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Reponse Des Autorites Armeniennes Aux Mensonges Turco-Azeris

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    REPONSE DES AUTORITéS ARMéNIENNES AUX MENSONGES TURCO-AZéRIS
    Jean Eckian

    armenews.com
    jeudi 22 mars 2012

    La déclaration du Ministre arménien est un document dont tous les
    Arméniens, en particulier ceux de France, des USA et d'ailleurs
    devraient avoir connaissance et s'y référer.

    Une idée répandue dans la diaspora parisienne est qu'il vaudrait
    peut-être mieux, vis-a-vis des événements de Khodjalou, admettre
    avoir abattu des civils. Cela pourrait mettre un terme aux accusations
    de génocide qu'Azéris et Turcs brandissent avec de plus en plus
    d'insistance devant l'opinion internationale.

    A trois reprises, et avec effarement, devant des Arméniens, j'ai
    du exprimer mon désaccord et protester de la totale innocence des
    Arméniens dans cette sombre histoire. Lorsqu'on demande a Bakou
    autre chose que des déclarations mettant en cause les forces armées
    arméniennes dans les assassinats de civils, elle répond en produisant
    des documents. Lorsqu'il s'avère que ces documents sont des faux
    grossiers, la République d'Arménie le relève et produit des faits et
    des arguments attestés par des documents vérifiables, c'est-a-dire
    par des preuves * - que des Arméniens se mettent a admettre une
    certaine responsabilité des Arméniens, c'est l'indication que la
    propagande turco-azérie nous a atteints. Rien moins... A moins que
    cela ne soit que notre version du "politiquement correct", autrement
    dit, de la critique systématique des autorités de l'Arménie et
    de l'Artsakh.

    Ce sont des dérives qui ne servent que les ennemis de notre cause
    et il faut arrêter ca.

    (*) Voir Khodjalou : Ã~Itablissement de l'indubitable Vérité /
    Armenews 11 mars 2012 - ICI

    Déclaration Faite le 3 mars 1997 par le Ministre des Affaires
    Etrangères de la République d'Arménie

    La déclaration des Azerbaïdjanais du 22 février 1997, relative a
    ce qu'ils appellent les événements de Khodjalou, est la déclaration
    la plus cynique et la plus perverse jamais faite par l'Azerbaïdjan.

    L'Azerbaïdjan évoque effrontément un événement militaire de 1992,
    au cours duquel, selon le Président d'Azerbaïdjan de l'époque,
    Mutalibov, la responsabilité du massacre de la population en
    majorité azérie de Khodjalou, près de la capitale Stépanakert
    du Haut-Karabagh, incombe totalement au groupe azéri d'opposition,
    le Front National Azerbaïdjanais.

    Dans les jours qui ont suivi l'événement, le Président Mutalibov,
    dans une entrevue avec la journaliste tchèque Dana Mazalova publiée
    dans le numéro du 2 avril 1992 du quotidien russe Nisavisimaya Gazeta,
    a déclaré que la milice du Front National Azerbaïdjanais avait
    fait délibérément obstacle et interdit l'exode de la population
    locale par les passages de montagne volontairement laissés ouverts
    par les Arméniens du Karabagh, afin de permettre l'évacuation de
    la population civile. (A ce propos, le rapport de septembre 1992
    de l'organisation non gouvernementale internationale Helsinki Watch
    cite une femme azerbaïdjanaise qui dit que les Arméniens avaient
    notifié la population civile azerbaïdjanaise de quitter la ville
    en brandissant un drapeau blanc). En fait, la milice azerbaïdjanaise
    a tiré sur ceux qui tentaient de fuir.

    L'espoir et l'intention de l'opposition azerbaïdjanaise étaient de
    susciter des pertes civiles d'une telle ampleur qu'un soulèvement
    populaire ait lieu contre le régime de Bakou, pour accéder au
    pouvoir.

    L'Azerbaïdjan ne s'en tient pas a une simple distorsion de
    la vérité, accusant les Arméniens du massacre impitoyable
    de la population civile de Khodjalou commis par l'opposition
    azerbaïdjanaise du moment : il qualifie sans honte les tueries de
    "clairement inhumaines et cruelles", et de "massacres". Ce faisant,
    l'Azerbaïdjan recourt a des termes évoquant inévitablement chez les
    Arméniens massacres et génocides de leur passé ancien et récent.

