GEORGIE
Bagarre au Parlement Géorgien à propos du génocide arménien
Une bagarre a éclaté mardi au sein du Parlement Géorgien pendant un
débat sur le génocide arménien.
Jondi Baghaturia, parlementaire de l'opposition pour le parti Troupe
Géorgienne, a demandé dans un discours ce que le gouvernement va faire
face à une demande de reconnaître le génocide arménien.
Bientôt il a fait face à la résistance féroce d'Azer Suleimanov, du
parti Mouvement national et d'origine Azéri.
Environ sept pour cent de la population de la Géorgie est d'origine
Azéri tandis que six pour cent est d'origine arménienne.
Jondi Baghaturia dans son discours s'est référé à une demande faite
par un groupe de citoyens Géorgiens d'origine arménienne qui lundi a
demandé au Parlement de reconnaître le génocide arménien par l'Empire
Ottoman entre 1915 et 1923. La Turquie est opposée à la définition des
événements comme un génocide et l'Azerbaïdjan a le même point de vue.
« Hier était là des citoyens de notre pays - des arméniens, de Tbilisi
ou des régions, qui ont demandé au Parlement de reconnaître le
génocide arménien et ont demandé notre appui. Je disais alors quand
vous parliez d'un ancien événement et vous avez voulu reconnaître le
génocide Circassien de ne pas faire cela, parce que demain les
citoyens de notre pays viendront, les arméniens viendront et nous
n'aurons rien à dire. Je suis intéressé par quoi vous voulez répondre
à ces gens » a dit Jondi Baghaturia qui a fait face à des exclamations
d'autres députés.
Il a continué à dire que des arméniens sont aussi des citoyens
Géorgiens ; qu'ils travaillent et qu'ils ont combattu ensemble
[probablement une référence aux guerres au début des années 1990 et en
2008] avec les Géorgiens.
« Ainsi vous êtes tous responsables de cela » a-t-il dit au gouvernement.
Suleimanov a jeté un tube de vaseline sur Baghaturia - un geste
insultant dans le contexte culturel local qui a arrêté son discours.
Le député azéri a voulu jeter un verre aussi, quand Baghaturia lui a
renvoyé la vaseline. Akaki Bobokhidze du Mouvement National a été
aussi impliqué dans la querelle.
D'autres députés de l'opposition et des partis au pouvoir ont essayé
de désamorcer la situation pendant cinq minutes. La session plénière a
continue malgré la bagarre. Plusieurs minutes après l'incident, des
membres de l'Association des Étudiants Azéris se sont réunis devant le
Parlement et ont protesté contre les déclarations de Baghaturias.
Le président du Parlement Davit Bakradze a appelé les députés à se
retenir et leur a demandé de ne pas être impliqués dans « un jeu, qui
contribue à la cause de l'ennemi ».
Davit Bakradze a dit que la notion de citoyenneté est établie en
Géorgie et chacun qui vit en Géorgie, est un citoyen Géorgien,
indépendamment de ses origines éthiques. Il a dit que le danger le
plus forte sera la tentative de créer de la contradiction entre la
Géorgie et un pays voisin. Le Président a appelé les députés à ne pas
jouer un jeu nuisible.
Il a aussi noté qu' « il n'y aura pas de déclarations dans le
Parlement qui insulte les arméniens ou les azéris ».
« Nous sentons la douleur de leur douleur, on va pas faire de cette
douleur un divertissement et un amusement pour d'autres et donner
l'occasion à l'ennemi de se distraire de notre douleur commune ».
lundi 30 avril 2012,
Stéphane ©armenews.com
Bagarre au Parlement Géorgien à propos du génocide arménien
Une bagarre a éclaté mardi au sein du Parlement Géorgien pendant un
débat sur le génocide arménien.
Jondi Baghaturia, parlementaire de l'opposition pour le parti Troupe
Géorgienne, a demandé dans un discours ce que le gouvernement va faire
face à une demande de reconnaître le génocide arménien.
Bientôt il a fait face à la résistance féroce d'Azer Suleimanov, du
parti Mouvement national et d'origine Azéri.
Environ sept pour cent de la population de la Géorgie est d'origine
Azéri tandis que six pour cent est d'origine arménienne.
Jondi Baghaturia dans son discours s'est référé à une demande faite
par un groupe de citoyens Géorgiens d'origine arménienne qui lundi a
demandé au Parlement de reconnaître le génocide arménien par l'Empire
Ottoman entre 1915 et 1923. La Turquie est opposée à la définition des
événements comme un génocide et l'Azerbaïdjan a le même point de vue.
« Hier était là des citoyens de notre pays - des arméniens, de Tbilisi
ou des régions, qui ont demandé au Parlement de reconnaître le
génocide arménien et ont demandé notre appui. Je disais alors quand
vous parliez d'un ancien événement et vous avez voulu reconnaître le
génocide Circassien de ne pas faire cela, parce que demain les
citoyens de notre pays viendront, les arméniens viendront et nous
n'aurons rien à dire. Je suis intéressé par quoi vous voulez répondre
à ces gens » a dit Jondi Baghaturia qui a fait face à des exclamations
d'autres députés.
Il a continué à dire que des arméniens sont aussi des citoyens
Géorgiens ; qu'ils travaillent et qu'ils ont combattu ensemble
[probablement une référence aux guerres au début des années 1990 et en
2008] avec les Géorgiens.
« Ainsi vous êtes tous responsables de cela » a-t-il dit au gouvernement.
Suleimanov a jeté un tube de vaseline sur Baghaturia - un geste
insultant dans le contexte culturel local qui a arrêté son discours.
Le député azéri a voulu jeter un verre aussi, quand Baghaturia lui a
renvoyé la vaseline. Akaki Bobokhidze du Mouvement National a été
aussi impliqué dans la querelle.
D'autres députés de l'opposition et des partis au pouvoir ont essayé
de désamorcer la situation pendant cinq minutes. La session plénière a
continue malgré la bagarre. Plusieurs minutes après l'incident, des
membres de l'Association des Étudiants Azéris se sont réunis devant le
Parlement et ont protesté contre les déclarations de Baghaturias.
Le président du Parlement Davit Bakradze a appelé les députés à se
retenir et leur a demandé de ne pas être impliqués dans « un jeu, qui
contribue à la cause de l'ennemi ».
Davit Bakradze a dit que la notion de citoyenneté est établie en
Géorgie et chacun qui vit en Géorgie, est un citoyen Géorgien,
indépendamment de ses origines éthiques. Il a dit que le danger le
plus forte sera la tentative de créer de la contradiction entre la
Géorgie et un pays voisin. Le Président a appelé les députés à ne pas
jouer un jeu nuisible.
Il a aussi noté qu' « il n'y aura pas de déclarations dans le
Parlement qui insulte les arméniens ou les azéris ».
« Nous sentons la douleur de leur douleur, on va pas faire de cette
douleur un divertissement et un amusement pour d'autres et donner
l'occasion à l'ennemi de se distraire de notre douleur commune ».
lundi 30 avril 2012,
Stéphane ©armenews.com