Affaires stratégiques
22 juin 2012
Le groupe de Minsk se penche de nouveau sur le Haut-Karabagh, tandis
que la Russie double ses troupes en Arménie
22 juin
Au début du mois, des violences ont éclatés sur un point de la
frontière situé à 400km de la région, faisant au total 8 morts.
L'Azerbaïdjan a accusé l'Arménie d'avoir tué cinq de ses soldats lors
d'affrontements frontaliers, au lendemain de la mort de trois
militaires arméniens victimes d'une embuscade. Depuis deux ans, les
tensions se sont intensifiées, réveillant les vieilles blessures du
conflit armé sanglant qui a opposé les deux pays entre 1988 et 1994,
et fait quelques 16000 morts, et plus d'un millions de réfugiés des
deux côtés.
En marge du dernier Sommet du G20, le groupe de Minsk, composé entre
autre de la France des Etats-Unis et de la Russie, et qui travaille
sur un processus de pacification de la région depuis 1992, s'est
alerté pour la stabilité de la région « Nous regrettons que les
présidents d'Azerbaïdjan et d'Arménie n'aient pas pris les mesures
décisives demandées par nos pays », ont-ils déclaré d'une seule voie
lundi dernier, en appelant Bakou et Erevan à profiter de leur offre de
médiation avant d'ajouter que « la force militaire ne réglera pas le
conflit. »
La Russie vient quant à elle d'annoncer le doublement de ses effectifs
militaires en Arménie. En vertu d'un accord passé entre les deux pays
en 2010, la Russie détient une base militaire stratégique à Gyumri, au
Nord de l'Arménie, et travaille à la modernisation l'armée arménienne,
notamment en lui apportant un soutien matériel et logistique. Moscou
se refuse à évoquer le nombre de ses soldats actuellement basés en
Arménie. Il est estimé entre 4 000 et 5 000 soldats, ainsi que des
centaines de chars, de véhicules blindés, de systèmes d'artillerie,
ainsi que des missiles S-300 et des avions de chasse.
http://www.affaires-strategiques.info/spip.php?article6755
22 juin 2012
Le groupe de Minsk se penche de nouveau sur le Haut-Karabagh, tandis
que la Russie double ses troupes en Arménie
22 juin
Au début du mois, des violences ont éclatés sur un point de la
frontière situé à 400km de la région, faisant au total 8 morts.
L'Azerbaïdjan a accusé l'Arménie d'avoir tué cinq de ses soldats lors
d'affrontements frontaliers, au lendemain de la mort de trois
militaires arméniens victimes d'une embuscade. Depuis deux ans, les
tensions se sont intensifiées, réveillant les vieilles blessures du
conflit armé sanglant qui a opposé les deux pays entre 1988 et 1994,
et fait quelques 16000 morts, et plus d'un millions de réfugiés des
deux côtés.
En marge du dernier Sommet du G20, le groupe de Minsk, composé entre
autre de la France des Etats-Unis et de la Russie, et qui travaille
sur un processus de pacification de la région depuis 1992, s'est
alerté pour la stabilité de la région « Nous regrettons que les
présidents d'Azerbaïdjan et d'Arménie n'aient pas pris les mesures
décisives demandées par nos pays », ont-ils déclaré d'une seule voie
lundi dernier, en appelant Bakou et Erevan à profiter de leur offre de
médiation avant d'ajouter que « la force militaire ne réglera pas le
conflit. »
La Russie vient quant à elle d'annoncer le doublement de ses effectifs
militaires en Arménie. En vertu d'un accord passé entre les deux pays
en 2010, la Russie détient une base militaire stratégique à Gyumri, au
Nord de l'Arménie, et travaille à la modernisation l'armée arménienne,
notamment en lui apportant un soutien matériel et logistique. Moscou
se refuse à évoquer le nombre de ses soldats actuellement basés en
Arménie. Il est estimé entre 4 000 et 5 000 soldats, ainsi que des
centaines de chars, de véhicules blindés, de systèmes d'artillerie,
ainsi que des missiles S-300 et des avions de chasse.
http://www.affaires-strategiques.info/spip.php?article6755