SURVIVANTS
Une arménienne de 80 ans turquifiée de force, survivante des massacres
de Dersim exige du Parlement turc un pardon officiel
Fatma Yavouz une arménienne turquifiée de 80 ans survivante des
massacres de Dersim (1937-1938) vient de s'adresser au Parlement turc
en écrivant son histoire et exiger un pardon pour les souffrances
qu'elle a subies. Fatma Yavouz a raconté dans sa lettre que lors des
massacres de Dersim on la confia à des familles turques. Elle fut
souvent battue et subit de très nombreuses vexations. Victime de coups
de btons, elle eut de nombreux doigts cassés. « A 13 ans on m'a marié
avec un homme de 35 ans. J'ai eu une vie pleine de souffrances. Ce
n'est qu'en 1995 que j'ai appris que durant les 57 années passés, on
m'avait caché mon origine arménienne et j'ai appris mon vrai nom qu'à
l'ge de 78 ans » écrit Fatma Yavouz qui réclame le retour de ses
terres, la recherche de ses anciennes amies et des excuses officielles
de la part du gouvernement turc. Rappelons que les autorités turques
avaient noyé dans le sang les révoltes de Dersim qui avait fait près
de 100 000 victimes civiles. Des milliers d'Arméniens survivants du
génocide de 1915 avaient été victimes de ces massacres de Dersim.
Krikor Amirzayan
dimanche 13 mai 2012,
Krikor Amirzayan ©armenews.com
Une arménienne de 80 ans turquifiée de force, survivante des massacres
de Dersim exige du Parlement turc un pardon officiel
Fatma Yavouz une arménienne turquifiée de 80 ans survivante des
massacres de Dersim (1937-1938) vient de s'adresser au Parlement turc
en écrivant son histoire et exiger un pardon pour les souffrances
qu'elle a subies. Fatma Yavouz a raconté dans sa lettre que lors des
massacres de Dersim on la confia à des familles turques. Elle fut
souvent battue et subit de très nombreuses vexations. Victime de coups
de btons, elle eut de nombreux doigts cassés. « A 13 ans on m'a marié
avec un homme de 35 ans. J'ai eu une vie pleine de souffrances. Ce
n'est qu'en 1995 que j'ai appris que durant les 57 années passés, on
m'avait caché mon origine arménienne et j'ai appris mon vrai nom qu'à
l'ge de 78 ans » écrit Fatma Yavouz qui réclame le retour de ses
terres, la recherche de ses anciennes amies et des excuses officielles
de la part du gouvernement turc. Rappelons que les autorités turques
avaient noyé dans le sang les révoltes de Dersim qui avait fait près
de 100 000 victimes civiles. Des milliers d'Arméniens survivants du
génocide de 1915 avaient été victimes de ces massacres de Dersim.
Krikor Amirzayan
dimanche 13 mai 2012,
Krikor Amirzayan ©armenews.com