LES AUTORITES GEORGIENNES TORPILLENT UNE REUNION SUR LE DJAVAKHK
Gari
armenews.com
vendredi 30 mars 2012
Les autorites georgiennes ont deploye tous leurs efforts pour torpiller
une reunion de la communaute armenienne au cours de laquelle le
coordinateur du Counseil des organisations armeniennes du Djavakhk et
le directeur de l'agence de presse A-Info Artak Gabrielyan devaient
informer la communaute armenienne de cette province du sud de la
Georgie limitrophe de l'Armenie des duscussions avec les responsables
europeens a Bruxelles au debut du mois.
Les organisateurs de ce forum communautaire avaient invite des
journalistes, des responsables et activistes d'organisations de defense
des droits de l'homme ainsi que des representants d'associations
culturelles et de mouvements politiques de toute la province du
Djavakhk, a savoir Akhalkalak, Nino-Dzminda, Akhalktskha et Dzalka.
Pourtant, selon les organisateurs, quelques heures avant la reunion,
les membres des organisations invitees ont fait savoir qu'ils avaient
recu des appels "d'en haut" leur faisant comprendre qu'ils ne devaient
pas participer au forum. De plus, les organisateurs n'ont pas obtenu
l'autorisation d'utiliser une salle municipal pour la reunion. Lors de
ses entretiens a Bruxelles, M.Gabrielyan avait presente les doleances
des Armeniens du Djavakhk, non sans rappeler qu'il avait dû se rendre
justement dans la capitale de l'UE en raison du refus des autorites
georgiennes de rencontrer les representants de la communaute armenienne
du Djavakhk.
Selon M.Gabrielyan, les obstacles dresses par Tbilissi pour empecher la
tenue du forum soulignent l'importance de cette rencontre et trahissent
l'implication directe des autorites georgiennes -bureau du procureur
general, ministère de l'interieur et ministère de la defense - ce qui
constitue un motif serieux d'inquietude pour les Armeniens du Djavakhk.
Le forum communautaire s'est neanmoins tenu, mais dans les locaux du
Counseil des Organisations armeniennes, avec 30 participants seulement,
qui ont ete informes de la teneur des rencontres de Bruxelles et d'un
Memorandum au Parlement europeen, qui enumère les problèmes auxquels
font face les Armeniens du Djavakhk et reitère les demandes qui
avaient ete formulees par le Counseil des Organisations armeniennes
de Samtskhe-Djavakhk. Au nombre de ces demandes figurent :
1. L'octroi d'un statut d'autonomie territoriale (avec une assemblee
directement elue) a la province de Samtskhe-Javakheti ainsi qu'au
district limitrophe majoritairement armenien de Tsalka, au sein d'une
Georgie federale ;
2. L'usage de la langue armenienne dans les administrations des
localites de ces provinces--comme Akhalkalaki et Ninotsminda--dans
lessuelles les Armeniens sont majoritaires ; la Georgie s'y etait
pourtant engagee en integrant le Counseil de l'Europe en 1999,
singulièrement en signant la Charte europeenne sur les langues
regionales et minoraires ;
3. Mise en oeuvre de projets de developpement sociale et economique
pour la region, de telle sorte qu'elle atteigne le niveau du reste
du pays ;
4. Renforcement de la representation armenienne dans les institutions
locales et etatiques ;
5.Arret du processus visant a attirer des non-Armeniens venus d'autres
regions du pays dans la province de Samtskhe-Javakheti.
En denoncant les efforts des autorites georgiennes visant a torpiller
le forum, M.Gabrielyan a exprime la deception des members de la
communaute armenienne qui ont ete prives de la possibilite d'etre
informes, directement, du deroulement des entretiens de Bruxelles.
