LES REACTION DE JC GAUDIN J.LANG, ET DU FRONT DE GAUCHE
Ara
armenews.com
mercredi 29 fevrier 2012
Jean-Claude Gaudin, president du groupe UMP au Senat : "Je prends
acte de la decision rendue par le Conseil constitutionnel et partage
la deception et la tristesse de tous ceux qui auraient souhaite
voir cette loi promulguee. Le negationnisme est intolerable et je
demeure convaincu qu'il doit etre combattu. Je me rejouis que le
president de la Republique ait d'ores et deja demande au gouvernement
de preparer un nouveau texte qui prendra en compte la decision du
Conseil constitutionnel." (communique)
- Jack Lang, depute PS, signataire du recours devant le Conseil
constitutionnel : "Je me rejouis, en ma qualite de professeur de
droit, de la juste decision du Conseil constitutionnel. Coauteur
de la reconnaissance du genocide armenien par la loi de 1998, je
ne pouvais neanmoins accepter sur un plan juridique qu'elle ouvre
la voie a des poursuites penales contre ceux qui en contesteraient
le contenu. La liberte d'expression et d'opinion reconnue par les
revolutionnaires dans la Declaration de 1789 est un principe sacre de
notre ordre constitutionnel. Finalement, ainsi que l'a ecrit Robert
Badinter, le droit aura pris sa revanche sur la politique. Il faut
a present tourner la page et prendre des initiatives diplomatiques
qui faciliteront la reconnaissance par le peuple turc des massacres
infliges naguère aux Armeniens." (communique)
- Eric Straumann et Jean-Philippe Maurer, deputes UMP alsaciens,
parmi les initiateurs du recours auprès du Conseil constitutionnel :
"Il s'agit d'un point final a une polemique qui relève du travail
des historiens et non du legislateur (...) Cette decision est aussi
l'occasion de relancer les relations entre la France et la Turquie.
Elle facilitera egalement le travail sur cette periode douloureuse
de l'histoire des Turcs et des Armeniens." (communique)
- Roland Muzeau sur la photo, porte-parole des deputes du Front de
gauche : "Le Conseil constitutionnel ne s'honore pas en estimant
que la contestation d'un genocide ou d'un crime contre l'humanite
ressortirait de la liberte d'expression. Cette decision ne manquera
pas d'encourager les negationnistes de tous poils qui, chaque jour,
refont l'histoire a leur manière." (communique)
- Christophe Caresche, depute PS et signataire du recours : "La
position du Conseil constitutionnel est logique et equilibree.
Logique, car le Conseil constitutionnel a rappele la necessite de
respecter le principe de liberte d'expression. (....) Equilibree,
car, en refusant de se prononcer sur la loi de 2001, le Conseil
constitutionnel n'a pas voulu ajouter a la douleur de ceux qui
demandent la reconnaissance du genocide armenien. (...) Il revient
maintenant aux responsables politiques et aux parlementaires de s'y
conformer." (communique)
Photo de Roland Muzeau du Front de Gauche
Ara
armenews.com
mercredi 29 fevrier 2012
Jean-Claude Gaudin, president du groupe UMP au Senat : "Je prends
acte de la decision rendue par le Conseil constitutionnel et partage
la deception et la tristesse de tous ceux qui auraient souhaite
voir cette loi promulguee. Le negationnisme est intolerable et je
demeure convaincu qu'il doit etre combattu. Je me rejouis que le
president de la Republique ait d'ores et deja demande au gouvernement
de preparer un nouveau texte qui prendra en compte la decision du
Conseil constitutionnel." (communique)
- Jack Lang, depute PS, signataire du recours devant le Conseil
constitutionnel : "Je me rejouis, en ma qualite de professeur de
droit, de la juste decision du Conseil constitutionnel. Coauteur
de la reconnaissance du genocide armenien par la loi de 1998, je
ne pouvais neanmoins accepter sur un plan juridique qu'elle ouvre
la voie a des poursuites penales contre ceux qui en contesteraient
le contenu. La liberte d'expression et d'opinion reconnue par les
revolutionnaires dans la Declaration de 1789 est un principe sacre de
notre ordre constitutionnel. Finalement, ainsi que l'a ecrit Robert
Badinter, le droit aura pris sa revanche sur la politique. Il faut
a present tourner la page et prendre des initiatives diplomatiques
qui faciliteront la reconnaissance par le peuple turc des massacres
infliges naguère aux Armeniens." (communique)
- Eric Straumann et Jean-Philippe Maurer, deputes UMP alsaciens,
parmi les initiateurs du recours auprès du Conseil constitutionnel :
"Il s'agit d'un point final a une polemique qui relève du travail
des historiens et non du legislateur (...) Cette decision est aussi
l'occasion de relancer les relations entre la France et la Turquie.
Elle facilitera egalement le travail sur cette periode douloureuse
de l'histoire des Turcs et des Armeniens." (communique)
- Roland Muzeau sur la photo, porte-parole des deputes du Front de
gauche : "Le Conseil constitutionnel ne s'honore pas en estimant
que la contestation d'un genocide ou d'un crime contre l'humanite
ressortirait de la liberte d'expression. Cette decision ne manquera
pas d'encourager les negationnistes de tous poils qui, chaque jour,
refont l'histoire a leur manière." (communique)
- Christophe Caresche, depute PS et signataire du recours : "La
position du Conseil constitutionnel est logique et equilibree.
Logique, car le Conseil constitutionnel a rappele la necessite de
respecter le principe de liberte d'expression. (....) Equilibree,
car, en refusant de se prononcer sur la loi de 2001, le Conseil
constitutionnel n'a pas voulu ajouter a la douleur de ceux qui
demandent la reconnaissance du genocide armenien. (...) Il revient
maintenant aux responsables politiques et aux parlementaires de s'y
conformer." (communique)
Photo de Roland Muzeau du Front de Gauche