REVUE DE PRESSE
Biarritz - Agur Arménie cultive le devoir de mémoire
L'Arménie est à l'honneur ce printemps à Biarritz. La dynamique
association Agur Arménie fondée en 2007 par trois familles installées
sur la ville et ses environs regroupe désormais 70 membres environ.
D'ici fin mai, elle organise une série de conférences ainsi qu'une
exposition à la crypte Sainte-Eugénie, inaugurée ce samedi par
l'ambassadeur d'Arménie en France.
Sur les 400 000 membres de la diaspora arménienne qui ont fait souche
en France, seulement 200 ont été recensés au Pays basque. Mais ces
derniers s'activent dans le but de perpétuer notamment les liens
séculaires entre la France et le pays natal de leurs ancêtres, ses 3
000 ans d'histoire et 2 000 ans de fidélité à la religion et à la
culture chrétienne. Côté insolite, le Pays basque et l'Arménie
partagent aussi des similitudes au niveau architectural et même de la
langue avec 500 à 1 000 mots similaires ayant la même signification !
Il y a également derrière cet engagement, la nécessité de défendre la
mémoire des victimes du génocide de 1915 à 1918 qui conduisit à
l'extermination de 1,5 million d'Arméniens de l'Empire Ottoman. C'est
pour eux que, mardi, une cérémonie a été organisée au monument aux
morts. Le maire Didier Borotra a honoré cette commémoration, entouré
de ses adjoints Max Brisson, Michel Veunac et Guy Lafite.
Jean Jaurès cité Le maire a salué la mémoire des victimes, ainsi que
l'engagement dans la nation française, de la communauté arménienne.
Dans le texte lu après le dépôt des gerbes, figurait une citation de
Jean Jaurès qui dès 1897 stigmatisait les massacres des Arméniens
d'Asie Mineure, « répétition générale » qui avait fait à l'époque, 300
000 victimes. « Le sommeil complaisant de l'Europe a laissé conduire
impunis des massacres qui n'ont peut-être pas de précédents dans les
derniers siècles de l'histoire humaine », écrivait Jaurès.
La communauté arménienne est aujourd'hui encore bien vivante
heureusement. Et la crypte Sainte-Eugénie se prépare à accueillir
l'exposition de photos sur l'art des khatchkars, croix de pierre
arméniennes.
Demain, vendredi 27 avril, à 17 heures, une conférence de Patrick
Donabédian, historien et universitaire donnera les clefs de cette
exposition. Jeudi 10 mai à 16 h 15, c'est l'Université du temps libre
qui accueillera une conférence du représentant de la République du
Haut Karabagh en France, autour d'Artsakh, jardin des traditions et
des arts arméniens.
Pour finir, vendredi 25 mai à 17 heures, le film « Les khatchkars
entrent au Louvre » sera projeté à la crypte avec l'un de ses auteurs,
Jean-Pierre Seferian.
http://www.sudouest.fr/2012/04/26/agur-armenie-cultive-le-devoir-de-memoire-699312-631.php
dimanche 29 avril 2012,
Stéphane ©armenews.com
Biarritz - Agur Arménie cultive le devoir de mémoire
L'Arménie est à l'honneur ce printemps à Biarritz. La dynamique
association Agur Arménie fondée en 2007 par trois familles installées
sur la ville et ses environs regroupe désormais 70 membres environ.
D'ici fin mai, elle organise une série de conférences ainsi qu'une
exposition à la crypte Sainte-Eugénie, inaugurée ce samedi par
l'ambassadeur d'Arménie en France.
Sur les 400 000 membres de la diaspora arménienne qui ont fait souche
en France, seulement 200 ont été recensés au Pays basque. Mais ces
derniers s'activent dans le but de perpétuer notamment les liens
séculaires entre la France et le pays natal de leurs ancêtres, ses 3
000 ans d'histoire et 2 000 ans de fidélité à la religion et à la
culture chrétienne. Côté insolite, le Pays basque et l'Arménie
partagent aussi des similitudes au niveau architectural et même de la
langue avec 500 à 1 000 mots similaires ayant la même signification !
Il y a également derrière cet engagement, la nécessité de défendre la
mémoire des victimes du génocide de 1915 à 1918 qui conduisit à
l'extermination de 1,5 million d'Arméniens de l'Empire Ottoman. C'est
pour eux que, mardi, une cérémonie a été organisée au monument aux
morts. Le maire Didier Borotra a honoré cette commémoration, entouré
de ses adjoints Max Brisson, Michel Veunac et Guy Lafite.
Jean Jaurès cité Le maire a salué la mémoire des victimes, ainsi que
l'engagement dans la nation française, de la communauté arménienne.
Dans le texte lu après le dépôt des gerbes, figurait une citation de
Jean Jaurès qui dès 1897 stigmatisait les massacres des Arméniens
d'Asie Mineure, « répétition générale » qui avait fait à l'époque, 300
000 victimes. « Le sommeil complaisant de l'Europe a laissé conduire
impunis des massacres qui n'ont peut-être pas de précédents dans les
derniers siècles de l'histoire humaine », écrivait Jaurès.
La communauté arménienne est aujourd'hui encore bien vivante
heureusement. Et la crypte Sainte-Eugénie se prépare à accueillir
l'exposition de photos sur l'art des khatchkars, croix de pierre
arméniennes.
Demain, vendredi 27 avril, à 17 heures, une conférence de Patrick
Donabédian, historien et universitaire donnera les clefs de cette
exposition. Jeudi 10 mai à 16 h 15, c'est l'Université du temps libre
qui accueillera une conférence du représentant de la République du
Haut Karabagh en France, autour d'Artsakh, jardin des traditions et
des arts arméniens.
Pour finir, vendredi 25 mai à 17 heures, le film « Les khatchkars
entrent au Louvre » sera projeté à la crypte avec l'un de ses auteurs,
Jean-Pierre Seferian.
http://www.sudouest.fr/2012/04/26/agur-armenie-cultive-le-devoir-de-memoire-699312-631.php
dimanche 29 avril 2012,
Stéphane ©armenews.com