LE MEDIATEUR AMERICAIN DU GROUPE DE MINSK AFFICHE UN OPTISMISME MESUE
Gari
armenews.com
vendredi 23 mars 2012
Les parties du conflit du Karabagh sont d'accord sur les elements clés
d'un règlement et pourraient parvenir a une percée dans le processus
de paix si ells manifestaient plus de compréhension pour le point
de vue de la partie adverse, a indiqué le 21 mars le coprésident
américain du Groupe de Minsk de l'OSCE. "Le plus important, a mon
sens, est que l'on se situe plus près que jamais d'un règlement. Mais
en raison d'un manqué de confiance réciproque, les parties ont du
mal a en prendre conscience", a indiqué Robert Bradtke, dans un
entretien accordé a RFE/RL a la veille d'une declaration commune
des ministres des affaires étrangères de la troïka du Groupe de
Minsk a l'occasion du 20e anniversaire du lancement du processus.
Bradtke a estimé que l'Arménie comme l'Azerbaïdjan étaient en
désaccord sur les détails des fondamentaux d'un accord de paix
présenté par les Etats-Unis, la Russie et la France et désignés
comme les Â" principes de base Â", sur lesquels ont achoppé les
dernières négociatons. Pour le diplomate américain, le diable se
cache dans les details, et en instaurant un climat de confiance dans
les négociations, il serait possible d'en venir a bout et de surmonter
les divergences. Bradtke s'est toutefois bien gardé de divulguer
la nature de ces divergences, ni même des details de ces fameux
principes de base, conformément a l'exigence de confidentialité
qui a toujours présidé au processus de négociations.
Au début du mois, les trois coprésidents avaient visité l'Arménia,
l'Azerbaïdjan et le Karabagh et avaient présenté aux parties un
Â" plan d'actions Â" visant a dégager le chemin vers un accord de
paix. Ce plan viserait a "mettre en oeuvre" la declaration commune
qui avait été faite par les presidents d'Arménie et d'Azerbaïdjan
a l'issue de leur sommet du 23 janvier a Sotchi, sous l'égide du
président russe Medvedev. Dans cette déclaration, les présidents
Serge Sarkissian et Ilham Aliyev s'engageaient a "accélérer la
conclusion d'un accord sur les Principes de base".
Mais de l'avis des observateurs, les élections présidentielles
prévues l'an prochain tant en Arménie qu'en Azerbaïdjan devraient
rendre difficile la mise en Å"uvre d'un tel engagement. Pourtant,
Bradtke a souligné que les médiateurs pourraient obtenir quelques
avancées dans les mois a venir. Il a notamment fait état de la
poursuite de leurs efforts en vue de mettre en place un mécanisme
d'investigation conjointe sur les cas de violations du cessez-le-feu
le long de la frontière arméno-azerbaïdjanaise et de la "ligne de
contact" séparant les forces du Karabagh et celles de Bakou, où
la situation est plus volatile. Le ministre arménien des affaires
étrangères Edward Nalbandian avait affirmé la semaine dernière
que l'Azerbaïdjan aurait rejeté un tel mécanisme tel qu'il avait
été proposé par la troïka l'an dernier.
Hier, 22 mars, la commission des affaires étrangères du Parlement
européen a adopté un document sur â~@~Kâ~@~Kl'Arménie, qui, outre
autres dispositions, a proposé que l'Union européenne reconsidère
la place de la France au sein du Groupe de Minsk de l'OSCE.
Les documents doivent être mis aux voix lors de la session plénière
du Parlement européen, d'ici un mois. Les experts estiment que la
ratification de cette disposition a peu de chance d'aboutir.
Rappelons que cette action est le résultat du lobbying turco-azéri.
From: A. Papazian
Gari
armenews.com
vendredi 23 mars 2012
Les parties du conflit du Karabagh sont d'accord sur les elements clés
d'un règlement et pourraient parvenir a une percée dans le processus
de paix si ells manifestaient plus de compréhension pour le point
de vue de la partie adverse, a indiqué le 21 mars le coprésident
américain du Groupe de Minsk de l'OSCE. "Le plus important, a mon
sens, est que l'on se situe plus près que jamais d'un règlement. Mais
en raison d'un manqué de confiance réciproque, les parties ont du
mal a en prendre conscience", a indiqué Robert Bradtke, dans un
entretien accordé a RFE/RL a la veille d'une declaration commune
des ministres des affaires étrangères de la troïka du Groupe de
Minsk a l'occasion du 20e anniversaire du lancement du processus.
Bradtke a estimé que l'Arménie comme l'Azerbaïdjan étaient en
désaccord sur les détails des fondamentaux d'un accord de paix
présenté par les Etats-Unis, la Russie et la France et désignés
comme les Â" principes de base Â", sur lesquels ont achoppé les
dernières négociatons. Pour le diplomate américain, le diable se
cache dans les details, et en instaurant un climat de confiance dans
les négociations, il serait possible d'en venir a bout et de surmonter
les divergences. Bradtke s'est toutefois bien gardé de divulguer
la nature de ces divergences, ni même des details de ces fameux
principes de base, conformément a l'exigence de confidentialité
qui a toujours présidé au processus de négociations.
Au début du mois, les trois coprésidents avaient visité l'Arménia,
l'Azerbaïdjan et le Karabagh et avaient présenté aux parties un
Â" plan d'actions Â" visant a dégager le chemin vers un accord de
paix. Ce plan viserait a "mettre en oeuvre" la declaration commune
qui avait été faite par les presidents d'Arménie et d'Azerbaïdjan
a l'issue de leur sommet du 23 janvier a Sotchi, sous l'égide du
président russe Medvedev. Dans cette déclaration, les présidents
Serge Sarkissian et Ilham Aliyev s'engageaient a "accélérer la
conclusion d'un accord sur les Principes de base".
Mais de l'avis des observateurs, les élections présidentielles
prévues l'an prochain tant en Arménie qu'en Azerbaïdjan devraient
rendre difficile la mise en Å"uvre d'un tel engagement. Pourtant,
Bradtke a souligné que les médiateurs pourraient obtenir quelques
avancées dans les mois a venir. Il a notamment fait état de la
poursuite de leurs efforts en vue de mettre en place un mécanisme
d'investigation conjointe sur les cas de violations du cessez-le-feu
le long de la frontière arméno-azerbaïdjanaise et de la "ligne de
contact" séparant les forces du Karabagh et celles de Bakou, où
la situation est plus volatile. Le ministre arménien des affaires
étrangères Edward Nalbandian avait affirmé la semaine dernière
que l'Azerbaïdjan aurait rejeté un tel mécanisme tel qu'il avait
été proposé par la troïka l'an dernier.
Hier, 22 mars, la commission des affaires étrangères du Parlement
européen a adopté un document sur â~@~Kâ~@~Kl'Arménie, qui, outre
autres dispositions, a proposé que l'Union européenne reconsidère
la place de la France au sein du Groupe de Minsk de l'OSCE.
Les documents doivent être mis aux voix lors de la session plénière
du Parlement européen, d'ici un mois. Les experts estiment que la
ratification de cette disposition a peu de chance d'aboutir.
Rappelons que cette action est le résultat du lobbying turco-azéri.
From: A. Papazian