TURQUIE : L'INDIGNATION APRES LE CLASSEMENT DE L'AFFAIRE SIVAS
armenews.com
jeudi 15 mars 2012
Ce sont en tout des milliers de manifestants qui ont battu le pave
a Izmir, a Istanbul, mais aussi a Ankara, où un magistrat a decide
mardi de classer l'affaire Sivas. Sivas, du nom de cette ville du
centre de la Turquie, où, en juillet 1993, un hôtel accueillant des
ecrivains et des personnalites liberales a ete mis a feu.
On denombre alors 37 morts, et une soixantaine de blesses.
Cinq militants islamistes sont accuses, mais ils ne seront jamais
retrouves et ne risquent plus d'etre inquietes : quinze ans après
les faits, il y a prescription.
Une decision de justice que denonce le chef du CHP (Parti republicain
du peuple), le principal parti d'opposition, Kemal Kilicdaroglu :
" C'est une honte que les coupables ne soient pas derrière les verrous
et que l'affaire soit classee en raison du delai de prescription. Une
telle situation est inacceptable. Cette decision nuit a l'image
de la Turquie, un pays libre qui fait son maximum pour les droits
de l'homme."
En classant l'affaire Sivas, la justice turque considère qu'il ne
s'agit pas d'un crime contre l'humanite. Mais il s'agit d'un "affront
contre l'humanite", s'indigne encore le chef du Parti republicain
du peuple, le principal Kemal Kilicdaroglu. Il accuse le Premier
ministre Recep Tayyip Erdogan et son parti, l'AKP, issu de la mouvance
islamiste, d'avoir entrave l'enquete.
Hormis les principaux suspects, trente personnes ont ete condamnees
a la reclusion a perpetuite.
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jeudi 15 mars 2012
Ce sont en tout des milliers de manifestants qui ont battu le pave
a Izmir, a Istanbul, mais aussi a Ankara, où un magistrat a decide
mardi de classer l'affaire Sivas. Sivas, du nom de cette ville du
centre de la Turquie, où, en juillet 1993, un hôtel accueillant des
ecrivains et des personnalites liberales a ete mis a feu.
On denombre alors 37 morts, et une soixantaine de blesses.
Cinq militants islamistes sont accuses, mais ils ne seront jamais
retrouves et ne risquent plus d'etre inquietes : quinze ans après
les faits, il y a prescription.
Une decision de justice que denonce le chef du CHP (Parti republicain
du peuple), le principal parti d'opposition, Kemal Kilicdaroglu :
" C'est une honte que les coupables ne soient pas derrière les verrous
et que l'affaire soit classee en raison du delai de prescription. Une
telle situation est inacceptable. Cette decision nuit a l'image
de la Turquie, un pays libre qui fait son maximum pour les droits
de l'homme."
En classant l'affaire Sivas, la justice turque considère qu'il ne
s'agit pas d'un crime contre l'humanite. Mais il s'agit d'un "affront
contre l'humanite", s'indigne encore le chef du Parti republicain
du peuple, le principal Kemal Kilicdaroglu. Il accuse le Premier
ministre Recep Tayyip Erdogan et son parti, l'AKP, issu de la mouvance
islamiste, d'avoir entrave l'enquete.
Hormis les principaux suspects, trente personnes ont ete condamnees
a la reclusion a perpetuite.