" LA RELANCE DE LA PROCEDURE PAR SARKOZY TRADUIT UNE OBSTINATION " (BAYROU)
Ara
armenews.com
mercredi 29 fevrier 2012
PARIS, 28 fev 2012 (AFP) - Le candidat MoDem a la presidentielle
Francois Bayrou a estime mardi que la relance par Nicolas Sarkozy
de la procedure sur la loi punissant la contestation du genocide
armenien, censuree mardi par le Conseil constitutionnel, traduisait
"une obstination".
"La relance de cette procedure par Nicolas Sarkozy traduit aujourd'hui
une obstination dangereuse dont on comprend bien l'inspiration en
periode electorale mais qu'un chef d'Etat dans sa responsabilite ne
devrait pas encourager", a declare a l'AFP le depute et president
du MoDem.
Pour le leader centriste, "le Conseil constitutionnel a, comme
on pouvait s'y attendre, sagement censure un texte controverse et
dangereux" : "le legislateur ne peut pas soumettre a la loi penale
l'expression d'opinions qui font l'objet de debats a l'interieur de
pays etrangers", fait-il valoir.
"L'UMP et le PS, soutenus par Nicolas Sarkozy, ont refuse d'entendre
les arguments qui avaient ete avances, notamment par Robert Badinder,
et que j'avais moi-meme soutenus a l'Assemblee nationale", deplore
le president du MoDem qui avait refuse de voter ce texte.
Francois Bayrou avait en revanche vote la loi de 2001 sur la
reconnaissance du genocide armenien.
Le Conseil constitutionnel a censure mardi la loi punissant la
contestation du genocide armenien en 1915, a l'origine d'une brouille
entre Paris et Ankara, jugeant qu'elle etait contraire a la liberte
d'expression.
Nicolas Sarkozy a aussitôt charge le gouvernement de preparer un
nouveau texte prenant en compte la censure du Conseil constitutionnel.
Ara
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mercredi 29 fevrier 2012
PARIS, 28 fev 2012 (AFP) - Le candidat MoDem a la presidentielle
Francois Bayrou a estime mardi que la relance par Nicolas Sarkozy
de la procedure sur la loi punissant la contestation du genocide
armenien, censuree mardi par le Conseil constitutionnel, traduisait
"une obstination".
"La relance de cette procedure par Nicolas Sarkozy traduit aujourd'hui
une obstination dangereuse dont on comprend bien l'inspiration en
periode electorale mais qu'un chef d'Etat dans sa responsabilite ne
devrait pas encourager", a declare a l'AFP le depute et president
du MoDem.
Pour le leader centriste, "le Conseil constitutionnel a, comme
on pouvait s'y attendre, sagement censure un texte controverse et
dangereux" : "le legislateur ne peut pas soumettre a la loi penale
l'expression d'opinions qui font l'objet de debats a l'interieur de
pays etrangers", fait-il valoir.
"L'UMP et le PS, soutenus par Nicolas Sarkozy, ont refuse d'entendre
les arguments qui avaient ete avances, notamment par Robert Badinder,
et que j'avais moi-meme soutenus a l'Assemblee nationale", deplore
le president du MoDem qui avait refuse de voter ce texte.
Francois Bayrou avait en revanche vote la loi de 2001 sur la
reconnaissance du genocide armenien.
Le Conseil constitutionnel a censure mardi la loi punissant la
contestation du genocide armenien en 1915, a l'origine d'une brouille
entre Paris et Ankara, jugeant qu'elle etait contraire a la liberte
d'expression.
Nicolas Sarkozy a aussitôt charge le gouvernement de preparer un
nouveau texte prenant en compte la censure du Conseil constitutionnel.