ERDOGAN : LA TURQUIE N'ACCEPTERA PAS QUE LA FRANCE LIE SON ADHESION A UNE RECONNAISSANCE DU GENOCIDE
Ara
armenews.com
mardi 8 mai 2012
ANKARA, 07 mai 2012 - Le Premier ministre turc Recep Tayyip
Erdogan a annonce s'attendre a des changements dans les relations
turco-francaises après l'election du socialiste Francois Hollande a
la presidence francaise.
"Nous esperons que la nouvelle periode en France sera très differente
de la precedente dans les rapports turco-francais", a-t-il dit
dimanche soir aux journalistes a Ankara avant de partir pour une
visite en Slovenie.
Il a souhaite que "les messages populistes exprimes lors de la
campagne" presidentielle francaise ne se reflètent pas dans la
pratique, en politique. Dans un tel cas de figure, a affirme M.
Erdogan, "cela aura un impact defavorable sur les relations
Turquie-France".
Concernant le president sortant, Nicolas Sarkozy, très impopulaire en
Turquie parmi le gouvernement et l'opinion publique a cause notamment
de son opposition a une adhesion de la Turquie a l'Union europeenne,
M. Erdogan a indique qu'il n'avait plus d'autre option que "de
partir en vacances". "M. Sarkozy avait promis de ne plus continuer
en politique. Il n'a plus d'autre choix. Il partira sans doute en
vacances", a-t-il ajoute.
En Slovenie, M. Erdogan a fait remarquer que la Turquie avait toujours
eu de meilleurs rapports avec les socialistes francais qu'avec les
conservateurs. "Nous avons toujours eu une meilleure communication avec
les partis sociaux-democrates (en France) et ils nous ont toujours
soutenu sur cette question" de l'adhesion turque a l'UE, a declare
M. Erdogan lundi lors d'une conference de presse conjointe avec son
homologue slovène Janez Jansa. "J'espère que l'attitude de la France
sera bien plus positive, bien plus constructive, c'est notre attente",
a-t-il ajoute.
Il a cependant prevenu le nouveau president : la Turquie
n'acceptera pas que la France tente de lier son adhesion a l'UE a une
reconnaissance par Ankara du genocide armenien, une "attitude negative"
developpee par Nicolas Sarkozy, selon M. Erdogan.
"Si une telle politique doit etre poursuivie, nous devrons reevaluer
notre perspective", a-t-il dit.
Ara
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mardi 8 mai 2012
ANKARA, 07 mai 2012 - Le Premier ministre turc Recep Tayyip
Erdogan a annonce s'attendre a des changements dans les relations
turco-francaises après l'election du socialiste Francois Hollande a
la presidence francaise.
"Nous esperons que la nouvelle periode en France sera très differente
de la precedente dans les rapports turco-francais", a-t-il dit
dimanche soir aux journalistes a Ankara avant de partir pour une
visite en Slovenie.
Il a souhaite que "les messages populistes exprimes lors de la
campagne" presidentielle francaise ne se reflètent pas dans la
pratique, en politique. Dans un tel cas de figure, a affirme M.
Erdogan, "cela aura un impact defavorable sur les relations
Turquie-France".
Concernant le president sortant, Nicolas Sarkozy, très impopulaire en
Turquie parmi le gouvernement et l'opinion publique a cause notamment
de son opposition a une adhesion de la Turquie a l'Union europeenne,
M. Erdogan a indique qu'il n'avait plus d'autre option que "de
partir en vacances". "M. Sarkozy avait promis de ne plus continuer
en politique. Il n'a plus d'autre choix. Il partira sans doute en
vacances", a-t-il ajoute.
En Slovenie, M. Erdogan a fait remarquer que la Turquie avait toujours
eu de meilleurs rapports avec les socialistes francais qu'avec les
conservateurs. "Nous avons toujours eu une meilleure communication avec
les partis sociaux-democrates (en France) et ils nous ont toujours
soutenu sur cette question" de l'adhesion turque a l'UE, a declare
M. Erdogan lundi lors d'une conference de presse conjointe avec son
homologue slovène Janez Jansa. "J'espère que l'attitude de la France
sera bien plus positive, bien plus constructive, c'est notre attente",
a-t-il ajoute.
Il a cependant prevenu le nouveau president : la Turquie
n'acceptera pas que la France tente de lier son adhesion a l'UE a une
reconnaissance par Ankara du genocide armenien, une "attitude negative"
developpee par Nicolas Sarkozy, selon M. Erdogan.
"Si une telle politique doit etre poursuivie, nous devrons reevaluer
notre perspective", a-t-il dit.