Karabagh
Shahumian et Getashen, enjeux oubliés du conflit du Karabagh
http://www.armenews.com/article.php3?id_article=80324
A l'occasion du 20e anniversaire de l'invasion par les forces armées
d'Azerbaïdjan, des villes de Shahumian et Getashen, qui avait provoqué
l'exode de leurs habitants arméniens, un collectif baptisé Union
patriotique de Shahumian-Getashen a rendu public un communiqué
appellant à intégrer aux pourparlers de paix en cours en vue du
règlement du conflit du Haut Karabagh la question de ces deux
localités situées au nord du territoire.
Le 13 juin 1992, quelques jours après les assauts victorieux des
forces d'autodéfense arméniennes à Chouchi dont elles délogent les
forces azéries, ces dernières se déchaînent sur la population
arménienne de Shahumian et Getashen.
Les milices azéries contraignent à l'exode et déportent tous les
habitants de Getashen. Ceux de Shahumian subiront le même sort dans
l'année qui suit.
Ce sont ainsi quelque 18 localités arméniennes du nord de l'Artsakh
qui subiront la poussée des forces azéries et devront être désertées
par leurs habitants arméniens qui y vivaient depuis des siècles.
Elles sont toujours occupées depuis et tombent progressivement dans
l'oubli, faute d'avoir été intégrées au processus de négociations
arméno-azéries sous l'égide du Groupe de Minsk.
Côté arménien, leur sort est rarement évoqué. Et l'Azerbaïdjan, qui
appelle sans relche à la libération des « territoires occupés par les
forces arméniennes », dans une référence aux régions limitrophes du
Haut Karabagh censées éventuellement servir de monnaie d'échange en
cas d'accord de paix durable avec les Arméniens, se garde bien de
mentionner ces localités arméniennes du Karabagh septentrional vidées
de leurs habitants et occupées par sa soldatesque.
Dans son communiqué, le collectif rappelle que 20 ans se sont écoulés
depuis ces évenements tragiques et les réfugiés arméniens originaires
de ces localités vivent toujours dans une grande précarité, nombre
d'entre eux devant se contenter du toit sommaire de logements
préfabriqués ou de containers.
La question de l'Artsakh du nord n'a jamais été officiellement abordée
lors des négociations sous l'égide du Groupe de Minsk, déplore le
collectif. « la résolution de la question du sort des réfugiés
arméniens est impossible sans un règlement de la question de l'Artsakh
du nord, dans la mesure où de très nombreux réfugiés seront privés de
la possibilité de regagner leurs foyers faute de réelles garanties
pour leur sécurité', poursuit le texte.
« Il est nécessaire d'évoquer les pertes et les défaites même si cela
est difficile', a commenté le président de l'Union, Edik Balayan.
`Les Azéris procèdent à un repeuplement intense des localités
arméniennes, rasant les habitations et édifices arméniens, monuments
historiques et cimetières. Ils s'efforcent d'effacer toute trace de la
présence arménienne.
Les actions menées par l'Azerbaïdjan au cours des 20 dernières années
confirment que les Armeniens, aujourd'hui comme hier et moins encore
demain, ne sauraient vivre sous l'autorité azérie. Ceux qui sont
impliqués dans le processus relatif à l'Artsakh devraient en venir à
cette evidence', conclut le communiqué.
vendredi 15 juin 2012,
Gari ©armenews.com
From: Baghdasarian
Shahumian et Getashen, enjeux oubliés du conflit du Karabagh
http://www.armenews.com/article.php3?id_article=80324
A l'occasion du 20e anniversaire de l'invasion par les forces armées
d'Azerbaïdjan, des villes de Shahumian et Getashen, qui avait provoqué
l'exode de leurs habitants arméniens, un collectif baptisé Union
patriotique de Shahumian-Getashen a rendu public un communiqué
appellant à intégrer aux pourparlers de paix en cours en vue du
règlement du conflit du Haut Karabagh la question de ces deux
localités situées au nord du territoire.
Le 13 juin 1992, quelques jours après les assauts victorieux des
forces d'autodéfense arméniennes à Chouchi dont elles délogent les
forces azéries, ces dernières se déchaînent sur la population
arménienne de Shahumian et Getashen.
Les milices azéries contraignent à l'exode et déportent tous les
habitants de Getashen. Ceux de Shahumian subiront le même sort dans
l'année qui suit.
Ce sont ainsi quelque 18 localités arméniennes du nord de l'Artsakh
qui subiront la poussée des forces azéries et devront être désertées
par leurs habitants arméniens qui y vivaient depuis des siècles.
Elles sont toujours occupées depuis et tombent progressivement dans
l'oubli, faute d'avoir été intégrées au processus de négociations
arméno-azéries sous l'égide du Groupe de Minsk.
Côté arménien, leur sort est rarement évoqué. Et l'Azerbaïdjan, qui
appelle sans relche à la libération des « territoires occupés par les
forces arméniennes », dans une référence aux régions limitrophes du
Haut Karabagh censées éventuellement servir de monnaie d'échange en
cas d'accord de paix durable avec les Arméniens, se garde bien de
mentionner ces localités arméniennes du Karabagh septentrional vidées
de leurs habitants et occupées par sa soldatesque.
Dans son communiqué, le collectif rappelle que 20 ans se sont écoulés
depuis ces évenements tragiques et les réfugiés arméniens originaires
de ces localités vivent toujours dans une grande précarité, nombre
d'entre eux devant se contenter du toit sommaire de logements
préfabriqués ou de containers.
La question de l'Artsakh du nord n'a jamais été officiellement abordée
lors des négociations sous l'égide du Groupe de Minsk, déplore le
collectif. « la résolution de la question du sort des réfugiés
arméniens est impossible sans un règlement de la question de l'Artsakh
du nord, dans la mesure où de très nombreux réfugiés seront privés de
la possibilité de regagner leurs foyers faute de réelles garanties
pour leur sécurité', poursuit le texte.
« Il est nécessaire d'évoquer les pertes et les défaites même si cela
est difficile', a commenté le président de l'Union, Edik Balayan.
`Les Azéris procèdent à un repeuplement intense des localités
arméniennes, rasant les habitations et édifices arméniens, monuments
historiques et cimetières. Ils s'efforcent d'effacer toute trace de la
présence arménienne.
Les actions menées par l'Azerbaïdjan au cours des 20 dernières années
confirment que les Armeniens, aujourd'hui comme hier et moins encore
demain, ne sauraient vivre sous l'autorité azérie. Ceux qui sont
impliqués dans le processus relatif à l'Artsakh devraient en venir à
cette evidence', conclut le communiqué.
vendredi 15 juin 2012,
Gari ©armenews.com
From: Baghdasarian