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Les Etats-Unis proposent de nouveaux scénarios

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    PRESSE TURQUE
    Les Etats-Unis proposent de nouveaux scénarios pour l'amélioration des
    relations turco-arméniennes


    L'Ambassadeur américain en Arménie John Heffern a parlé de trois «
    pistes » pour qu'Erevan et Ankara réglent leur querelle historique
    jusqu'en 2015, année où le centenaire du génocide arménien sera
    marqué.

    `Nous espérons que la Turquie et l'Arménie vont trouver un moyen de
    faire de 2015 une action solidaire et une part d'un processus
    constructif. 2015 sera une année sensible. Par conséquent, elle sera
    l'occasion de rapprocher les deux nations à travailler ensemble » a
    déclaré John Heffern dans une interview avec le journal turc Zaman qui
    recommande « trois pistes » devant être prises entre les deux pays.

    La première piste, a-t-il dit, est la ratification et la mise en `uvre
    des protocoles. Les Etats-Unis espère, dans ce sens, que les deux
    parties vont ratifier et mettre en `uvre les protocoles signés.

    La deuxième piste implique des mesures économiques, y compris la
    réouverture du chemin de fer entre Kars et Gyumri. « Si le chemin de
    fer rouvre, il y aura un formidable élan dans le commerce et le
    tourisme » a déclaré John Heffern, ajoutant que le chemin de fer
    pourrait être ouvert sans une ouverture complète de la frontière.

    La troisième piste esquissée par John Heffern est la réconciliation
    des peuples et les échanges transfrontaliers.

    « Nous [les Etats-Unis] continueront de stimuler les échanges
    transfrontaliers entre les journalistes, les étudiants et hommes
    d'affaires » a-t-il dit. Dans les déclarations faites par
    l'Ambassadeur Heffern le point clé est que le chemin de fer peut être
    ouvert sans l'ouverture de la frontière tout entière. Cela fait partie
    du soi-disant projet « règlement sans règlement », qui est maintenant
    activement soutenu aussi par l'Union Européenne.

    Son essence est que les conflits entre l'Arménie et la Turquie et
    entre l'Arménie et l'Azerbaïdjan resteront sans règlement définitif ou
    sans accords de paix, mais les frontières devraient être ouvertes pour
    des projets énergétiques et des transports régionaux.

    Le conflit du Karabakh apparaît un point d'achoppement dans ce sens.
    L'Azerbaïdjan et la Turquie essaient de parvenir à un retrait arménien
    d'au moins deux districts actuellement détenus par l'armée du
    Karabakh, en promettant d'ouvrir la frontière dans ce cas. Cependant,
    cette position semble inacceptable pour beaucoup. La Secrétaire d'Etat
    américaine Hillary Clinton, qui a fait une tournée régionale la
    semaine dernière, a clairement indiqué qu'un tel prix n'est pas
    acceptable pour son pays et que les processus dans le conflit du
    Karabakh et les relations arméno-turques doivent évoluer séparément.

    Pendant ce temps, le ministre turc des Affaires étrangères Ahmet
    Davutoglu a rappelé que les relations turco-arméniennes ne seront pas
    normalisées « jusqu'à ce que les forces arméniennes quittent les
    territoires occupés de l'Azerbaïdjan ». En outre, ces jours dans la
    ville turque de Trabzon, les ministres des Affaires étrangères de la
    Turquie, de l'Azerbaïdjan et de la Géorgie ont signé un accord sur la
    coopération énergétique, en contournant l'Arménie à nouveau.

    Lors d'une conférence de presse conjointe du ministre des Affaires
    étrangères de la Turquie, un pays qui occupe la partie nord de Chypre
    depuis près de quatre décennies il y a, encore qualifié «
    d'inacceptable » l ' « occupation de 20 pour cent des territoires
    azerbaïdjanais ».

    Les « conflits gelés peuvent se transformer en un point chaud à tout
    moment. Il est très important que, au lieu de geler le conflit une
    solution rapide soit recherchée » a déclaré M. Davutoglu. Directeur de
    l'Institut des Etudes Orientales de l'Académie Nationale des Sciences
    d'Arménie Ruben Safrastyan rappelle que le problème chypriote est un
    obstacle majeur à l'intégration européenne de la Turquie. « La Turquie
    maintient ses troupes d'occupation à Chypre, ce qui est en fait un
    acte d'agression contre un membre de l'Union européenne, une
    organisation auquelle la Turquie cherche à adhérer » a déclaré
    l'expert.

    Certains experts suggèrent que le prix de l'adhésion de la Turquie à
    l'acquis des accords européens de Schengen pourrait être qu'Ankara
    ouvre une liaison ferroviaire avec l'Arménie et « convaint »
    l'Azerbaïdjan de partiellement lever le blocage du Haut-Karabakh.

    Naira Hayrumyan

    ArmeniaNow.com

    samedi 16 juin 2012
    Stéphane ©armenews.com

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