    Ce n'est pas une simple coïncidence que l'Azerbaïdjan ait osé faire
    cette déclaration a la date anniversaire de l'événement le plus
    sanglant de l'histoire récente de l'Arménie. Le 28 février 1988,
    tandis que le peuple du Haut-Karabagh manifestait par des moyens
    pacifiques et constitutionnels pour la mise en application de leur
    droit d'autodétermination, les autorités d'Azerbaïdjan organisaient
    et armaient la foule, qui entreprit des pogroms contre les Arméniens
    a Soumgaït, une ville d'Azerbaïdjan. Les massacres de Soumgaït ont
    été suivis par les assassinats et des pillages en novembre 1988 a
    Gianja et a Bakou en janvier 1990.

    Au printemps 1991, les dirigeants du régime actuel d'Azerbaïdjan
    eux-mêmes, avec le soutien de l'armée soviétique, ont organisé
    le dépeuplement des régions arméniennes du nord de l'Artsakh, et
    la déportation de la population arménienne du Haut-Karabagh et des
    24 régions avoisinantes. Helsinki Watch, dans le rapport mentionné
    ci-dessus, témoigne que "l'intention derrière ces événements
    était d'exacerber la peur et l'horreur chez les Arméniens des
    autres régions de l'Azerbaïdjan", et parvenir a la déportation et
    au nettoyage ethnique de plus de 600 000 Arméniens.

    Ces atrocités ont été suivies par une séquence d'offensives et
    d'opérations militaires azerbaïdjanaises a grande échelle destinées
    a donner au conflit une solution militaire par l'annihilation de la
    population du Haut-Karabagh.

    De tels actes qui se sont produits au cours des dernières décennies
    du vingtième siècle, ont fait écho au sort que le peuple du
    Haut-Karabagh avait subi au cours des deux premières décennies de
    ce siècle : les massacres et les pogroms de 1905 a Bakou, de 1918
    et 1920 a Chouchi, au cours desquels la ville entière de Chouchi fut
    brÃ"lée et sa population entière exterminée, sont encore vifs dans
    les mémoires.

    Par conséquent, cette déclaration ne peut pas être vue autrement
    qu'une violation brutale et grossière des normes et principes du
    droit international. Tout en promouvant un nationalisme agressif et
    exclusif, l'Azerbaïdjan appelle et incite ouvertement a la haine
    ethnique envers la population du Haut-Karabagh, avec laquelle il ne
    cesse d'affirmer vouloir vivre paisiblement et harmonieusement. En
    outre, l'Azerbaïdjan proclame qu'il est en son pouvoir de garantir la
    sécurité et l'existence paisible du Haut-Karabagh, tout en favorisant
    la méfiance et l'animosité en accusant faussement les Arméniens
    et en déformant cyniquement son propre rôle et sa responsabilité
    dans les événements récents.

    Le Ministère des Affaires Etrangères de la République d'Arménie
    réitère une fois de plus l'avertissement exprimé par le Président
    de la République d'Arménie, Levon Ter Pétrossian, au cours du
    sommet de Lisbonne de l'Organisation pour la Sécurité et pour la
    Coopération en Europe, que si on impose au Haut-Karabagh l'autorité
    azerbaïdjanaise, le peuple du Haut-Karabagh sera exposé a la menace
    d'un génocide.

    (Nations Unies A/52/85 - Assemblée Générale Distr. Générale

    3 mars 1997

    Original : Anglais

    Assemblée Générale

    Conseil de Sécurité

    Cinquante Deuxième Session

    Item 114 (b) de la liste préliminaire*

    AFFAIRES DE DROITS DE L'HOMME : QUESTIONS RELATIVES AUX DROITS DE
    L'HOMME, Y COMPRISES LES APPROCHES ALTERNATIVES POUR AMELIORER
    LA JOUISSANCE EFFECTIVE DES DROITS DE L'HOMME ET DES LIBERTES
    FONDAMENTALES *A/52/50

    Lettre datée du 3 mars 1997 du chargé d'affaires par intérim de
    la Mission Permanente d'Arménie auprès des Nations Unies, adressée
    au Secrétaire Général.

    J'ai l'honneur de vous remettre ci-joint le texte d'une déclaration
    rédigé le 3 mars 1997 par le Ministre des Affaires Etrangères de
    la République d'Arménie.

    Je vous serais reconnaissant de bien vouloir diffuser la déclaration
    comme un document de l'Assemblée Générale, sous l'item 114 (b)
    de la liste préliminaire, et du Conseil de Sécurité.

    (Signé) Movses ABELIAN Chargé d'Affaires)

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