ARMENIE
La partie azerbaïdjanaise aurait perdu au moins 47 soldats
Dans un entretien à Hayots Achkhar, le politologue Levon
Melik-Chahnazarian relève, citant des sources fiables, que depuis
l'incident du 4 juin qui a coûté la vie à 3 soldats arméniens, la
partie azerbaïdjanaise aurait perdu au moins 47 soldats. Selon lui, la
partie arménienne a ainsi donné une réponse appropriée aux
provocations azéries. Si la panique semble gagner les habitants
d'Erevan, la population des régions frontalières garde son calme,
prête à prendre les armes à chaque instant. D'après ce politologue,
tout incident frontalier contribue à ce que les forces armées
arméniennes deviennent plus vigilantes. « Si Aliev avait un grain
d'intelligence, il mettrait fin à la tuerie de ses soldats et punirait
publiquement quelques-uns de ses commandants, car perdre une
cinquantaine de soldats en deux ou trois jours dans des conditions de
non-guerre est un coup dur pour n'importe quel pays », dit-il.
Dans un entretien au même quotidien, Rouben Safrastian, turcologue,
directeur de l'Institut de l'Orientalogie, regrette qu'à ce jour ni
les Etats-Unis, ni les autres pays du Groupe de Minsk n'aient
clairement condamné l'agression de l'Azerbaïdjan, leurs déclarations
étant très vagues, selon lui. L'absence de message ciblé de la part de
Washington ou des autres pays médiateurs sur l'inadmissibilité d'un
tel comportement de la part de Bakou risque d'encourager celui-ci à se
montrer plus insolent et à se sentir plus libre dans ses actions.
Haykakan Jamanak reproduit un entretien avec Davit Babayan, «
porte-parole » du « Président » Bako Sahakian, qui estime peu probable
que les incidents frontaliers des derniers jours dégénèrent en
opérations militaires. L'Azerbaïdjan a juste voulu tester les
capacités et la vigilance des forces arméniennes et faire un chantage
vis-à-vis des Etats-Unis, dont la Secrétaire d'Etat se trouvait dans
la région, pour lui faire passer des messages. L'Azerbaïdjan ne
déclenchera une nouvelle guerre que lorsqu'il sera sûr de sa victoire
dans un court laps de temps. D'après M. Babayan, le Conseil de
sécurité de l'ONU doit nécessairement réagir aux actions de
l'Azerbaïdjan.
Selon Hayots Achkhar, se référant au centre d'études des journalistes
militaires d'Azerbaïdjan, au cours des mois janvier-juin 2012,
l'Azerbaïdjan aurait perdu 52 soldats sur la seule ligne de contact du
HK, 46 autres ayant été blessés.
Ambassade de France en Arménie
Service de presse
vendredi 15 juin 2012,
Stéphane ©armenews.com
La partie azerbaïdjanaise aurait perdu au moins 47 soldats
Dans un entretien à Hayots Achkhar, le politologue Levon
Melik-Chahnazarian relève, citant des sources fiables, que depuis
l'incident du 4 juin qui a coûté la vie à 3 soldats arméniens, la
partie azerbaïdjanaise aurait perdu au moins 47 soldats. Selon lui, la
partie arménienne a ainsi donné une réponse appropriée aux
provocations azéries. Si la panique semble gagner les habitants
d'Erevan, la population des régions frontalières garde son calme,
prête à prendre les armes à chaque instant. D'après ce politologue,
tout incident frontalier contribue à ce que les forces armées
arméniennes deviennent plus vigilantes. « Si Aliev avait un grain
d'intelligence, il mettrait fin à la tuerie de ses soldats et punirait
publiquement quelques-uns de ses commandants, car perdre une
cinquantaine de soldats en deux ou trois jours dans des conditions de
non-guerre est un coup dur pour n'importe quel pays », dit-il.
Dans un entretien au même quotidien, Rouben Safrastian, turcologue,
directeur de l'Institut de l'Orientalogie, regrette qu'à ce jour ni
les Etats-Unis, ni les autres pays du Groupe de Minsk n'aient
clairement condamné l'agression de l'Azerbaïdjan, leurs déclarations
étant très vagues, selon lui. L'absence de message ciblé de la part de
Washington ou des autres pays médiateurs sur l'inadmissibilité d'un
tel comportement de la part de Bakou risque d'encourager celui-ci à se
montrer plus insolent et à se sentir plus libre dans ses actions.
Haykakan Jamanak reproduit un entretien avec Davit Babayan, «
porte-parole » du « Président » Bako Sahakian, qui estime peu probable
que les incidents frontaliers des derniers jours dégénèrent en
opérations militaires. L'Azerbaïdjan a juste voulu tester les
capacités et la vigilance des forces arméniennes et faire un chantage
vis-à-vis des Etats-Unis, dont la Secrétaire d'Etat se trouvait dans
la région, pour lui faire passer des messages. L'Azerbaïdjan ne
déclenchera une nouvelle guerre que lorsqu'il sera sûr de sa victoire
dans un court laps de temps. D'après M. Babayan, le Conseil de
sécurité de l'ONU doit nécessairement réagir aux actions de
l'Azerbaïdjan.
Selon Hayots Achkhar, se référant au centre d'études des journalistes
militaires d'Azerbaïdjan, au cours des mois janvier-juin 2012,
l'Azerbaïdjan aurait perdu 52 soldats sur la seule ligne de contact du
HK, 46 autres ayant été blessés.
Ambassade de France en Arménie
Service de presse
vendredi 15 juin 2012,
Stéphane ©armenews.com