AFFAIRE YEZEGUELIAN
Condamné par un tribunal parisien, honoré par la MAJC de Marseille
Ce mois est riche en contrastes qui voit Raymond Yézéguélian à la fois
blmé par la justice dans le cadre du contentieux qu'il a ouvert
contre NAM, et vénéré par la Maison Arménienne de la Jeunesse et de la
Culture de Marseille qui l'a désigné comme invité d'honneur de son
dîner du 23 juin.
Ainsi lundi 4 juin 2012 le JEX (juge de l'exécution) a condamné la SNC
Mont Ararat, société de Raymond Yézéguélian, à payer 2500 euros aux
Nouvelles d'Arménie. Il a également ordonné la main levée de la saisie
conservatoire sur tous les comptes de NAM. Arguant que le mensuel ne
lui versait pas son dû, ce qui est totalement erroné, la société de
Yézéguélian avait fait saisir tous ses avoirs banquaires le 6 février
2011. Le magistrat a ordonné l'abrogation de cette mesure ainsi que la
restitution des sommes bloquées. Il rejette en outre les prétentions
de la SNC à l'égard de NAM en terme de loyer ou d'obligation de
publier à sa guise ses encarts dans ses pages. Une décision dont il a
fait bien sûr appel, conformément à la stratégie de cet homme d'«
affaires » visant à épuiser financièrement notre publication.
On se souvient que Yézéguélian a intenté deux procès contre le
magazine. Un lié à sa lecture fantaisiste du bail et ses exigences
farfelues concernant ses publicités, et une autre au motif d'un
message posté sur le forum d'Armenews par M. Nicolaides et qu'il
estime diffamatoire à son endroit. Les diverses procédures engagées
contre la revue par Yézéguélian et sa société, qu'il a toutes perdues,
ont néanmoins coûté à NAM la bagatelle de 33 400 euros depuis que ce
tenancier de meublés a déclenché les hostilités avec l'intention
déclarée de tuer financièrement ce périodique reconnu comme l'un des
médias de référence du monde arménien.
Ce prédateur revendiqué de Nouvelles d'Arménie n'est toutefois pas à
un paradoxe près. Dans les pages de la version française de Noyan
Tapan diffusée via Internet, il verse des larmes de crocodile sur la
disparition du journal Achkhar. Et ce, au nom de la défense de la
presse !
Cette mansuétude ostensible n'a cependant pas trompé notre confrère
qui avait refusé l' « aide » de Yézéguélian eut égard à son attitude
par rapport à NAM, mais aussi à la conception du journalisme de ce
personnage. L'édition en ligne de Noyan Tapan en montre en effet un
triste aperçu, à travers ce qui apparait comme une concentration des
pires turpitudes du métier : infos truquées, piratées, détournées,
mensongères, constituent le « quotidien » de cet hebdomadaire
distribué gratuitement. Une véritable honte pour notre corporation.
Outre la question de ses démêlés judiciaires, le fait que le promoteur
de tels procédés ait été pressenti pour tenir la place de président
d'honneur d'un dîner organisé au profit de la Maison de la Culture
arménienne de Marseille, en présence de nombreuses personnalités
locales et d'Arménie, ne donne pas la meilleure image du sens de
l'honneur qui y est en vigueur et de la défense de la culture qui s'y
pratique. Cette distinction est d'autant plus malvenue que le nom du
président ( à vie ?) de la MAJC, M. Garo Hovsépian, est associée à
celui d'un journal au plus haut point respectable : Haratch. Un
quotidien auquel il collaborait, et dont il se montre bien peu digne
de la déontologie en faisant preuve d'une telle désinvolture à l'égard
d'un média comme NAM en proie au raid meurtrier de celui qui fait
figure d'« autorité morale » de sa soirée...
L'argent n'a-t-il vraiment pas d'odeur ? Faut-il toujours se taire ? A
l'heure où la lutte contre la corruption et les ravages de
l'oligarchie fait partie des défis majeurs auxquels est confronté ici
et là notre peuple, devrait-on cautionner par le silence une pareille
déconfiture éthique chez nous en France ?
La question se pose aujourd'hui à la MAJC de Marseille qui dispose
cependant encore de la possibilité de se redresser en redressant le
tir. Errare humanum est, perseverare diabolicum
A.T.
