ARMENIE
Nalbandyan : « Le racisme de Davutoglu encourage les provocations azeries. »
Le ministre des Affaires étrangères, Edward Nalbandyan, a participé
mardi à une conférence de presse conjointe avec l'Organisation pour la
sécurité et la coopération en Europe (OSCE) dirigé par Eamon Gilborne
(le vice-président irlandais). Nalbandyan, a qualifié de racisme le
fait que le ministre des affaires étrangères turc, Ahmet Davutoglu,
n'ait exprimé ses condoléances qu'aux familles des victimes azéris
après les incursions sur le territoire arménien.
« Nous n'avons jamais senti Mr Davutoglu concerné par la mort des
soldats arméniens dû aux assauts azéris. Alors que la communauté
internationale appelle les deux parties à abandonner l'usage de la
force, les déclarations du ministre turc ne font qu'encourager, les
Azéris à commettre de nouvelles attaques » a déclaré Mr Nalbandyan.
« Tandis que l'Azerbaïdjan refuse toujours se plier aux demandes de
l'OSCE visant à retirer les snipers du front afin de renforcer le
cessez-le-feu et de créer des liens permettant d'enquêter sur les
incidents au niveau de la frontière arméno-azéri, la Turquie, quant à
elle, est toujours en train d'accuser les autres à propos de l'échec
des pourparlers à Kazan, comme si elle ne savait pas qui était le
fautif. » à ajouté le ministre arménien.
« Il y a vingt ans lorsque l'Arménie était contre l'adhésion de la
Turquie dans le groupe de Minsk de l'OSCE, beaucoup de personnes ont
pensé que cette dernière serait impartiale et qu'elle favoriserait le
règlement du conflit au Karabakh mais ces vingt dernières années ont
montré que si la Turquie n'est pas seulement loin d'être neutre, sa
position empêche la paix » a critiqué Nalbandyan
Des experts ont déjà débattu d'une probable intervention de la Turquie
si les conflits se renouvelaient dans la zone du Karabakh. L'analyste
politique Igor Muradyan pense que l'OTAN et l'Union européenne
n'accepteront pas l'intervention de la Turquie dans un future proche
et si cette dernière décide de faire autrement, la question de la
présence de la Turquie dans l'OTAN sera immédiatement pris en compte
plus sérieusement.
`L'accord militaire entre la Turquie et l'Azerbaïdjan n'est pas
acceptable en raison des lois et des règles de l'OTAN. La Turquie n'a
pas discuté de cette entente avec l'OTAN et a-t-elle par conséquent
laissé de côté son alliance lors de son examen ? Conformément à cet
accord, la Turquie devrait fournir une assistance militaire à
l'Azerbaïdjan, ce provoque un conflit d'intérêts. Mais entre
directement en contradiction avec les lois et règles de l'OTAN. » a
dit Muradyan
Il est évident que les actions turques ne sont pas considérées comme
des préparatifs à une intervention militaire, mais plutôt comme une
pression psychologique sur l'Arménie pour la forcer à donner à
l'Azerbaïdjan une ou deux régions actuellement détenues par l'armée du
Karabakh. Cependant il semble que les partenaires occidentaux de la
Turque soient de plus en plus contraignants.
A présent, la Turquie représente la plus grande force de frappe contre
le régime de Bashar al-Assad et c'est ce rôle dans le dénouement
syrien qui préoccupe ses autres partenaires. Les experts n'excluent
que le Karabakh peut devenir la prochaine ligne de front. Cependant
les intérêts sur cette question de la Turquie et de ses partenaires
occidentaux sont peu susceptibles de correspondre.
ArmeniaNow
Traduction Adrien TOPALIAN
vendredi 15 juin 2012,
Stéphane ©armenews.com
Nalbandyan : « Le racisme de Davutoglu encourage les provocations azeries. »
Le ministre des Affaires étrangères, Edward Nalbandyan, a participé
mardi à une conférence de presse conjointe avec l'Organisation pour la
sécurité et la coopération en Europe (OSCE) dirigé par Eamon Gilborne
(le vice-président irlandais). Nalbandyan, a qualifié de racisme le
fait que le ministre des affaires étrangères turc, Ahmet Davutoglu,
n'ait exprimé ses condoléances qu'aux familles des victimes azéris
après les incursions sur le territoire arménien.
« Nous n'avons jamais senti Mr Davutoglu concerné par la mort des
soldats arméniens dû aux assauts azéris. Alors que la communauté
internationale appelle les deux parties à abandonner l'usage de la
force, les déclarations du ministre turc ne font qu'encourager, les
Azéris à commettre de nouvelles attaques » a déclaré Mr Nalbandyan.
« Tandis que l'Azerbaïdjan refuse toujours se plier aux demandes de
l'OSCE visant à retirer les snipers du front afin de renforcer le
cessez-le-feu et de créer des liens permettant d'enquêter sur les
incidents au niveau de la frontière arméno-azéri, la Turquie, quant à
elle, est toujours en train d'accuser les autres à propos de l'échec
des pourparlers à Kazan, comme si elle ne savait pas qui était le
fautif. » à ajouté le ministre arménien.
« Il y a vingt ans lorsque l'Arménie était contre l'adhésion de la
Turquie dans le groupe de Minsk de l'OSCE, beaucoup de personnes ont
pensé que cette dernière serait impartiale et qu'elle favoriserait le
règlement du conflit au Karabakh mais ces vingt dernières années ont
montré que si la Turquie n'est pas seulement loin d'être neutre, sa
position empêche la paix » a critiqué Nalbandyan
Des experts ont déjà débattu d'une probable intervention de la Turquie
si les conflits se renouvelaient dans la zone du Karabakh. L'analyste
politique Igor Muradyan pense que l'OTAN et l'Union européenne
n'accepteront pas l'intervention de la Turquie dans un future proche
et si cette dernière décide de faire autrement, la question de la
présence de la Turquie dans l'OTAN sera immédiatement pris en compte
plus sérieusement.
`L'accord militaire entre la Turquie et l'Azerbaïdjan n'est pas
acceptable en raison des lois et des règles de l'OTAN. La Turquie n'a
pas discuté de cette entente avec l'OTAN et a-t-elle par conséquent
laissé de côté son alliance lors de son examen ? Conformément à cet
accord, la Turquie devrait fournir une assistance militaire à
l'Azerbaïdjan, ce provoque un conflit d'intérêts. Mais entre
directement en contradiction avec les lois et règles de l'OTAN. » a
dit Muradyan
Il est évident que les actions turques ne sont pas considérées comme
des préparatifs à une intervention militaire, mais plutôt comme une
pression psychologique sur l'Arménie pour la forcer à donner à
l'Azerbaïdjan une ou deux régions actuellement détenues par l'armée du
Karabakh. Cependant il semble que les partenaires occidentaux de la
Turque soient de plus en plus contraignants.
A présent, la Turquie représente la plus grande force de frappe contre
le régime de Bashar al-Assad et c'est ce rôle dans le dénouement
syrien qui préoccupe ses autres partenaires. Les experts n'excluent
que le Karabakh peut devenir la prochaine ligne de front. Cependant
les intérêts sur cette question de la Turquie et de ses partenaires
occidentaux sont peu susceptibles de correspondre.
ArmeniaNow
Traduction Adrien TOPALIAN
vendredi 15 juin 2012,
Stéphane ©armenews.com