L'AMBASSADE DE TURQUIE A PRAGUE FAIT PART DE SON IRRITATION APRES UN SEMINAIRE SUR LE GENOCIDE
Gari
armenews.com
vendredi 29 juin 2012
L'ambassade turque dans la Republique tchèque a exprime son
"mecontentement" après la tenue a Prague d'un seminaire dedie au
genocide des Armeniens. Dans son allocution inaugurale, l'ambassadeur
armenien a Prague, Tigrane Seyranian, s'etait felicite de la tenue de
ce seminaire organise par le Centre de Recherches sur l'Archeologie du
Mal, en citant Franz Werfel, l'auteur des "40 Jours de Musa Dagh" et a
salue la Republique tchèque qui, chaque annee le 24 avril, commemore
le genocide des Armeniens. Le seminaire, qui s'est deroule du 18 au
20 juin, avait vocation a denoncer le racisme, la xenophobie et les
crimes contre l'humanite, sous l'eclairage de la resistance heroïque
des Armeniens de Musa Dagh, qui avaient organise leur autodefense
contre l'armee turque, ainsi que la politique persistante de deni de
la Turquie. Le documentaire d'Andrew Goldberg, au titre explicite de "
Genocide armenien" a ete projete durant la rencontre. Le directeur du
Centre, Simon Krbec, a indique sur les ondes de la radion RFE/RL que
l'ambassade de Turquie a Prague etait "mecontente" de la tenue, sous
les auspices du centre, d'un tel seminaire et l'invite ainsi que ses
confrères, a une rencontre pour exprimer sa position au lendemain de
la conference. "On nous a demande pourquoi nous avions choisi un sujet
aussi controverse que le genocide des Armeniens lors de ce seminaire",
a-t-il indique en ajoutant qu'"ils ont tente d'expliquer qu'ils etaient
contraries par la teneur de la conference, d'autant que des chercheurs
et universitaires turcs n'y avaient pas ete invites ", pour exprimer
leur point de vue. "Nous avons repondu que nous ne concevions pas
la recherche historique comme un champ d'affrontement entre des
parties nationales antagonistes, mais que nous nous inscrivions dans
le courant majeur de la recherche sur le genocide dans le monde
", a ajoute M. Krbec. "Nous avons ainsi indique que l'Association
Internationale des Universitaires sur le Genocide, par exemple,
avait reconnu le genocide des Armeniens comme un genocide. Aussi,
nous n'avions aucune raison d'inviter des chercheur turcs ", a-t-il
ajoute, faisant ainsi comprendre que le genocide de 1915 ne saurait
etre sujet a controverses a ses yeux. M. Krbec est neanmoins reparti
de sa rencontre avec les diplomats turcs avec "des livres presentant
leur version de ce qui s'est passe dans l'Empire ottoman ", et muni
d'une " invitation a Istanbul pour etudier leurs archives".
Gari
armenews.com
vendredi 29 juin 2012
L'ambassade turque dans la Republique tchèque a exprime son
"mecontentement" après la tenue a Prague d'un seminaire dedie au
genocide des Armeniens. Dans son allocution inaugurale, l'ambassadeur
armenien a Prague, Tigrane Seyranian, s'etait felicite de la tenue de
ce seminaire organise par le Centre de Recherches sur l'Archeologie du
Mal, en citant Franz Werfel, l'auteur des "40 Jours de Musa Dagh" et a
salue la Republique tchèque qui, chaque annee le 24 avril, commemore
le genocide des Armeniens. Le seminaire, qui s'est deroule du 18 au
20 juin, avait vocation a denoncer le racisme, la xenophobie et les
crimes contre l'humanite, sous l'eclairage de la resistance heroïque
des Armeniens de Musa Dagh, qui avaient organise leur autodefense
contre l'armee turque, ainsi que la politique persistante de deni de
la Turquie. Le documentaire d'Andrew Goldberg, au titre explicite de "
Genocide armenien" a ete projete durant la rencontre. Le directeur du
Centre, Simon Krbec, a indique sur les ondes de la radion RFE/RL que
l'ambassade de Turquie a Prague etait "mecontente" de la tenue, sous
les auspices du centre, d'un tel seminaire et l'invite ainsi que ses
confrères, a une rencontre pour exprimer sa position au lendemain de
la conference. "On nous a demande pourquoi nous avions choisi un sujet
aussi controverse que le genocide des Armeniens lors de ce seminaire",
a-t-il indique en ajoutant qu'"ils ont tente d'expliquer qu'ils etaient
contraries par la teneur de la conference, d'autant que des chercheurs
et universitaires turcs n'y avaient pas ete invites ", pour exprimer
leur point de vue. "Nous avons repondu que nous ne concevions pas
la recherche historique comme un champ d'affrontement entre des
parties nationales antagonistes, mais que nous nous inscrivions dans
le courant majeur de la recherche sur le genocide dans le monde
", a ajoute M. Krbec. "Nous avons ainsi indique que l'Association
Internationale des Universitaires sur le Genocide, par exemple,
avait reconnu le genocide des Armeniens comme un genocide. Aussi,
nous n'avions aucune raison d'inviter des chercheur turcs ", a-t-il
ajoute, faisant ainsi comprendre que le genocide de 1915 ne saurait
etre sujet a controverses a ses yeux. M. Krbec est neanmoins reparti
de sa rencontre avec les diplomats turcs avec "des livres presentant
leur version de ce qui s'est passe dans l'Empire ottoman ", et muni
d'une " invitation a Istanbul pour etudier leurs archives".