Ci-joint le pdf du dernier jugement.
samedi 23 juin 2012,
Ara ©armenews.com
Condamné par un tribunal parisien, honoré par la MAJC de Marseille
Ce mois est riche en contrastes qui voit Raymond Yézéguélian à la fois
blmé par la justice dans le cadre du contentieux qu'il a ouvert
contre NAM, et vénéré par la Maison Arménienne de la Jeunesse et de la
Culture de Marseille qui l'a désigné comme invité d'honneur de son
dîner du 23 juin.
Ainsi lundi 4 juin 2012 le JEX (juge de l'exécution) a condamné la SNC
Mont Ararat, société de Raymond Yézéguélian, à payer 2500 euros aux
Nouvelles d'Arménie. Il a également ordonné la main levée de la saisie
conservatoire sur tous les comptes de NAM. Arguant que le mensuel ne
lui versait pas son dû, ce qui est totalement erroné, la société de
Yézéguélian avait fait saisir tous ses avoirs banquaires le 6 février
2011. Le magistrat a ordonné l'abrogation de cette mesure ainsi que la
restitution des sommes bloquées. Il rejette en outre les prétentions
de la SNC à l'égard de NAM en terme de loyer ou d'obligation de
publier à sa guise ses encarts dans ses pages. Une décision dont il a
fait bien sûr appel, conformément à la stratégie de cet homme d'«
affaires » visant à épuiser financièrement notre publication.
On se souvient que Yézéguélian a intenté deux procès contre le
magazine. Un lié à sa lecture fantaisiste du bail et ses exigences
farfelues concernant ses publicités, et une autre au motif d'un
message posté sur le forum d'Armenews par M. Nicolaides et qu'il
estime diffamatoire à son endroit. Les diverses procédures engagées
contre la revue par Yézéguélian et sa société, qu'il a toutes perdues,
ont néanmoins coûté à NAM la bagatelle de 33 400 euros depuis que ce
tenancier de meublés a déclenché les hostilités avec l'intention
déclarée de tuer financièrement ce périodique reconnu comme l'un des
médias de référence du monde arménien.
Ce prédateur revendiqué de Nouvelles d'Arménie n'est toutefois pas à
un paradoxe près. Dans les pages de la version française de Noyan
Tapan diffusée via Internet, il verse des larmes de crocodile sur la
disparition du journal Achkhar. Et ce, au nom de la défense de la
presse !
Cette mansuétude ostensible n'a cependant pas trompé notre confrère
qui avait refusé l' « aide » de Yézéguélian eut égard à son attitude
par rapport à NAM, mais aussi à la conception du journalisme de ce
personnage. L'édition en ligne de Noyan Tapan en montre en effet un
triste aperçu, à travers ce qui apparait comme une concentration des
pires turpitudes du métier : infos truquées, piratées, détournées,
mensongères, constituent le « quotidien » de cet hebdomadaire
distribué gratuitement. Une véritable honte pour notre corporation.
Outre la question de ses démêlés judiciaires, le fait que le promoteur
de tels procédés ait été pressenti pour tenir la place de président
d'honneur d'un dîner organisé au profit de la Maison de la Culture
arménienne de Marseille, en présence de nombreuses personnalités
locales et d'Arménie, ne donne pas la meilleure image du sens de
l'honneur qui y est en vigueur et de la défense de la culture qui s'y
pratique. Cette distinction est d'autant plus malvenue que le nom du
président ( à vie ?) de la MAJC, M. Garo Hovsépian, est associée à
celui d'un journal au plus haut point respectable : Haratch. Un
quotidien auquel il collaborait, et dont il se montre bien peu digne
de la déontologie en faisant preuve d'une telle désinvolture à l'égard
d'un média comme NAM en proie au raid meurtrier de celui qui fait
figure d'« autorité morale » de sa soirée...
L'argent n'a-t-il vraiment pas d'odeur ? Faut-il toujours se taire ? A
l'heure où la lutte contre la corruption et les ravages de
l'oligarchie fait partie des défis majeurs auxquels est confronté ici
et là notre peuple, devrait-on cautionner par le silence une pareille
déconfiture éthique chez nous en France ?
La question se pose aujourd'hui à la MAJC de Marseille qui dispose
cependant encore de la possibilité de se redresser en redressant le
tir. Errare humanum est, perseverare diabolicum
A.T.
Ci-joint le pdf du dernier jugement.
samedi 23 juin 2012,
Ara ©armenews.com