anniversaire de
l'Ourpatakirk, premier livre imprimé en arménien, une exposition
intitulée « Itinéraire de lettres et de lumières : traces et
empreintes d'une nation (1512-2012) » a été aussi inaugurée.
Cette année coïncide avec le 500e anniversaire du premier livre
imprimé en arménien. En 1512, Hagop Meghabard avait édité à Venise
l'Ourpatakirk, un livre de prières. Les Arméniens furent parmi les
pionniers qui profitèrent de l'invention de Gutenberg. À partir de
1512, partout où se trouvaient des communautés arméniennes, des
imprimeries arméniennes furent fondées et des livres en arménien
virent le jour. Le contenu des premiers livres arméniens témoignent du
fait que le but des imprimeurs et des éditeurs arméniens était loin
d'être lucratif : il s'agissant, en réalité, de protéger les Arméniens
se trouvant dans un pays étranger du danger de l'assimilation et de
les lier encore plus à leur langue maternelle, à leurs traditions
nationales. Ces livres étaient même parfois distribués gratuitement.
Dans son mot de bienvenue à l'ouverture de la cérémonie, Mlle Nathalie
Bouldoukian a invité l'auditoire à prendre part aux différentes
activités de la foire, notamment à la signature de quatre ouvrages,
respectivement de Mmes Norma Zakaria et Danielle Tabet Boustani, MM.
Joseph Abi Daher et Georges Yarack.
Mgr Gabriel Moradian, supérieur général du couvent catholique de
Bzoummar, a souligné dans son discours que le couvent conserve 1 700
manuscrits dont la plupart sont en arménien alors que le reste varie
entre le grec, le syriaque, l'arabe, etc. De son côté, le père Hady
Mahfouz, recteur de l'USEK, a mis l'accent sur le grand intérêt que
porte l'université à l'égard du patrimoine oriental chrétien, tout en
soulignant qu'« ... en évoquant notre intérêt pour le patrimoine
oriental à l'USEK, nous saluons une longue tradition usékienne qui
perpétue le travail séculaire de l'ordre libanais maronite. » Le père
Mahfouz a remercié la Bibliothèque centrale, le Centre Ph`nix ainsi
que le Centre de conservation et de restauration des livres et des
manuscrits anciens, en affirmant que « ... la Foire aux vieux livres,
dans sa huitième édition, est une forme d'excellence en matière de
patrimoine ». Enfin, le patriarche Nersès Bédros XIX a souligné que
cette foire « ... traduit la collaboration dans le contexte libanais,
en mettant en valeur la culture arménienne, qui fait partie intégrante
de la culture libanaise, dans une ambiance universitaire jeune. Le
Liban sait, à travers ses institutions, respecter, promouvoir et faire
revivre les diverses cultures. Le Liban est encore multiculturel à
travers la présence arménienne ».
http://www.lorientlejour.com/numero/4924/article/762751/Ouverture_de_la_VIIIe_Foire_aux_vieux_livres,_manu scrits_et_archives_a_l'USEK.html
dimanche 10 juin 2012,
Stéphane ©armenews.com
From: Baghdasarian
Ouverture de la VIIIe Foire aux vieux livres, manuscrits et archives à l'USEK
Exposition Sous le haut patronage et en présence de Mgr Nersès Bédros
XIX, patriarche de l'Église arménienne-catholique, le Centre Ph`nix
pour les études libanaises et la Bibliothèque centrale de l'Université
Saint-Esprit de Kaslik (USEK) ont inauguré la VIIIe Foire aux vieux
livres, manuscrits et archives.
Dans le cadre de la foire et à l'occasion du 500e anniversaire de
l'Ourpatakirk, premier livre imprimé en arménien, une exposition
intitulée « Itinéraire de lettres et de lumières : traces et
empreintes d'une nation (1512-2012) » a été aussi inaugurée.
Cette année coïncide avec le 500e anniversaire du premier livre
imprimé en arménien. En 1512, Hagop Meghabard avait édité à Venise
l'Ourpatakirk, un livre de prières. Les Arméniens furent parmi les
pionniers qui profitèrent de l'invention de Gutenberg. À partir de
1512, partout où se trouvaient des communautés arméniennes, des
imprimeries arméniennes furent fondées et des livres en arménien
virent le jour. Le contenu des premiers livres arméniens témoignent du
fait que le but des imprimeurs et des éditeurs arméniens était loin
d'être lucratif : il s'agissant, en réalité, de protéger les Arméniens
se trouvant dans un pays étranger du danger de l'assimilation et de
les lier encore plus à leur langue maternelle, à leurs traditions
nationales. Ces livres étaient même parfois distribués gratuitement.
Dans son mot de bienvenue à l'ouverture de la cérémonie, Mlle Nathalie
Bouldoukian a invité l'auditoire à prendre part aux différentes
activités de la foire, notamment à la signature de quatre ouvrages,
respectivement de Mmes Norma Zakaria et Danielle Tabet Boustani, MM.
Joseph Abi Daher et Georges Yarack.
Mgr Gabriel Moradian, supérieur général du couvent catholique de
Bzoummar, a souligné dans son discours que le couvent conserve 1 700
manuscrits dont la plupart sont en arménien alors que le reste varie
entre le grec, le syriaque, l'arabe, etc. De son côté, le père Hady
Mahfouz, recteur de l'USEK, a mis l'accent sur le grand intérêt que
porte l'université à l'égard du patrimoine oriental chrétien, tout en
soulignant qu'« ... en évoquant notre intérêt pour le patrimoine
oriental à l'USEK, nous saluons une longue tradition usékienne qui
perpétue le travail séculaire de l'ordre libanais maronite. » Le père
Mahfouz a remercié la Bibliothèque centrale, le Centre Ph`nix ainsi
que le Centre de conservation et de restauration des livres et des
manuscrits anciens, en affirmant que « ... la Foire aux vieux livres,
dans sa huitième édition, est une forme d'excellence en matière de
patrimoine ». Enfin, le patriarche Nersès Bédros XIX a souligné que
cette foire « ... traduit la collaboration dans le contexte libanais,
en mettant en valeur la culture arménienne, qui fait partie intégrante
de la culture libanaise, dans une ambiance universitaire jeune. Le
Liban sait, à travers ses institutions, respecter, promouvoir et faire
revivre les diverses cultures. Le Liban est encore multiculturel à
travers la présence arménienne ».
http://www.lorientlejour.com/numero/4924/article/762751/Ouverture_de_la_VIIIe_Foire_aux_vieux_livres,_manu scrits_et_archives_a_l'USEK.html
dimanche 10 juin 2012,
Stéphane ©armenews.com
From: Baghdasarian