ELECTIONS LEGISLATIVES - L'OPPOSITION CRIE A LA FRAUDE
Laetitia
armenews.com
lundi 7 mai 2012
Les trois principaux opposant du Parti republicain(HHK) ont accuse les
autorites armeniennes de recourir a " une machination a grande echelle
" et ont mis en doute la legitimite des elections parlementaires
quelques heures seulement après l'ouverture des bureaux de vote
dimanche 6 mai 2012.
Le Parti Armenie prospère (BHK), le Congrès national armenien (HAK)
et la Federation revolutionnaire armenienne (Dachnaktsoutioun) ont
affirme que les tampons mis sur les passeports disparaissent quelques
minutes après que les electeurs quittent les bureaux de vote .
Les tampons sont destines a prevenir la fraude en empechant le vote
multiple le jour du scrutin. Ils etaient censes rester intacts pendant
au moins 12 heures. Des reportages et des preuves ont demontre que
ce n'etait pas le cas dans certaines regions.
Dans une declaration publiee par le Centre de surveillance pour les
elections, les trois forces politiques ont parle d'" un processus qui
pourrait compromettre la legalite des elections. " La Commission
electorale centrale a rejete ces preoccupations. Le centre de
surveillance a egalement affirme qu'un grand nombre d'electeurs
soudoyes par des loyalistes du gouvernement ont ete transportes avec
des autobus aux bureaux de vote a travers le pays. Une correspondante
de RFE / RL a ete attaquee par un jeune homme alors qu'elle filmait
un bus rempli de personnes devant le bureau de vote d'Erebouni,
dans le sud d'Erevan. " Voulez-vous me filmer ? ", a demande le jeune
homme avant de frapper la camera. La journaliste, Elina Chilingarian,
a rapporte l'incident a la police.
Une passagère a declare : " Nous venons voter. C'est le minibus de
mon fils. Qu'est-ce qui ne va pas ? " " Nous vivons dans un quartier
eloigne. Aurions-nous dû venir a pied ? ", demande une autre.
Les leaders de l'opposition ont depeint cette action comme une preuve
d'achat de voix. Le HHK a rejete ces accusations.
L'opposition (HAK) et le BHK ont egalement allegue dimanche que des
attaques violentes ont eut lieu dans plusieurs circonscriptions rurales
dans le nord-est de Gegharkunik. Koryun Mherian, le chef de direction
du HAK dans le village de Zolakar, a declare que le maire du village
et ses loyalistes ont fait irruption dans les trois bureaux de vote
locaux pour truquer le scrutin.
" Ils ont battu nos gars et les gars du BHK et ont enleve leurs
cameras ", a declare Mherian a RFE / RL service par telephone. "
Les gars ont dû fuir ".
Une section regionale du BHK a formule des allegations similaires
dans une declaration ecrite. Toutefois, le president de la commission
electorale du district local, Saro Ghazarian, a nie toute violence
lorsqu'il a contacte RFE/RL." Je suis alle a Zolakar avec le chef de
service de la police locale ",a-t-il dit. " Aucune plainte n'a ete
deposee. "
Le chef de file du BHK, Gagik Tsarukian, a minimise les allegations
d'irregularites et decrit le processus de vote comme " normal ", alors
qu'il votait dans son village de Arinj, au nord d'Erevan. L'un des
principaux collaborateurs de Tsarukian, Naira Zohrabian, a allegue des
irregularites flagrantes alors qu'elle etait interviewee a RFE / RL.
Laetitia
armenews.com
lundi 7 mai 2012
Les trois principaux opposant du Parti republicain(HHK) ont accuse les
autorites armeniennes de recourir a " une machination a grande echelle
" et ont mis en doute la legitimite des elections parlementaires
quelques heures seulement après l'ouverture des bureaux de vote
dimanche 6 mai 2012.
Le Parti Armenie prospère (BHK), le Congrès national armenien (HAK)
et la Federation revolutionnaire armenienne (Dachnaktsoutioun) ont
affirme que les tampons mis sur les passeports disparaissent quelques
minutes après que les electeurs quittent les bureaux de vote .
Les tampons sont destines a prevenir la fraude en empechant le vote
multiple le jour du scrutin. Ils etaient censes rester intacts pendant
au moins 12 heures. Des reportages et des preuves ont demontre que
ce n'etait pas le cas dans certaines regions.
Dans une declaration publiee par le Centre de surveillance pour les
elections, les trois forces politiques ont parle d'" un processus qui
pourrait compromettre la legalite des elections. " La Commission
electorale centrale a rejete ces preoccupations. Le centre de
surveillance a egalement affirme qu'un grand nombre d'electeurs
soudoyes par des loyalistes du gouvernement ont ete transportes avec
des autobus aux bureaux de vote a travers le pays. Une correspondante
de RFE / RL a ete attaquee par un jeune homme alors qu'elle filmait
un bus rempli de personnes devant le bureau de vote d'Erebouni,
dans le sud d'Erevan. " Voulez-vous me filmer ? ", a demande le jeune
homme avant de frapper la camera. La journaliste, Elina Chilingarian,
a rapporte l'incident a la police.
Une passagère a declare : " Nous venons voter. C'est le minibus de
mon fils. Qu'est-ce qui ne va pas ? " " Nous vivons dans un quartier
eloigne. Aurions-nous dû venir a pied ? ", demande une autre.
Les leaders de l'opposition ont depeint cette action comme une preuve
d'achat de voix. Le HHK a rejete ces accusations.
L'opposition (HAK) et le BHK ont egalement allegue dimanche que des
attaques violentes ont eut lieu dans plusieurs circonscriptions rurales
dans le nord-est de Gegharkunik. Koryun Mherian, le chef de direction
du HAK dans le village de Zolakar, a declare que le maire du village
et ses loyalistes ont fait irruption dans les trois bureaux de vote
locaux pour truquer le scrutin.
" Ils ont battu nos gars et les gars du BHK et ont enleve leurs
cameras ", a declare Mherian a RFE / RL service par telephone. "
Les gars ont dû fuir ".
Une section regionale du BHK a formule des allegations similaires
dans une declaration ecrite. Toutefois, le president de la commission
electorale du district local, Saro Ghazarian, a nie toute violence
lorsqu'il a contacte RFE/RL." Je suis alle a Zolakar avec le chef de
service de la police locale ",a-t-il dit. " Aucune plainte n'a ete
deposee. "
Le chef de file du BHK, Gagik Tsarukian, a minimise les allegations
d'irregularites et decrit le processus de vote comme " normal ", alors
qu'il votait dans son village de Arinj, au nord d'Erevan. L'un des
principaux collaborateurs de Tsarukian, Naira Zohrabian, a allegue des
irregularites flagrantes alors qu'elle etait interviewee a RFE / RL.