FRANCE
Les têtes de Turc de Hollande
Après cinq années de relations exécrables entre Paris et Ankara,
comment le nouveau Président va-t-il traiter l'épineux et impopulaire
dossier Turquie ? Mais surtout, avec qui ?
On se méfie, en Turquie, d'un François Hollande qui serait « sous
influence arménienne ». Ne s'est-il pas engagé, candidat, à «
reprendre » le dossier de la pénalisation de la négation du génocide
arménien ? N'a-t-il pas déclaré que la reconnaissance de ce génocide
par l'Etat turc devait constituer un « critère » supplémentaire de
l'adhésion de la Turquie à l'Union européenne ?
Certains Turcs informés pointent du doigt le rôle joué auprès de lui
par Mourad Papazian, son conseiller sur la question arménienne depuis
une quinzaine d'années, et « communicant » de 2009 à 2011. On pouvait
d'ailleurs voir les deux hommes côte à côte, le 24 avril dernier lors
de la commémoration du génocide de 1915, à Paris.
Mourad Papazian est co-président de la Fédération révolutionnaire
arménienne (FRA ou Dachnak) pour l'Europe, qui représente environ la
moitié de la communauté organisée en France. Or pour les Turcs, qui
dit FRA dit Armée révolutionnaire arménienne, sa branche armée,
laquelle a assassiné de nombreux diplomates turcs dans les années 1970
et 1980. Autrement dit, pas de pire ennemi aux yeux de l'Etat turc,
mis à part le Parti des travailleurs du Kurdistan (PKK, séparatiste),
avec lequel il accuse d'ailleurs l'armée révolutionnaire arménienne de
s'être alliée.
Lire la suite, voir lien plus bas
samedi 23 juin 2012,
Jean Eckian ©armenews.com
D´autres informations disponibles : sur Slate.fr
From: A. Papazian
Les têtes de Turc de Hollande
Après cinq années de relations exécrables entre Paris et Ankara,
comment le nouveau Président va-t-il traiter l'épineux et impopulaire
dossier Turquie ? Mais surtout, avec qui ?
On se méfie, en Turquie, d'un François Hollande qui serait « sous
influence arménienne ». Ne s'est-il pas engagé, candidat, à «
reprendre » le dossier de la pénalisation de la négation du génocide
arménien ? N'a-t-il pas déclaré que la reconnaissance de ce génocide
par l'Etat turc devait constituer un « critère » supplémentaire de
l'adhésion de la Turquie à l'Union européenne ?
Certains Turcs informés pointent du doigt le rôle joué auprès de lui
par Mourad Papazian, son conseiller sur la question arménienne depuis
une quinzaine d'années, et « communicant » de 2009 à 2011. On pouvait
d'ailleurs voir les deux hommes côte à côte, le 24 avril dernier lors
de la commémoration du génocide de 1915, à Paris.
Mourad Papazian est co-président de la Fédération révolutionnaire
arménienne (FRA ou Dachnak) pour l'Europe, qui représente environ la
moitié de la communauté organisée en France. Or pour les Turcs, qui
dit FRA dit Armée révolutionnaire arménienne, sa branche armée,
laquelle a assassiné de nombreux diplomates turcs dans les années 1970
et 1980. Autrement dit, pas de pire ennemi aux yeux de l'Etat turc,
mis à part le Parti des travailleurs du Kurdistan (PKK, séparatiste),
avec lequel il accuse d'ailleurs l'armée révolutionnaire arménienne de
s'être alliée.
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samedi 23 juin 2012,
Jean Eckian ©armenews.com
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From: A. Papazian