M.Gabriyelian a reitere ses exigencies concernant l'evolution de
la Georgie vers un Etat federal, une proposition qui a recu, selon
lui, un echi favotrable a Bruxelles. Il a souligne qu'il envisageait
l'avenir du Djavakhk comme celui d'une entite autonome au sein d'une
Georgie federale
Gari
armenews.com
vendredi 30 mars 2012
Les autorites georgiennes ont deploye tous leurs efforts pour torpiller
une reunion de la communaute armenienne au cours de laquelle le
coordinateur du Counseil des organisations armeniennes du Djavakhk et
le directeur de l'agence de presse A-Info Artak Gabrielyan devaient
informer la communaute armenienne de cette province du sud de la
Georgie limitrophe de l'Armenie des duscussions avec les responsables
europeens a Bruxelles au debut du mois.
Les organisateurs de ce forum communautaire avaient invite des
journalistes, des responsables et activistes d'organisations de defense
des droits de l'homme ainsi que des representants d'associations
culturelles et de mouvements politiques de toute la province du
Djavakhk, a savoir Akhalkalak, Nino-Dzminda, Akhalktskha et Dzalka.
Pourtant, selon les organisateurs, quelques heures avant la reunion,
les membres des organisations invitees ont fait savoir qu'ils avaient
recu des appels "d'en haut" leur faisant comprendre qu'ils ne devaient
pas participer au forum. De plus, les organisateurs n'ont pas obtenu
l'autorisation d'utiliser une salle municipal pour la reunion. Lors de
ses entretiens a Bruxelles, M.Gabrielyan avait presente les doleances
des Armeniens du Djavakhk, non sans rappeler qu'il avait dû se rendre
justement dans la capitale de l'UE en raison du refus des autorites
georgiennes de rencontrer les representants de la communaute armenienne
du Djavakhk.
Selon M.Gabrielyan, les obstacles dresses par Tbilissi pour empecher la
tenue du forum soulignent l'importance de cette rencontre et trahissent
l'implication directe des autorites georgiennes -bureau du procureur
general, ministère de l'interieur et ministère de la defense - ce qui
constitue un motif serieux d'inquietude pour les Armeniens du Djavakhk.
Le forum communautaire s'est neanmoins tenu, mais dans les locaux du
Counseil des Organisations armeniennes, avec 30 participants seulement,
qui ont ete informes de la teneur des rencontres de Bruxelles et d'un
Memorandum au Parlement europeen, qui enumère les problèmes auxquels
font face les Armeniens du Djavakhk et reitère les demandes qui
avaient ete formulees par le Counseil des Organisations armeniennes
de Samtskhe-Djavakhk. Au nombre de ces demandes figurent :
1. L'octroi d'un statut d'autonomie territoriale (avec une assemblee
directement elue) a la province de Samtskhe-Javakheti ainsi qu'au
district limitrophe majoritairement armenien de Tsalka, au sein d'une
Georgie federale ;
2. L'usage de la langue armenienne dans les administrations des
localites de ces provinces--comme Akhalkalaki et Ninotsminda--dans
lessuelles les Armeniens sont majoritaires ; la Georgie s'y etait
pourtant engagee en integrant le Counseil de l'Europe en 1999,
singulièrement en signant la Charte europeenne sur les langues
regionales et minoraires ;
3. Mise en oeuvre de projets de developpement sociale et economique
pour la region, de telle sorte qu'elle atteigne le niveau du reste
du pays ;
4. Renforcement de la representation armenienne dans les institutions
locales et etatiques ;
5.Arret du processus visant a attirer des non-Armeniens venus d'autres
regions du pays dans la province de Samtskhe-Javakheti.
En denoncant les efforts des autorites georgiennes visant a torpiller
le forum, M.Gabrielyan a exprime la deception des members de la
communaute armenienne qui ont ete prives de la possibilite d'etre
informes, directement, du deroulement des entretiens de Bruxelles.
M.Gabriyelian a reitere ses exigencies concernant l'evolution de
la Georgie vers un Etat federal, une proposition qui a recu, selon
lui, un echi favotrable a Bruxelles. Il a souligne qu'il envisageait
l'avenir du Djavakhk comme celui d'une entite autonome au sein d'une
Georgie federale